SUVA, mardi 2 juillet 2013 (Flash d’Océanie) – Un binôme de deux agents de la police chinoise a entamé cette semaine un détachement de trois mois au sein des forces de l’ordre fidjiennes, dans le cadre d’une coopération naissante entre ces deux pays, a annoncé mardi la police fidjienne dans un communiqué.
Le principe de ces échanges d’agents avait été acté lors de la signature d’un accord en ce sens, en avril 2011 entre le gouvernement fidjien et le ministère chinois de la sécurité publique.
Les deux premiers détachés sont des officiers superviseurs, les agents Cheng Ping (cellule des enquêtes criminelles) et Feng Xinwen.
Accueillis en début de semaine par le chef de la police, le Général Ioane Naivalurua, ils appartiennent tous deux à la police de la province chinoise de Guangdong.
Au cours des trois mois de leur séjour à Fidji, sous la supervision de l’ambassade de Chine à Fidji, ils prévoient d’être affectés au sein de plusieurs unités de la police de l’archipel.
S’exprimant au sujet de cette première en matière d’échange, le chef des forces de l’ordre fidjiennes s’est déclaré persuadé que ce premier détachement n’était que le début d’une nouvelle tradition d’échanges non seulement avec la Chine, mais aussi avec « d’autres nations ».
« C’est un excellent début, c’est très significatif aussi pour lancer une relation de travail durable entre nos deux pays (…) La police chinoise est réputée pour ses formations spécialisées et ces deux agents nous amènent leur expérience, leur expertise, … », a-t-il commenté tout en replaçant ces échanges dans le cadre plus général de la politique étrangère fidjienne du « regard vers le Nord » (vers l’Asie, du point de vue de Fidji).
En juin 2013, un groupe de dix agents de la police fidjienne se trouvait, deux semaines durant, en voyage d’études à l’école de police de Pékin dans le cadre d’une session de mise à niveau, toujours dans le cadre de l’accord signé entre les deux gouvernements, rappelle la police fidjienne.
Début avril 2013, le ministère chinois de la sécurité publique a livré à Fidji un conteneur entier de matériel (caméras, kit de test des conducteurs) destiné à la police, notamment dans les spécialités de la surveillance de la circulation routière et de lutte contre la conduite dangereuse liée à la consommation de stupéfiants.
Valeur affichée de ce chargement réceptionné par le ministre de la défense, Joketani Cokanasiga : environ 120.000 euros.
Formation aussi au FBI
Entre-temps, la police fidjienne annonçait aussi, le 1er juillet 2013, que l’un de ses officiers supérieurs, le superintendant Vakacegu Toduadua, venait tout juste d’achever avec succès un stage de dix semaines au sein du célèbre Federal Bureau of Investigation (FBI).
L’officier fidjien, qui a suivi ce module au sein de l’école du FBI, à Quantico (Virginie) d’avril à mi-juin 2013, aux côtés de quelque deux cents officiers d’autres pays étrangers, a suivi des cours assurés par des instructeurs du FBI.
Il en est ressorti avec un diplôme dans le domaine d’application de la loi, y compris dans les spécialités de l’interrogatoire, de la résolution des conflits et de collecte et de gestion du renseignement criminel, a précisé la police, qui insiste sur la nécessité des compétences de synergie et de mise en réseau avec d’autres pays, afin de lutter efficacement contre le crime transnational.
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Le principe de ces échanges d’agents avait été acté lors de la signature d’un accord en ce sens, en avril 2011 entre le gouvernement fidjien et le ministère chinois de la sécurité publique.
Les deux premiers détachés sont des officiers superviseurs, les agents Cheng Ping (cellule des enquêtes criminelles) et Feng Xinwen.
Accueillis en début de semaine par le chef de la police, le Général Ioane Naivalurua, ils appartiennent tous deux à la police de la province chinoise de Guangdong.
Au cours des trois mois de leur séjour à Fidji, sous la supervision de l’ambassade de Chine à Fidji, ils prévoient d’être affectés au sein de plusieurs unités de la police de l’archipel.
S’exprimant au sujet de cette première en matière d’échange, le chef des forces de l’ordre fidjiennes s’est déclaré persuadé que ce premier détachement n’était que le début d’une nouvelle tradition d’échanges non seulement avec la Chine, mais aussi avec « d’autres nations ».
« C’est un excellent début, c’est très significatif aussi pour lancer une relation de travail durable entre nos deux pays (…) La police chinoise est réputée pour ses formations spécialisées et ces deux agents nous amènent leur expérience, leur expertise, … », a-t-il commenté tout en replaçant ces échanges dans le cadre plus général de la politique étrangère fidjienne du « regard vers le Nord » (vers l’Asie, du point de vue de Fidji).
En juin 2013, un groupe de dix agents de la police fidjienne se trouvait, deux semaines durant, en voyage d’études à l’école de police de Pékin dans le cadre d’une session de mise à niveau, toujours dans le cadre de l’accord signé entre les deux gouvernements, rappelle la police fidjienne.
Début avril 2013, le ministère chinois de la sécurité publique a livré à Fidji un conteneur entier de matériel (caméras, kit de test des conducteurs) destiné à la police, notamment dans les spécialités de la surveillance de la circulation routière et de lutte contre la conduite dangereuse liée à la consommation de stupéfiants.
Valeur affichée de ce chargement réceptionné par le ministre de la défense, Joketani Cokanasiga : environ 120.000 euros.
Formation aussi au FBI
Entre-temps, la police fidjienne annonçait aussi, le 1er juillet 2013, que l’un de ses officiers supérieurs, le superintendant Vakacegu Toduadua, venait tout juste d’achever avec succès un stage de dix semaines au sein du célèbre Federal Bureau of Investigation (FBI).
L’officier fidjien, qui a suivi ce module au sein de l’école du FBI, à Quantico (Virginie) d’avril à mi-juin 2013, aux côtés de quelque deux cents officiers d’autres pays étrangers, a suivi des cours assurés par des instructeurs du FBI.
Il en est ressorti avec un diplôme dans le domaine d’application de la loi, y compris dans les spécialités de l’interrogatoire, de la résolution des conflits et de collecte et de gestion du renseignement criminel, a précisé la police, qui insiste sur la nécessité des compétences de synergie et de mise en réseau avec d’autres pays, afin de lutter efficacement contre le crime transnational.
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