Michel Leboucher, le ministre de l’Education en conférence de presse à l’issue du Conseil des ministres ce mercredi 30 avril.
PAPEETE, le 30 avril 2014. De nouvelles mesures d’incitation seront prises pour qu’un maximum d’élèves du premier degré puisse disposer de la qualité d’enseignement la plus haute, jusque dans les archipels polynésiens les plus éloignés. L’objectif est d’atteindre pour la rentrée d’août 2014, 90% d’enseignants titulaires dans les classes du premier degré. «Il y a toujours eu la volonté d’avoir des enseignants titulaires devant chacune des classes, nous allons insister par un dispositif de points pour que lors des mouvements de mutation interne, les enseignants puissent être accueillis avec des conditions plus favorables notamment à leur retour des îles» détaille le ministre de l’Education, Michel Leboucher.
Pour des jeunes enseignants sortants de leur formation des maîtres, un passage de deux ans au moins dans les archipels leur assurera en retour un nombre de points suffisants pour obtenir une affectation à Tahiti dans la zone souhaitée. Mesures d’incitations accentuées, selon le ministre, et qui se conjuguent avec un point de croisement tout simple : avec les fermetures de classes qui se succèdent depuis plusieurs années, «le nombre de classes ouvertes sur le territoire au premier degré va bientôt être équivalent au nombre de professeurs des écoles titulaires. C’est mathématique, les titulaires devront de plus en plus aller dans les îles» souligne le ministre, particulièrement en début de carrière, pour accumuler des points pour leurs mutations suivantes.
Aussi à chaque rentrée scolaire, la vingtaine de professeurs des écoles en sortie de deuxième année se retrouvera prioritairement affectée au service éducatif dans les îles. En effet, la baisse des effectifs des élèves dans le premier degré se poursuit. De 2012 à 2013, la diminution était de 1 100 élèves, elle va se poursuivre encore pour la rentrée 2014, mais grâce à une négociation engagée depuis de longs mois avec l’Education nationale, la Polynésie française ne se verra affecter qu’une quarantaine de suppression de postes dans le premier degré –au lieu des 60 envisagées en octobre dernier- ; dans le secondaire seuls sept postes sont supprimés au lieu des 30 envisagés. «Notre taux d’encadrement des enseignants par rapport aux élèves est supérieur à celui de la métropole dans le premier degré, mais nous nous devons d’assurer la présence de l’enseignement partout, c’est l’une des caractéristique de notre territoire qui est vaste. En revanche, dans le secondaire, notre ratio d’encadrement est comparable, voire même moins confortable, que dans certaines régions de France, pourtant là encore, nous avons des établissements très excentrés» soulignait encore Michel Leboucher.
Pour des jeunes enseignants sortants de leur formation des maîtres, un passage de deux ans au moins dans les archipels leur assurera en retour un nombre de points suffisants pour obtenir une affectation à Tahiti dans la zone souhaitée. Mesures d’incitations accentuées, selon le ministre, et qui se conjuguent avec un point de croisement tout simple : avec les fermetures de classes qui se succèdent depuis plusieurs années, «le nombre de classes ouvertes sur le territoire au premier degré va bientôt être équivalent au nombre de professeurs des écoles titulaires. C’est mathématique, les titulaires devront de plus en plus aller dans les îles» souligne le ministre, particulièrement en début de carrière, pour accumuler des points pour leurs mutations suivantes.
Aussi à chaque rentrée scolaire, la vingtaine de professeurs des écoles en sortie de deuxième année se retrouvera prioritairement affectée au service éducatif dans les îles. En effet, la baisse des effectifs des élèves dans le premier degré se poursuit. De 2012 à 2013, la diminution était de 1 100 élèves, elle va se poursuivre encore pour la rentrée 2014, mais grâce à une négociation engagée depuis de longs mois avec l’Education nationale, la Polynésie française ne se verra affecter qu’une quarantaine de suppression de postes dans le premier degré –au lieu des 60 envisagées en octobre dernier- ; dans le secondaire seuls sept postes sont supprimés au lieu des 30 envisagés. «Notre taux d’encadrement des enseignants par rapport aux élèves est supérieur à celui de la métropole dans le premier degré, mais nous nous devons d’assurer la présence de l’enseignement partout, c’est l’une des caractéristique de notre territoire qui est vaste. En revanche, dans le secondaire, notre ratio d’encadrement est comparable, voire même moins confortable, que dans certaines régions de France, pourtant là encore, nous avons des établissements très excentrés» soulignait encore Michel Leboucher.
Pas de postes en surnombre au ministère
Le ministre de l’éducation Michel Leboucher a tenu à répondre aux propos du vice-recteur publiés dans un quotidien la semaine dernière. Il s’insurge notamment contre les remarques de postes administratifs en surnombre au ministère local de l’éducation. «Les propos du vice-recteur sur le nombre d’employés au ministère sont faux. C’est une forme d’attaque sur l’utilisation des moyens administratifs, alors que nous sommes en train de restructurer la DES et la DEP depuis 2013, pour réduire les emplois, ce qui sera achevé à la fin de l’année 2014 (…) Il est inacceptable de voir un haut fonctionnaire d’Etat sortir ainsi de sa réserve alors qu’avec son statut d’autonomie, la Polynésie doit se gouverner librement».
Le ministre de l’éducation Michel Leboucher a tenu à répondre aux propos du vice-recteur publiés dans un quotidien la semaine dernière. Il s’insurge notamment contre les remarques de postes administratifs en surnombre au ministère local de l’éducation. «Les propos du vice-recteur sur le nombre d’employés au ministère sont faux. C’est une forme d’attaque sur l’utilisation des moyens administratifs, alors que nous sommes en train de restructurer la DES et la DEP depuis 2013, pour réduire les emplois, ce qui sera achevé à la fin de l’année 2014 (…) Il est inacceptable de voir un haut fonctionnaire d’Etat sortir ainsi de sa réserve alors qu’avec son statut d’autonomie, la Polynésie doit se gouverner librement».
Faa’a en REP + à la rentrée 2014
Ce qui a été convenu à la fin de l’année 2013 avec le ministère de l’Education nationale va se mettre en place. La création des réseaux d’éducation prioritaire (REP +) qui remplacent les anciennes zones d’éducation prioritaire va permettre un déploiement de ce dispositif sur notre territoire. A la rentrée 2014, seule la commune de Faa’a sera concernée par ce nouveau système qui doit donner plus de moyens aux établissements concernés. Le réseau REP + polynésien se renforcera à la rentrée scolaire 2015 avec 11 nouveaux secteurs qui restent à définir précisément. «C’est un travail qui se mène en partenariat avec le Vice-rectorat depuis plusieurs mois et qui va permettre de déployer les réseaux d’éducation prioritaire jusque dans les archipels» a expliqué le ministre de l’éducation de Polynésie, Michel Leboucher.
Ce qui a été convenu à la fin de l’année 2013 avec le ministère de l’Education nationale va se mettre en place. La création des réseaux d’éducation prioritaire (REP +) qui remplacent les anciennes zones d’éducation prioritaire va permettre un déploiement de ce dispositif sur notre territoire. A la rentrée 2014, seule la commune de Faa’a sera concernée par ce nouveau système qui doit donner plus de moyens aux établissements concernés. Le réseau REP + polynésien se renforcera à la rentrée scolaire 2015 avec 11 nouveaux secteurs qui restent à définir précisément. «C’est un travail qui se mène en partenariat avec le Vice-rectorat depuis plusieurs mois et qui va permettre de déployer les réseaux d’éducation prioritaire jusque dans les archipels» a expliqué le ministre de l’éducation de Polynésie, Michel Leboucher.
