Sydney, Australie | AFP | mercredi 01/08/2017 - Au coeur de l’hiver, l'Australie a connu son mois de juillet le plus chaud depuis que les températures ont commencé à y être enregistrées, il y a 107 ans, selon le dernier rapport du bureau de la météorologie (BOM).
Le rapport, publié mardi, indique que "la moyenne nationale des températures maximum a été de loin la plus haute jamais enregistrée en juillet, avec 2,62°C au-dessus de la normale, soit 0,66°C de plus que le précédent record établi en 1975".
Une réalité difficile pour les agriculteurs du pays, particulièrement les producteurs de cultures hivernales déjà confrontés à un mois de juin très sec avec un fort taux d’évaporation des sols. En Australie-Occidentale par exemple, le blé de la Wheatbelt, assoiffé, a bien du mal à germer.
Selon le rapport du BOM, la moitié nord du pays a été la plus touchée par cette vague de chaleur inhabituelle: dans les Etats du Queensland, du Territoire du Nord et de l’Australie-Occidentale, le mercure a atteint en juillet des niveaux inédits. Dans certaines de ces régions (notamment au sud du Territoire du Nord), la moyenne des températures maximales a surpassé la normale de 3°C.
Les précipitations enregistrées en juillet ont été inférieures à la moyenne dans la majeure partie de l’Australie méridionale, indique aussi le rapport du BOM. La sécheresse observée en juin a persisté sur la quasi-totalité de l’Etat de La Nouvelle-Galles du Sud, qui a enregistré son mois de juillet le plus sec depuis 2002. Les régions agricoles de l'Australie-Méridionale ont toutefois été relativement épargnées, avec une moyenne de pluies proche des normales.
À l’origine de la douceur exceptionnelle de cet hiver austral, la présence d’un anticyclone ayant empêché les fronts froids de se déplacer du Victoria et de la Nouvelle-Galles du Sud vers le nord du pays.
Interrogé par le groupe médiatique ABC (Australian Broadcasting Corporation), Greg Browning, météorologue au BOM, a qualifié la situation de "signal d’alerte au réchauffement climatique, similaire à ceux qui retentissent en sourdine partout dans le monde".
Selon les prévisions du BOM pour le trimestre août-octobre, les agriculteurs australiens ont quelques raisons de s’inquiéter. Malgré la neutralité actuelle d’El Niño et du Dipole de l’Océan indien -deux phénomènes pouvant avoir une grande influence sur le climat australien à cette période –la fin de l’hiver et le début du printemps s’annoncent plus chauds et plus secs qu’en temps normal sur la majeure partie du pays.
Le rapport, publié mardi, indique que "la moyenne nationale des températures maximum a été de loin la plus haute jamais enregistrée en juillet, avec 2,62°C au-dessus de la normale, soit 0,66°C de plus que le précédent record établi en 1975".
Une réalité difficile pour les agriculteurs du pays, particulièrement les producteurs de cultures hivernales déjà confrontés à un mois de juin très sec avec un fort taux d’évaporation des sols. En Australie-Occidentale par exemple, le blé de la Wheatbelt, assoiffé, a bien du mal à germer.
Selon le rapport du BOM, la moitié nord du pays a été la plus touchée par cette vague de chaleur inhabituelle: dans les Etats du Queensland, du Territoire du Nord et de l’Australie-Occidentale, le mercure a atteint en juillet des niveaux inédits. Dans certaines de ces régions (notamment au sud du Territoire du Nord), la moyenne des températures maximales a surpassé la normale de 3°C.
Les précipitations enregistrées en juillet ont été inférieures à la moyenne dans la majeure partie de l’Australie méridionale, indique aussi le rapport du BOM. La sécheresse observée en juin a persisté sur la quasi-totalité de l’Etat de La Nouvelle-Galles du Sud, qui a enregistré son mois de juillet le plus sec depuis 2002. Les régions agricoles de l'Australie-Méridionale ont toutefois été relativement épargnées, avec une moyenne de pluies proche des normales.
À l’origine de la douceur exceptionnelle de cet hiver austral, la présence d’un anticyclone ayant empêché les fronts froids de se déplacer du Victoria et de la Nouvelle-Galles du Sud vers le nord du pays.
Interrogé par le groupe médiatique ABC (Australian Broadcasting Corporation), Greg Browning, météorologue au BOM, a qualifié la situation de "signal d’alerte au réchauffement climatique, similaire à ceux qui retentissent en sourdine partout dans le monde".
Selon les prévisions du BOM pour le trimestre août-octobre, les agriculteurs australiens ont quelques raisons de s’inquiéter. Malgré la neutralité actuelle d’El Niño et du Dipole de l’Océan indien -deux phénomènes pouvant avoir une grande influence sur le climat australien à cette période –la fin de l’hiver et le début du printemps s’annoncent plus chauds et plus secs qu’en temps normal sur la majeure partie du pays.