Le remaniement de ce 30 juillet marque un tournant discret mais significatif pour le gouvernement Brotherson avec le départ de Nahema Temarii. Pas une démission, mais un arrêté de fin de fonctions signé par le président lui-même. Une sortie contrainte, pour une figure pourtant centrale de la première équipe gouvernementale.
Lors de son arrivée en mai 2023, elle incarnait la volonté affirmée d’un Moetai Brotherson voulant rajeunir les visages du pouvoir. Aux côtés d’autres personnalités choisies pour incarner le renouveau, elle faisait partie de ce “casting” audacieux, destiné à rompre avec les usages anciens, incarner l’avenir dans toute sa fraîcheur. Si plusieurs de ces profils novices ont peiné à endosser la fonction ministérielle, elle, au contraire, a su imposer son style, sa légitimité et son engagement, en particulier auprès de la jeunesse.
Et c’est là toute l’ironie. Car c’est au nom de cette jeunesse qu’elle a servi, et c’est aussi à cause de son entourage personnel qu’elle quitte aujourd’hui le gouvernement. Son compagnon, selon des sources concordantes issues du monde sportif et politique, est connu pour des comportements violents et des liens présumés avec le monde de l’ice. Cette sphère privée qui déborde sur la sphère publique a rendu l’équation intenable. D’autant plus pour une ministre déléguée à la prévention contre la délinquance. Comment incarner l’exemplarité quand on vit, bon gré mal gré, à proximité d’un terrain miné ?
L’affaire fait tache, évidemment. Et Brotherson, en stratège, a dû sacrifier une de ses pièces maîtresses de l’échiquier gouvernemental pour éviter que le soupçon ne contamine l’ensemble de son équipe. Nahema Temarii ne tombe pas pour ses actes, mais pour ceux d’un proche. C’est injuste, peut-être. Nécessaire, sûrement. Mais c’est surtout un signal : en politique, l’exemplarité ne tolère pas les zones grises. Question de com’. Maintenant, une chose est sûre : la Polynésie française attend plus que de la com’. Elle attend des actes et une ligne claire.
Lors de son arrivée en mai 2023, elle incarnait la volonté affirmée d’un Moetai Brotherson voulant rajeunir les visages du pouvoir. Aux côtés d’autres personnalités choisies pour incarner le renouveau, elle faisait partie de ce “casting” audacieux, destiné à rompre avec les usages anciens, incarner l’avenir dans toute sa fraîcheur. Si plusieurs de ces profils novices ont peiné à endosser la fonction ministérielle, elle, au contraire, a su imposer son style, sa légitimité et son engagement, en particulier auprès de la jeunesse.
Et c’est là toute l’ironie. Car c’est au nom de cette jeunesse qu’elle a servi, et c’est aussi à cause de son entourage personnel qu’elle quitte aujourd’hui le gouvernement. Son compagnon, selon des sources concordantes issues du monde sportif et politique, est connu pour des comportements violents et des liens présumés avec le monde de l’ice. Cette sphère privée qui déborde sur la sphère publique a rendu l’équation intenable. D’autant plus pour une ministre déléguée à la prévention contre la délinquance. Comment incarner l’exemplarité quand on vit, bon gré mal gré, à proximité d’un terrain miné ?
L’affaire fait tache, évidemment. Et Brotherson, en stratège, a dû sacrifier une de ses pièces maîtresses de l’échiquier gouvernemental pour éviter que le soupçon ne contamine l’ensemble de son équipe. Nahema Temarii ne tombe pas pour ses actes, mais pour ceux d’un proche. C’est injuste, peut-être. Nécessaire, sûrement. Mais c’est surtout un signal : en politique, l’exemplarité ne tolère pas les zones grises. Question de com’. Maintenant, une chose est sûre : la Polynésie française attend plus que de la com’. Elle attend des actes et une ligne claire.





































