Samedi 31 août 2013 à Papeete. C’est un moment historique pour le football américain à Tahiti puisque une fédération vient d’être créée. Ce sport est arrivé à Tahiti en 1998 par l’intermédiaire de François Colonna De Leca Cristinacce, un italo-tahitien passionné par ce sport.
Il avait joué 4 ans en D1 à Aix où il y avait un bon niveau footballistique et de retour à Tahiti il créé le premier club, Te Hono (le barracuda), avec au départ trois personnes et un ballon. Après un temps d’arrêt en 2005, freinés par l’absence de terrain à disposition, la machine est relancée en 2008 et les cinq clubs existants se sont progressivement développés pour faire appel aujourd’hui à Johann Bouit pour présider cette fédération.
Te Hono, Mako, Toa Oviri, Manu Ura puis enfin les Tiaporo sont les 5 clubs existants à ce jour, avec au total environ 200 licenciés.
Il avait joué 4 ans en D1 à Aix où il y avait un bon niveau footballistique et de retour à Tahiti il créé le premier club, Te Hono (le barracuda), avec au départ trois personnes et un ballon. Après un temps d’arrêt en 2005, freinés par l’absence de terrain à disposition, la machine est relancée en 2008 et les cinq clubs existants se sont progressivement développés pour faire appel aujourd’hui à Johann Bouit pour présider cette fédération.
Te Hono, Mako, Toa Oviri, Manu Ura puis enfin les Tiaporo sont les 5 clubs existants à ce jour, avec au total environ 200 licenciés.
Johann Bouit au micro de Tahiti Infos :
Johann Bouit et François Colonna.jpg Johann Bouit et François Colonna.
« On a fait notre assemblée générale, on a mis en place les commissions de la fédération, on a pu réunir tous les présidents de clubs autour d’une table pour mettre en place un programme et définir nos objectifs pour l’année. »
« Ces clubs étaient sous la tutelle de la fédération de rugby et aujourd’hui ils m’ont choisi pour les mener dans cette nouvelle route pour promouvoir trois disciplines : Le football américain ou ‘tackle football’ avec équipements, le ‘flag football’ qui est la même discipline mais sans contact, plus ludique et le ‘cheerleading’ apparenté à la danse et servant à l’animation des évènements. Ce sont les trois disciplines proposées désormais en Polynésie française. »
« Les actions sont la formation de nos cadres, nos entraineurs, nos arbitres. Nous avons prévu en novembre un partenariat avec la fédération française et également l’IFAF, la fédération internationale, tout cela dans le cadre du développement de ce sport qui est avant tout considéré comme un sport de réflexion. »
« L’aspect stratégique est prépondérant. L’aspect physique également avec la vitesse, la force, la confrontation entre les joueurs et les équipes, c’est un sport complet. Découvrir ce sport en Polynésie, aujourd’hui c’est possible. Nous n’avons pas encore l’agrément du ministère mais nous avons mis en place ce qu’il faut pour l’avoir. »
Tu peux rappeler au public ta carrière américaine ?
« J’étais champion universitaire à l’université de Hawaii, j’ai été le premier tahitien à avoir intégré le haut niveau du football américain universitaire puis chez les professionnels j’ai été invité à Atlanta. Je n’ai pas pu intégrer l’équipe car je me suis cassé le pied mais l’expérience m’a donné quand même beaucoup, de la gloire et aussi cette expérience du haut niveau dans la culture sportive américaine. »
« J’ai toujours voulu la partager mais je n’ai pas toujours été sur place. Aujourd’hui je me suis engagé à être sur place et c’est à la demande de ces clubs que je préside cette fédération. J’en suis honoré, ému même. »
Tu es également journaliste sportif, le sport c’est vraiment ta passion ?
« Oui, le sport c’est avant tout des valeurs qui nous forment en tant que personne. J’ai gagné un championnat universitaire il y a 20 ans et je suis toujours considéré comme un champion, vivre avec ce genre de titre c’est normal que l’on se doive de transmettre cette expérience aux nouvelles générations. SB
« Ces clubs étaient sous la tutelle de la fédération de rugby et aujourd’hui ils m’ont choisi pour les mener dans cette nouvelle route pour promouvoir trois disciplines : Le football américain ou ‘tackle football’ avec équipements, le ‘flag football’ qui est la même discipline mais sans contact, plus ludique et le ‘cheerleading’ apparenté à la danse et servant à l’animation des évènements. Ce sont les trois disciplines proposées désormais en Polynésie française. »
« Les actions sont la formation de nos cadres, nos entraineurs, nos arbitres. Nous avons prévu en novembre un partenariat avec la fédération française et également l’IFAF, la fédération internationale, tout cela dans le cadre du développement de ce sport qui est avant tout considéré comme un sport de réflexion. »
« L’aspect stratégique est prépondérant. L’aspect physique également avec la vitesse, la force, la confrontation entre les joueurs et les équipes, c’est un sport complet. Découvrir ce sport en Polynésie, aujourd’hui c’est possible. Nous n’avons pas encore l’agrément du ministère mais nous avons mis en place ce qu’il faut pour l’avoir. »
Tu peux rappeler au public ta carrière américaine ?
« J’étais champion universitaire à l’université de Hawaii, j’ai été le premier tahitien à avoir intégré le haut niveau du football américain universitaire puis chez les professionnels j’ai été invité à Atlanta. Je n’ai pas pu intégrer l’équipe car je me suis cassé le pied mais l’expérience m’a donné quand même beaucoup, de la gloire et aussi cette expérience du haut niveau dans la culture sportive américaine. »
« J’ai toujours voulu la partager mais je n’ai pas toujours été sur place. Aujourd’hui je me suis engagé à être sur place et c’est à la demande de ces clubs que je préside cette fédération. J’en suis honoré, ému même. »
Tu es également journaliste sportif, le sport c’est vraiment ta passion ?
« Oui, le sport c’est avant tout des valeurs qui nous forment en tant que personne. J’ai gagné un championnat universitaire il y a 20 ans et je suis toujours considéré comme un champion, vivre avec ce genre de titre c’est normal que l’on se doive de transmettre cette expérience aux nouvelles générations. SB
