Eric Minardi, secrétaire départemental du FN en Polynésie aux côtés de Muriel Dauphin candidate titulaire de la section Pacifique de la liste outremer Bleu Marine pour les élections européennes de ce samedi 24 mai.
PIRAE, le 20 mai 2014. Les électeurs ultramarins, dont les Polynésiens, auront le choix ce samedi 24 mai entre 19 listes possibles pour le scrutin des élections européennes 2014. Parmi lesquelles «seules deux candidates polynésiennes pourront être élues à Bruxelles pour représenter le Pacifique» met en avant Muriel Dauphin, candidate titulaire de la section Pacifique sur la liste Te Nati Bleu Marine, emmenée par la réunionnaise Marie-Luce Brasier Clain. La candidate polynésienne du Front National est effectivement une des rares, avec Maeva Salmon (sur la liste de Younous Omarjee député européen sortant du groupe Front de gauche), à être titulaire de la section Pacifique de la liste des outremers.
Une autre candidate, née en Polynésie, figure néanmoins également en position de titulaire de la section Pacifique, il s’agit de Linda Maireraurii Weil-Curiel de la liste «Féministes pour un Europe solidaire». Sur cette liste en l’occurrence, Linda Maireraurii Weil-Curiel est la seule représentante du Pacifique, les 8 autres candidates venant de la section océan Indien ou océan Atlantique. La situation est identique pour le polynésien Jules Hauata, seul candidat du Pacifique de la liste Europe Ecologie. Rappelons enfin, que pour ces Européennes de ce samedi, deux autres candidats polynésiens sont engagés dans la campagne mais en position de suppléant derrière des titulaires néo-calédoniens : c’est le cas de Sylviane Terooatea sur la liste UMP du député européen du Pacifique sortant, Maurice Ponga et de Tetuahau Temaru derrière Marie-Claude Tjibaou sur la liste ultramarine du PS.
A écouter Muriel Dauphin, lors d’une conférence de presse, ce mardi, de la liste Te Nati Bleu Marine, les électeurs polynésiens devront samedi, dans les isoloirs, penser au vote utile. Et opter, de préférence, entre les candidates qui auront une vraie possibilité de représenter la Polynésie à Bruxelles. Avec la particularité du Front National qui est d’être «pro-européen mais contre le système mis en place à Bruxelles et qui nuit à la France» poursuit la candidate. «Plus précisément, c’est la monnaie unique qui est trop forte et qui nuit à la France et donc à Tahiti» détaille Eric Minardi secrétaire départemental du FN en Polynésie. Il explique : «l’euro est trop fort, on le sait ici. Le nombre de touristes à Tahiti est passé de 230 à 160 000. Ce qui est dur, c’est l’euro : un touriste américain, à cause de l’euro fort, va payer son séjour ici 40% plus cher juste en raison du change sur sa monnaie. Alors il préfère aller à Hawaii ou dans les Caraïbes».
Egalement dans le collimateur de la liste ultramarine du Front National, la faiblesse des fonds européens alloués à la Polynésie : «depuis 1958, 11 milliards de Fcfp ont été investis via le FED en Polynésie française soit environ 200 millions de Fcfp/an». Ce devrait être un peu mieux pour le prochain FED 2014-2020 avec 3,6 milliards de Fcfp pour la Polynésie : «700 millions de Fcfp par an, mais La Réunion obtient 40 fois plus» souligne Muriel Dauphin, qui ne précise pas toutefois que la Polynésie est un PTOM (Pays et territoire d’outremer) dont le statut européen est nettement moins avantageux que celui des RUP (régions ultrapériphériques) auquel sont rattachés les départements français d’outremer. «Nous, finalement, ce que nous souhaitons, c’est moins d’Europe, plus de métropole et plus de Polynésie» résumait Eric Minardi, justifiant une fois encore qu’à l’instar du Cheval de Troie, le FN, euro sceptique, ne pourrait combattre l’Union européenne avec efficacité, que de l’intérieur.
Une autre candidate, née en Polynésie, figure néanmoins également en position de titulaire de la section Pacifique, il s’agit de Linda Maireraurii Weil-Curiel de la liste «Féministes pour un Europe solidaire». Sur cette liste en l’occurrence, Linda Maireraurii Weil-Curiel est la seule représentante du Pacifique, les 8 autres candidates venant de la section océan Indien ou océan Atlantique. La situation est identique pour le polynésien Jules Hauata, seul candidat du Pacifique de la liste Europe Ecologie. Rappelons enfin, que pour ces Européennes de ce samedi, deux autres candidats polynésiens sont engagés dans la campagne mais en position de suppléant derrière des titulaires néo-calédoniens : c’est le cas de Sylviane Terooatea sur la liste UMP du député européen du Pacifique sortant, Maurice Ponga et de Tetuahau Temaru derrière Marie-Claude Tjibaou sur la liste ultramarine du PS.
A écouter Muriel Dauphin, lors d’une conférence de presse, ce mardi, de la liste Te Nati Bleu Marine, les électeurs polynésiens devront samedi, dans les isoloirs, penser au vote utile. Et opter, de préférence, entre les candidates qui auront une vraie possibilité de représenter la Polynésie à Bruxelles. Avec la particularité du Front National qui est d’être «pro-européen mais contre le système mis en place à Bruxelles et qui nuit à la France» poursuit la candidate. «Plus précisément, c’est la monnaie unique qui est trop forte et qui nuit à la France et donc à Tahiti» détaille Eric Minardi secrétaire départemental du FN en Polynésie. Il explique : «l’euro est trop fort, on le sait ici. Le nombre de touristes à Tahiti est passé de 230 à 160 000. Ce qui est dur, c’est l’euro : un touriste américain, à cause de l’euro fort, va payer son séjour ici 40% plus cher juste en raison du change sur sa monnaie. Alors il préfère aller à Hawaii ou dans les Caraïbes».
Egalement dans le collimateur de la liste ultramarine du Front National, la faiblesse des fonds européens alloués à la Polynésie : «depuis 1958, 11 milliards de Fcfp ont été investis via le FED en Polynésie française soit environ 200 millions de Fcfp/an». Ce devrait être un peu mieux pour le prochain FED 2014-2020 avec 3,6 milliards de Fcfp pour la Polynésie : «700 millions de Fcfp par an, mais La Réunion obtient 40 fois plus» souligne Muriel Dauphin, qui ne précise pas toutefois que la Polynésie est un PTOM (Pays et territoire d’outremer) dont le statut européen est nettement moins avantageux que celui des RUP (régions ultrapériphériques) auquel sont rattachés les départements français d’outremer. «Nous, finalement, ce que nous souhaitons, c’est moins d’Europe, plus de métropole et plus de Polynésie» résumait Eric Minardi, justifiant une fois encore qu’à l’instar du Cheval de Troie, le FN, euro sceptique, ne pourrait combattre l’Union européenne avec efficacité, que de l’intérieur.
