Paris, France | AFP | lundi 17/08/2020 -La pandémie de Covid-19 a précipité la fin de saison en Ligue 1, elle pourrait désormais compromettre le début de la nouvelle après l'apparition de cas suspects parmi l'effectif de l'OM, hôte de Saint-Etienne vendredi en ouverture de l'exercice 2020-2021.
Premier championnat majeur d'Europe à démarrer sa nouvelle saison, la France se trouve embarrassée par plusieurs cas avérés ou suspectés au sein de la vingtaine de clubs qui composent son élite. Et la Ligue de football professionnel (LFP) voit désormais menacé d'un report son match d'appel, retransmis par le nouveau diffuseur Téléfoot, la nouvelle chaîne créée par Mediapro.
Relativement épargné jusqu'alors, l'Olympique de Marseille a révélé dimanche soir trois nouvelles suspicions de contamination au Covid-19, après un premier cas suspect ayant conduit à l'annulation d'un match amical vendredi contre Stuttgart.
Si le club n'a pas révélé l'identité du premier joueur concerné, secret médical oblige, la presse a livré le nom de Jordan Amavi. Sur Twitter, le défenseur français a d'ailleurs confirmé l'information à demi-mots, disant vouloir "revenir au plus vite".
Si ces cas étaient confirmés, cela porterait à quatre le nombre d'éléments touchés par le virus, soit le plancher à partir duquel la LFP peut décider d'un report de match.
Résultats lundi ou mardi
Sollicité lundi matin, l'OM a précisé que les tests sur les trois personnes qui pourraient avoir contracté le Covid-19 étaient en cours. Les résultats sont attendus lundi ou mardi selon le club phocéen, vice-champion de France après l'arrêt anticipé de la saison en mars.
Du côté de la LFP, la toute récente commission mise en place pour veiller au respect des protocoles sanitaires s'est saisie du dossier en urgence.
"La commission Covid étudie le match OM - AS Saint-Etienne, en lien avec le médecin de l'OM", a répondu la Ligue, interrogée par l'AFP sur la tenue du match programmé vendredi à 19h00 au stade Vélodrome en ouverture de la première journée de Ligue 1.
Dans le protocole qu'elle a élaboré, mais qui reste à valider par le Comité interministériel de crise (CIC), la Ligue considère que "le virus est circulant dans le club" à partir du moment où une équipe a "plus de 3 joueurs ou encadrants (à partir de 4) isolés sur 8 jours glissants".
Pas d'ultras à Nantes et Lorient
Si ce scénario devait se produire, la commission Covid serait alors "notamment chargée de rendre un avis sur les reports de matchs", précise le document dont l'AFP a obtenu copie.
Près de 40 joueurs de L1 issus de 11 clubs ont été testés positifs au Covid-19 ces dernières semaines. La grande majorité d'entre eux ont contracté le virus après la reprise de l'entraînement en juin, engendrant une mise à l'isolement plus ou moins longue selon les cas et des annulations de matches amicaux en cascade.
La pandémie, responsable de plus de 30.000 décès en France, trouve un prolongement dans les tribunes des stades. Sauf dérogation préfectorale pour l'instant hypothétique, les enceintes sportives ne peuvent accueillir plus de 5.000 personnes. Les supporters doivent rester masqués et assis, avec un ou deux sièges vides entre eux, pendant toute la durée du match.
Dans ces conditions, les ultras de Nantes et de Lorient ont annoncé qu'ils renonçaient à animer les tribunes, estimant que ces mesures de protection -- qu'ils jugent nécessaires -- sont incompatibles avec l'expression de leur passion.
La direction de l'OGC Nice a par ailleurs décidé de jouer à huis clos son premier match, dimanche (17h00) contre Lens, "au vu de la situation sanitaire dans notre région (...) et de l'accélération de la Covid-19".
Premier championnat majeur d'Europe à démarrer sa nouvelle saison, la France se trouve embarrassée par plusieurs cas avérés ou suspectés au sein de la vingtaine de clubs qui composent son élite. Et la Ligue de football professionnel (LFP) voit désormais menacé d'un report son match d'appel, retransmis par le nouveau diffuseur Téléfoot, la nouvelle chaîne créée par Mediapro.
Relativement épargné jusqu'alors, l'Olympique de Marseille a révélé dimanche soir trois nouvelles suspicions de contamination au Covid-19, après un premier cas suspect ayant conduit à l'annulation d'un match amical vendredi contre Stuttgart.
Si le club n'a pas révélé l'identité du premier joueur concerné, secret médical oblige, la presse a livré le nom de Jordan Amavi. Sur Twitter, le défenseur français a d'ailleurs confirmé l'information à demi-mots, disant vouloir "revenir au plus vite".
Si ces cas étaient confirmés, cela porterait à quatre le nombre d'éléments touchés par le virus, soit le plancher à partir duquel la LFP peut décider d'un report de match.
Résultats lundi ou mardi
Sollicité lundi matin, l'OM a précisé que les tests sur les trois personnes qui pourraient avoir contracté le Covid-19 étaient en cours. Les résultats sont attendus lundi ou mardi selon le club phocéen, vice-champion de France après l'arrêt anticipé de la saison en mars.
Du côté de la LFP, la toute récente commission mise en place pour veiller au respect des protocoles sanitaires s'est saisie du dossier en urgence.
"La commission Covid étudie le match OM - AS Saint-Etienne, en lien avec le médecin de l'OM", a répondu la Ligue, interrogée par l'AFP sur la tenue du match programmé vendredi à 19h00 au stade Vélodrome en ouverture de la première journée de Ligue 1.
Dans le protocole qu'elle a élaboré, mais qui reste à valider par le Comité interministériel de crise (CIC), la Ligue considère que "le virus est circulant dans le club" à partir du moment où une équipe a "plus de 3 joueurs ou encadrants (à partir de 4) isolés sur 8 jours glissants".
Pas d'ultras à Nantes et Lorient
Si ce scénario devait se produire, la commission Covid serait alors "notamment chargée de rendre un avis sur les reports de matchs", précise le document dont l'AFP a obtenu copie.
Près de 40 joueurs de L1 issus de 11 clubs ont été testés positifs au Covid-19 ces dernières semaines. La grande majorité d'entre eux ont contracté le virus après la reprise de l'entraînement en juin, engendrant une mise à l'isolement plus ou moins longue selon les cas et des annulations de matches amicaux en cascade.
La pandémie, responsable de plus de 30.000 décès en France, trouve un prolongement dans les tribunes des stades. Sauf dérogation préfectorale pour l'instant hypothétique, les enceintes sportives ne peuvent accueillir plus de 5.000 personnes. Les supporters doivent rester masqués et assis, avec un ou deux sièges vides entre eux, pendant toute la durée du match.
Dans ces conditions, les ultras de Nantes et de Lorient ont annoncé qu'ils renonçaient à animer les tribunes, estimant que ces mesures de protection -- qu'ils jugent nécessaires -- sont incompatibles avec l'expression de leur passion.
La direction de l'OGC Nice a par ailleurs décidé de jouer à huis clos son premier match, dimanche (17h00) contre Lens, "au vu de la situation sanitaire dans notre région (...) et de l'accélération de la Covid-19".