PAPEETE, lundi 24 février 2014. La prise observée directe (POD) pour lutter contre la filariose en Polynésie se déroule cette année du 24 février au 31 mars. La campagne de distribution des comprimés de notézine et d’albendazole commence par les établissements scolaires (écoles maternelles, primaires, collèges et lycées) entre ce lundi 24 février et le 7 mars prochain pour couvrir tout le territoire. Pour le public, plusieurs modalités seront proposées à la population pour prendre les comprimés contre la filariose : les ambassadeurs à domicile qui feront leur tournée dans les communes entre le 10 et le 23 mars, les cabinets libéraux des médecins et infirmiers du 24 au 30 mars, dans les établissements de santé du 24 au 28 mars, dans les pharmacies du 25 au 29 mars, dans des lieux publics sur des stands dédiés entre le 27 et le 30 mars prochain. Les médicaments resteront également disponibles dans les dispensaires et à l’institut Louis Malardé jusqu’au 30 avril. Par conséquent, chacun doit pouvoir s’organiser pour prendre les médicaments durant cette période. Mais la prise observée directe demeure la règle. En 2013, 84,8% de la population de Polynésie avait été traitée.
La filariose est une maladie provoquée par un parasite. Le ver parasite responsable de la filariose lymphatique est transmis par des moustiques. Quant aux symptômes de la filariose (elephantiasis notamment), ils n’apparaissent qu’après plusieurs années. L’évolution est marquée par des épisodes douloureux des parties atteintes. La prise observée directe a été généralisée en 2010 après la publication des résultats d’une étude qui démontrait que 11,3% de la population de Polynésie française était encire porteuse des parasites et ce malgré huit campagnes de distribution non supervisée. La POD 2014 constitue la dernière campagne d’un cycle quinquennal (2010-2014). L’évaluation intermédiaire réalisée de décembre 2012 à février 2013 en collaboration avec l’Institut Louis Malardé a montré une baisse d’environ 50% depuis 2006-2007 de la prévalence de l’antigène filarien dans les trois sites pour lesquels des données étaient disponibles (Tahuata, Tevaitoa, Vaiare). Le quatrième site testé, la vallée de Tipaerui, a montré une prévalence de 1,4%, ce qui est proche de l’objectif de l’OMS fixé à 1%. Cette tendance à la baisse représente un espoir de modifier la stratégie dans les prochaines années en l’adaptant aux différentes situations épidémiologiques que connaît la Polynésie française en ce qui concerne la filariose. Pour le confirmer, une nouvelle étude à l’échelle du pays est planifiée à la fin de l’année 2014.
Il existe des contre-indications pour la prise de ces médicaments uniquement pour les femmes enceintes et les enfants de moins de deux ans, avec également des précautions d’emploi à prendre en compte (avis médical préalable) dans les cas suivants : maladie grave, épilepsie, séjour prolongé en Afrique tropicale dans les dix dernières années. Des effets secondaires peuvent survenir (somnolence, maux de tête, nausées, etc) mais ils ne concernent en moyenne qu’une personne sur six. Par ailleurs, les troubles digestifs sont moins importants lorsque les médicaments sont pris au moment d’un repas ou d’une collation.
La filariose est une maladie provoquée par un parasite. Le ver parasite responsable de la filariose lymphatique est transmis par des moustiques. Quant aux symptômes de la filariose (elephantiasis notamment), ils n’apparaissent qu’après plusieurs années. L’évolution est marquée par des épisodes douloureux des parties atteintes. La prise observée directe a été généralisée en 2010 après la publication des résultats d’une étude qui démontrait que 11,3% de la population de Polynésie française était encire porteuse des parasites et ce malgré huit campagnes de distribution non supervisée. La POD 2014 constitue la dernière campagne d’un cycle quinquennal (2010-2014). L’évaluation intermédiaire réalisée de décembre 2012 à février 2013 en collaboration avec l’Institut Louis Malardé a montré une baisse d’environ 50% depuis 2006-2007 de la prévalence de l’antigène filarien dans les trois sites pour lesquels des données étaient disponibles (Tahuata, Tevaitoa, Vaiare). Le quatrième site testé, la vallée de Tipaerui, a montré une prévalence de 1,4%, ce qui est proche de l’objectif de l’OMS fixé à 1%. Cette tendance à la baisse représente un espoir de modifier la stratégie dans les prochaines années en l’adaptant aux différentes situations épidémiologiques que connaît la Polynésie française en ce qui concerne la filariose. Pour le confirmer, une nouvelle étude à l’échelle du pays est planifiée à la fin de l’année 2014.
Il existe des contre-indications pour la prise de ces médicaments uniquement pour les femmes enceintes et les enfants de moins de deux ans, avec également des précautions d’emploi à prendre en compte (avis médical préalable) dans les cas suivants : maladie grave, épilepsie, séjour prolongé en Afrique tropicale dans les dix dernières années. Des effets secondaires peuvent survenir (somnolence, maux de tête, nausées, etc) mais ils ne concernent en moyenne qu’une personne sur six. Par ailleurs, les troubles digestifs sont moins importants lorsque les médicaments sont pris au moment d’un repas ou d’une collation.
CALENDRIER 2014 DE LA POD
