A l’invitation de l’Electricité de Tahiti, 150 auditeurs ont participé, vendredi matin 4 mai, à l’hôtel Méridien, au cinquième séminaire d’information sur la DICT, la Déclaration d’intention de commencement de travaux. Cette opération de sensibilisation aux normes de sécurité et d’information s’est adressée aux professionnels de travaux et représentants des collectivités publiques, qui sont amenés à programmer ou effectuer des travaux à proximité de réseaux d’énergie.
Toute entreprise ou particulier doit, à Tahiti et dans les îles, avant d’entreprendre des travaux et par mesure de sécurité, adresser une DICT aux exploitants d’ouvrages de transport d’énergie concernés.
Ce document a pour objet de demander aux exploitants l’implantation précise de leurs réseaux et, le cas échéant, leurs recommandations ou prescriptions techniques avant d’entreprendre des travaux à proximité de leurs réseaux souterrains, aériens ou subaquatiques, situés sur le domaine public ou privé.
La démarche semble dictée par le bon sens, compte tenu de la nature des risques encourus en cas de problème. « Fort heureusement les accidents sont relativement rares », se réjouit Hervé Dubost-Martin, le Pdg du groupe EDT tout en soulignant que «Lorsqu’il s’agit de la vie humaine, c’est toujours trop : notre objectif c’est zéro défaut ».
Au plan réglementaire, le Code du Travail Polynésien du 7 juin 2011 définit également les mesures de sécurité réglementaires que doit observer l’employeur lors de l'exécution de travaux au voisinage de lignes, canalisations et installations électriques.
Mercredi matin, les présentations ont abordé la réglementation en vigueur, les modes opératoires à respecter, le rappel des risques électriques et les statistiques d'incidents.
L’EDT organise de tels séminaires d’information et de sensibilisation tous les deux ans à Tahiti depuis une dizaine d’année. Des équipes se déplacent régulièrement dans les îles pour relayer ce même message.
Toute entreprise ou particulier doit, à Tahiti et dans les îles, avant d’entreprendre des travaux et par mesure de sécurité, adresser une DICT aux exploitants d’ouvrages de transport d’énergie concernés.
Ce document a pour objet de demander aux exploitants l’implantation précise de leurs réseaux et, le cas échéant, leurs recommandations ou prescriptions techniques avant d’entreprendre des travaux à proximité de leurs réseaux souterrains, aériens ou subaquatiques, situés sur le domaine public ou privé.
La démarche semble dictée par le bon sens, compte tenu de la nature des risques encourus en cas de problème. « Fort heureusement les accidents sont relativement rares », se réjouit Hervé Dubost-Martin, le Pdg du groupe EDT tout en soulignant que «Lorsqu’il s’agit de la vie humaine, c’est toujours trop : notre objectif c’est zéro défaut ».
Au plan réglementaire, le Code du Travail Polynésien du 7 juin 2011 définit également les mesures de sécurité réglementaires que doit observer l’employeur lors de l'exécution de travaux au voisinage de lignes, canalisations et installations électriques.
Mercredi matin, les présentations ont abordé la réglementation en vigueur, les modes opératoires à respecter, le rappel des risques électriques et les statistiques d'incidents.
L’EDT organise de tels séminaires d’information et de sensibilisation tous les deux ans à Tahiti depuis une dizaine d’année. Des équipes se déplacent régulièrement dans les îles pour relayer ce même message.
INTERVIEW : Hervé Dubost-Martin est PDG du groupe EDT, GDF SUEZ.
Tahiti infos : Quel message souhaitez-vous faire passer par le biais de ce séminaire DICT ?
Hervé Dubost-Martin : Ce séminaire s’adresse à des hommes de l’art, essentiellement des entreprises de travaux et des maîtres d’ouvrages, qui peuvent être amenés à conduire des opérations de travaux à proximité des réseaux électriques. On s’adresse donc à un public de professionnels. On a invité cette année 175 personnes, 155 ont répondu positivement, ce qui atteste de l’intérêt de ce type d’informations.
Cela concerne la prévention et la sécurité des usagers, et de l’ensemble de la population qui peut être confronté à des situations de risques si des travaux sont conduits à proximité des réseaux d’énergie sans respects des règles de sécurité.
Tahiti infos : Constate-t-on en Polynésie une exposition particulière à ces risques ?
Hervé Dubost-Martin : Fort heureusement les accidents sont relativement rares. Par contre, on peut constater que le nombre de situations est encore trop important dans lesquelles la réglementation n’est pas suffisamment respectée, et pour lesquelles on est mis devant le fait accompli de travaux qui se déroulent sans que l’exploitant ait été prévenu. Il faut bien voir que l’enjeu est vital : un conducteur d’engin qui fouille sans respecter les règles de sécurité et rencontre un réseau électrique, risque sa vie. Il y a d’ailleurs eu un cas de décès dans ces circonstances, en Polynésie par le passé. On a connu également dans une île, il y a une dizaine d’année, le cas d’un enfant électrocuté, parce qu’une situation de risque avait été créée lors de travaux menés sans prévenir l’exploitant. Lorsqu’il s’agit de la vie humaine, c’est toujours trop : notre objectif c’est zéro défaut.
Tahiti infos : Quel message souhaitez-vous faire passer par le biais de ce séminaire DICT ?
Hervé Dubost-Martin : Ce séminaire s’adresse à des hommes de l’art, essentiellement des entreprises de travaux et des maîtres d’ouvrages, qui peuvent être amenés à conduire des opérations de travaux à proximité des réseaux électriques. On s’adresse donc à un public de professionnels. On a invité cette année 175 personnes, 155 ont répondu positivement, ce qui atteste de l’intérêt de ce type d’informations.
Cela concerne la prévention et la sécurité des usagers, et de l’ensemble de la population qui peut être confronté à des situations de risques si des travaux sont conduits à proximité des réseaux d’énergie sans respects des règles de sécurité.
Tahiti infos : Constate-t-on en Polynésie une exposition particulière à ces risques ?
Hervé Dubost-Martin : Fort heureusement les accidents sont relativement rares. Par contre, on peut constater que le nombre de situations est encore trop important dans lesquelles la réglementation n’est pas suffisamment respectée, et pour lesquelles on est mis devant le fait accompli de travaux qui se déroulent sans que l’exploitant ait été prévenu. Il faut bien voir que l’enjeu est vital : un conducteur d’engin qui fouille sans respecter les règles de sécurité et rencontre un réseau électrique, risque sa vie. Il y a d’ailleurs eu un cas de décès dans ces circonstances, en Polynésie par le passé. On a connu également dans une île, il y a une dizaine d’année, le cas d’un enfant électrocuté, parce qu’une situation de risque avait été créée lors de travaux menés sans prévenir l’exploitant. Lorsqu’il s’agit de la vie humaine, c’est toujours trop : notre objectif c’est zéro défaut.
