Nos frères du Pacifique ont participé pour la première fois, un moment de partage historique.
PUNAAUIA, le 13 juillet 2015. Comme chaque année, le public a répondu présent pour venir assister à la 1re journée de sports traditionnels qui a eu lieu dans les jardins du Musée des îles de Punaauia. Rappelons au passage que cette zone, riche d’histoire, est parfaitement adaptée à cet événement culturel et festif.
Il y avait cette année une saveur particulière car la journée des Tuaro Maohi est devenue le 1er ‘Festival des Sports Traditionnels’. Enoch Laughlin et son équipe de la fédération des Sports et Jeux traditionnels a réussi son pari : Elargir la participation aux pays du triangle polynésien et plus encore.
La matinée a débuté par le ‘patia fa’ qui consiste à lancer un javelot sur une noix de coco fixée à un mat. La discipline est la chasse gardée des atolls des Tuamotu, impossible pour les non avertis de réussir quoi que ce soit ! En individuel c’est Alphonse Richmond qui s’impose, suivi de Mareto Tufaunui et Glenn Aturia. Par équipe, après de nombreux lancers, c’est Te Ufi Taramea 1 qui s’impose devant Te Hau Amui et Tamarii Faaite.
En coprah, là aussi, ce sont les habitués qui ont gagné. Chez les femmes c’est Tamarii Taipiti qui s’impose par équipe, chez les hommes également, les Tamarii Taipiti de Tahaa devancent Bora Bora.
Après un repas traditionnel, les Marquises ont assuré le ‘show’ avant la reprise des hostilités, avec notamment le lever de pierre. Devant une large assemblée, nos visiteurs du Pacifique se sont essayés avec plus ou moins de réussite au lever de pierre, avec des cailloux de 80, 100 et 120 kg, sachant que la catégorie reine est celle de 160 kg.
Il y avait cette année une saveur particulière car la journée des Tuaro Maohi est devenue le 1er ‘Festival des Sports Traditionnels’. Enoch Laughlin et son équipe de la fédération des Sports et Jeux traditionnels a réussi son pari : Elargir la participation aux pays du triangle polynésien et plus encore.
La matinée a débuté par le ‘patia fa’ qui consiste à lancer un javelot sur une noix de coco fixée à un mat. La discipline est la chasse gardée des atolls des Tuamotu, impossible pour les non avertis de réussir quoi que ce soit ! En individuel c’est Alphonse Richmond qui s’impose, suivi de Mareto Tufaunui et Glenn Aturia. Par équipe, après de nombreux lancers, c’est Te Ufi Taramea 1 qui s’impose devant Te Hau Amui et Tamarii Faaite.
En coprah, là aussi, ce sont les habitués qui ont gagné. Chez les femmes c’est Tamarii Taipiti qui s’impose par équipe, chez les hommes également, les Tamarii Taipiti de Tahaa devancent Bora Bora.
Après un repas traditionnel, les Marquises ont assuré le ‘show’ avant la reprise des hostilités, avec notamment le lever de pierre. Devant une large assemblée, nos visiteurs du Pacifique se sont essayés avec plus ou moins de réussite au lever de pierre, avec des cailloux de 80, 100 et 120 kg, sachant que la catégorie reine est celle de 160 kg.
Le 'Patia Fa', la chasse gardée des Tuamotu.
CHAQUE DELEGATION A PROPOSE UN ‘HAKA’ SPECIFIQUE
C’est le colosse Marurai Peau, un Tahitien aux origines martiniquaises, qui s’impose dans la catégorie 120 kg en 4’69 devant Howens Tuitete en 5’27 et Moanarii Maama en 8’03. En 100 kg, c’est Tehaamana Teriinohopuaiterai qui s’impose alors qu’en 80 kg c’est Vaihau Bottari qui est le plus rapide. C’est Walter Teauroa qui lève le plus rapidement la pierre de 80 kg.
En ce qui concerne le grimper au cocotier, pas de surprise, c’est Tainui Lenoir des Australes qui est le plus rapide en 5’25, devant Ahumata Mata et Charlie Faatoa, qui a participé également en lever de pierre. Là aussi, les visiteurs n’ont pas pu rivaliser avec Tahiti, certains ont tenté mais ont abandonné à quelques mètres du sol.
Cette magnifique journée s’est terminée en beauté grâce à nos visiteurs du Pacifique. Chaque délégation a proposé un ‘Haka’ spécifique. Tout d’abord Rapa Nui qui a proposé un ‘Haka’ puissant. La Team Néozélandais a pris le relais, toutes langues dehors et avec des yeux menaçants. Le team Hawaiien n’était pas en reste avec ses magnifiques athlètes et leurs somptueux tatouages qui ont ravi l’assemblée.
Ce fut une journée réussie qui a séduit le public, les photographes amateurs et professionnels ont pu assouvir leur soif d’images. Un autre rendez-vous attend le public samedi à 10H00, cette fois ci à la pointe Vénus de Mahina, avec les régates de pirogue à voile qui devraient là aussi attirer les spectateurs.
C’est le colosse Marurai Peau, un Tahitien aux origines martiniquaises, qui s’impose dans la catégorie 120 kg en 4’69 devant Howens Tuitete en 5’27 et Moanarii Maama en 8’03. En 100 kg, c’est Tehaamana Teriinohopuaiterai qui s’impose alors qu’en 80 kg c’est Vaihau Bottari qui est le plus rapide. C’est Walter Teauroa qui lève le plus rapidement la pierre de 80 kg.
En ce qui concerne le grimper au cocotier, pas de surprise, c’est Tainui Lenoir des Australes qui est le plus rapide en 5’25, devant Ahumata Mata et Charlie Faatoa, qui a participé également en lever de pierre. Là aussi, les visiteurs n’ont pas pu rivaliser avec Tahiti, certains ont tenté mais ont abandonné à quelques mètres du sol.
Cette magnifique journée s’est terminée en beauté grâce à nos visiteurs du Pacifique. Chaque délégation a proposé un ‘Haka’ spécifique. Tout d’abord Rapa Nui qui a proposé un ‘Haka’ puissant. La Team Néozélandais a pris le relais, toutes langues dehors et avec des yeux menaçants. Le team Hawaiien n’était pas en reste avec ses magnifiques athlètes et leurs somptueux tatouages qui ont ravi l’assemblée.
Ce fut une journée réussie qui a séduit le public, les photographes amateurs et professionnels ont pu assouvir leur soif d’images. Un autre rendez-vous attend le public samedi à 10H00, cette fois ci à la pointe Vénus de Mahina, avec les régates de pirogue à voile qui devraient là aussi attirer les spectateurs.
Programme Festival Tu'aro 14 et 18 juillet.pdf
(451.42 Ko)
Résultats samedi 11 juillet.docx
(101.65 Ko)
Résultats Porteurs de fruits.xlsx
(93.49 Ko)
Marurai Peau, d'origine Tahitiano-caribéenne, remporte le concours du lever de pierre en 120 kg.
Marurai Peau au micro de Tahiti Infos :
Content de ta performance ?
« Aujourd’hui j’ai été un peu en dessous de mes performances habituelles, d’habitude je suis dans les 2-3 secondes. Je n’ai pas été excellent. Trop de stress ! J’ai travaillé aussi hier soir, je n’étais pas au top de ma forme. Le 2e a été quand même fort, c’était juste ! Je suis content. »
Tu es content qu’il y ait eu des visiteurs du Pacifique ?
« Cela fait trois ans que je participe et cette année il y avait des gens de l’extérieur. Cela fait un peu de combat, j’ai été content de les voir ici. (…) Mon père est de la Martinique, ma mère est de Tahiti, je sais que cette discipline vient des Australes, de Rurutu. J’aimerais m’essayer à l’avenir avec des pierres plus lourdes, 150 kg par exemple. »
Comment cela se passe au niveau entraînement ?
« Avec les jeunes de mon quartier, on a fait une association pour faire de la force athlétique. Sinon, je m’entraîne chez moi deux fois par semaine deux mois avant la compétition du Heiva. Il y a le côté moderne et le côté culture, c’est bien. Merci à tous. »
Content de ta performance ?
« Aujourd’hui j’ai été un peu en dessous de mes performances habituelles, d’habitude je suis dans les 2-3 secondes. Je n’ai pas été excellent. Trop de stress ! J’ai travaillé aussi hier soir, je n’étais pas au top de ma forme. Le 2e a été quand même fort, c’était juste ! Je suis content. »
Tu es content qu’il y ait eu des visiteurs du Pacifique ?
« Cela fait trois ans que je participe et cette année il y avait des gens de l’extérieur. Cela fait un peu de combat, j’ai été content de les voir ici. (…) Mon père est de la Martinique, ma mère est de Tahiti, je sais que cette discipline vient des Australes, de Rurutu. J’aimerais m’essayer à l’avenir avec des pierres plus lourdes, 150 kg par exemple. »
Comment cela se passe au niveau entraînement ?
« Avec les jeunes de mon quartier, on a fait une association pour faire de la force athlétique. Sinon, je m’entraîne chez moi deux fois par semaine deux mois avant la compétition du Heiva. Il y a le côté moderne et le côté culture, c’est bien. Merci à tous. »
