PAPEETE, 29 avril 2014 – Une mère de famille de 38 ans a été trouvée morte dimanche soir sur l’atoll de Fangatau. Son époux est placé en garde à vue à la Section de recherches de Papeete.
L’homme de 31 ans doit être déféré mercredi et pourrait être mis en examen pour violences volontaires par conjoint ayant entraîné la mort sans intention de la donner.
Une enquête pour flagrance est ouverte depuis lundi matin par le parquet de Papeete. Une dizaine de témoins ont été entendus lundi par les enquêteurs de la Section de recherches dépêchés spécialement sur l’atoll de Fangatau afin de reconstituer les heures qui ont précédé le drame.
Selon les éléments recueillis, le couple aurait passé son après-midi de dimanche à boire avec des amis et s’est disputé à de multiples reprises, entre 15 heures et 20 heures. Les témoins parlent d’un différend au sujet d’une histoire familiale. Ils font état de fréquents échanges de gifles et de coups de pieds suivis de brèves phases de réconciliation.
Peu avant 20 heures, les protagonistes de la beuverie se retrouvent au domicile d’un ami et la dernière dispute éclate. Un coup porté par l’époux précipite la victime à la renverse. A terre, elle sanglote. Le groupe change de lieu mais elle est abandonnée là. Quelques instants plus tard, un voisin dit avoir entendu la femme ronfler. Il la couvre, pensant qu’elle dort. Mais vers 21 heures, lorsque l’époux retourne sur les lieux, elle est morte.
Le décès est constaté par l'infirmier du village. Le corps de la défunte va ensuite être nettoyé puis une veillée mortuaire mise sur pied. Ce n’est que vers 23 heures que la gendarmerie sera informée du décès par téléphone.
Les enquêteurs de la Section de recherches et de la cellule d’identification criminelle ne pourront être dépêchés par un vol spécial que lundi matin, sur place à Fangatau. Après avoir entendu plusieurs témoins, ils reviennent dans la journée avec le corps de la défunte et l’époux. Une autopsie est programmée mardi après-midi pour préciser les causes de la mort.
La défunte laisse trois enfants de 4, 9 et 10 ans derrière elle ; son époux encourt 20 ans de réclusion criminelle, s'il est reconnu coupable du décès.
L’homme de 31 ans doit être déféré mercredi et pourrait être mis en examen pour violences volontaires par conjoint ayant entraîné la mort sans intention de la donner.
Une enquête pour flagrance est ouverte depuis lundi matin par le parquet de Papeete. Une dizaine de témoins ont été entendus lundi par les enquêteurs de la Section de recherches dépêchés spécialement sur l’atoll de Fangatau afin de reconstituer les heures qui ont précédé le drame.
Selon les éléments recueillis, le couple aurait passé son après-midi de dimanche à boire avec des amis et s’est disputé à de multiples reprises, entre 15 heures et 20 heures. Les témoins parlent d’un différend au sujet d’une histoire familiale. Ils font état de fréquents échanges de gifles et de coups de pieds suivis de brèves phases de réconciliation.
Peu avant 20 heures, les protagonistes de la beuverie se retrouvent au domicile d’un ami et la dernière dispute éclate. Un coup porté par l’époux précipite la victime à la renverse. A terre, elle sanglote. Le groupe change de lieu mais elle est abandonnée là. Quelques instants plus tard, un voisin dit avoir entendu la femme ronfler. Il la couvre, pensant qu’elle dort. Mais vers 21 heures, lorsque l’époux retourne sur les lieux, elle est morte.
Le décès est constaté par l'infirmier du village. Le corps de la défunte va ensuite être nettoyé puis une veillée mortuaire mise sur pied. Ce n’est que vers 23 heures que la gendarmerie sera informée du décès par téléphone.
Les enquêteurs de la Section de recherches et de la cellule d’identification criminelle ne pourront être dépêchés par un vol spécial que lundi matin, sur place à Fangatau. Après avoir entendu plusieurs témoins, ils reviennent dans la journée avec le corps de la défunte et l’époux. Une autopsie est programmée mardi après-midi pour préciser les causes de la mort.
La défunte laisse trois enfants de 4, 9 et 10 ans derrière elle ; son époux encourt 20 ans de réclusion criminelle, s'il est reconnu coupable du décès.
