Yann CHAVEROCHE arrive à Tahiti en 1973, à l'âge de 33 ans, en tant que directeur commercial de Tahiti Pétrole (groupe BREAUD). Il est accompagné de son épouse Véronique, rencontrée au Burundi. Par la suite il travaillera pour Chevron (Mobil), montera les sociétés Icare, Rayonnage 2000 et Etalage kit et fera une brève carrière de pilote d'avion privé, avant de se recycler dans l'enseignement, en tant que professeur de technologie (à l'école des sœurs de Papeete et d'Uturoa, puis au Collège la Mennais). Il est actuellement retraité et vit en Provence, dans le Luberon.
Photographe amateur, il décide peu de temps après son arrivée à Tahiti de prendre en photo Papeete et ses environs. L'originalité de sa démarche est d'avoir immortalisé des paysages urbains d'apparence parfois anodine, peu photographiés à l'époque, mais dont il pressentait le changement imminent. Quarante après, ces rues et immeubles qui faisaient le quotidien des habitants de Papeete, ces magasins et maisons en bois ont pour beaucoup disparu, ou ont été profondément remaniés. C'est là que ces clichés trouvent une certaine valeur. Cette date anniversaire a été l'occasion pour le fils aîné de Yann CHAVEROCHE, Cédric, d'ailleurs né en 1974 lui-même, de sauver du moisi la soixantaine de photos qu'avait développées son père. Il les a numérisées, retravaillées et en a imprimé une quarantaine.
Pour cet anniversaire une petite exposition de ces photos est organisée au restaurant Le Coco's, du 3 janvier au 3 mars. Un vernissage est prévu le mercredi 19 février du 17H30 à 19H.
On peut mesurer à partir de ces clichés l'urbanisation rapide de Tahiti : là où l'hôtel Tahiti, à l'entrée de Faa'a, semblait déjà faire partie de la campagne, avec une petite route en béton qui rappelle celles de Maupiti ou de Raivavae aujourd'hui, on trouve désormais l'ex-hôtel Sheraton (fermé), un échangeur de voie rapide, le chantier d'un centre commercial, un immeuble de bureaux, une passerelle, un parking, le tout surplombé par une station-service et prolongé par l'enfilade de commerces sans âme de Auae. Là où les collines de Ste Amélie, de la Mission, du Pic Rouge, s'étendaient quasiment vierges au-dessus de Papeete, des centaines, voire des milliers d'habitations se sont greffées. Et que dire du centre Vaima, qui était encore majoritairement en bois... La nostalgie ne doit pas empêcher un certain réalisme : en 1978, Yann CHAVEROCHE a fait construire l'une des nombreuses maisons occupant aujourd'hui les hauteurs de Ste Amélie, et à la même époque, il préconisait l'implantation d'une station d'essence dans la montée de la récente RDO, à l'emplacement précis de l'actuelle station SHELL...
Nous ne sommes pas seulement témoins du changement, nous en sommes tous acteurs.
Photographe amateur, il décide peu de temps après son arrivée à Tahiti de prendre en photo Papeete et ses environs. L'originalité de sa démarche est d'avoir immortalisé des paysages urbains d'apparence parfois anodine, peu photographiés à l'époque, mais dont il pressentait le changement imminent. Quarante après, ces rues et immeubles qui faisaient le quotidien des habitants de Papeete, ces magasins et maisons en bois ont pour beaucoup disparu, ou ont été profondément remaniés. C'est là que ces clichés trouvent une certaine valeur. Cette date anniversaire a été l'occasion pour le fils aîné de Yann CHAVEROCHE, Cédric, d'ailleurs né en 1974 lui-même, de sauver du moisi la soixantaine de photos qu'avait développées son père. Il les a numérisées, retravaillées et en a imprimé une quarantaine.
Pour cet anniversaire une petite exposition de ces photos est organisée au restaurant Le Coco's, du 3 janvier au 3 mars. Un vernissage est prévu le mercredi 19 février du 17H30 à 19H.
On peut mesurer à partir de ces clichés l'urbanisation rapide de Tahiti : là où l'hôtel Tahiti, à l'entrée de Faa'a, semblait déjà faire partie de la campagne, avec une petite route en béton qui rappelle celles de Maupiti ou de Raivavae aujourd'hui, on trouve désormais l'ex-hôtel Sheraton (fermé), un échangeur de voie rapide, le chantier d'un centre commercial, un immeuble de bureaux, une passerelle, un parking, le tout surplombé par une station-service et prolongé par l'enfilade de commerces sans âme de Auae. Là où les collines de Ste Amélie, de la Mission, du Pic Rouge, s'étendaient quasiment vierges au-dessus de Papeete, des centaines, voire des milliers d'habitations se sont greffées. Et que dire du centre Vaima, qui était encore majoritairement en bois... La nostalgie ne doit pas empêcher un certain réalisme : en 1978, Yann CHAVEROCHE a fait construire l'une des nombreuses maisons occupant aujourd'hui les hauteurs de Ste Amélie, et à la même époque, il préconisait l'implantation d'une station d'essence dans la montée de la récente RDO, à l'emplacement précis de l'actuelle station SHELL...
Nous ne sommes pas seulement témoins du changement, nous en sommes tous acteurs.
