L’adoption du budget du pays, une belle occasion offerte aux locataires de l’hémicycle de notre Assemblée de Polynésie française pour brandir pour la nième fois le spectre d’un renversement de gouvernement.
Dans ce contexte, il est bien difficile pour les chefs d’entreprise de pouvoir aborder l’année 2011 avec sérénité alors que les effets de la récession économique sur certains secteurs jugés prioritaires et sinistrés ont pu jusqu’à présent être atténués par des dispositifs d’aides à l’emploi. L’absence de budget voté pour le pays risque de fragiliser une nouvelle fois les comptes d’exploitation.
En effet, c’est principalement le cas pour les secteurs de la construction, de l’hôtellerie, du gardiennage et du nettoyage réputés comme pourvoyeurs de nombreux emplois exigeant peu ou pas de qualification. Au-delà du fait qu’ils soient déjà fortement impactés par une réduction de leurs volumes d’affaires, s’ajoutent les retards inacceptables de la commande publique 2011 et pour certains les incidents de paiement de l’IME mais également à une diminution annoncée du DARSE de l’ordre de 30%. Chute d’activité et surcharge de la masse salariale : il est à craindre que cette situation pèse à nouveau sur l’emploi salarié.
Et que dire du budget 2011 de la Protection Sociale Généralisée que les professionnels de santé, les représentants des salariés et les représentants des entreprises, dans leur très grande majorité, ont réussi à mettre à l’équilibre mais que quelques représentants, qui en leur temps, ont soutenu les mesures proposées, écartent aujourd’hui.
Comment dans ces conditions donner confiance aux quelques investisseurs qui pourraient encore s’intéresser à l’économie polynésienne en l’absence de perspectives de développement et de stabilité.
Lorsque la machine économique se sera arrêtée, il sera encore plus difficile de remonter la pente.
Force est de constater que notre pays marche à deux vitesses et que les jeux de pouvoir vont dans le sens contraire des intérêts de ses habitants.
Luc TAPETA-SERVONNAT
Président
Dans ce contexte, il est bien difficile pour les chefs d’entreprise de pouvoir aborder l’année 2011 avec sérénité alors que les effets de la récession économique sur certains secteurs jugés prioritaires et sinistrés ont pu jusqu’à présent être atténués par des dispositifs d’aides à l’emploi. L’absence de budget voté pour le pays risque de fragiliser une nouvelle fois les comptes d’exploitation.
En effet, c’est principalement le cas pour les secteurs de la construction, de l’hôtellerie, du gardiennage et du nettoyage réputés comme pourvoyeurs de nombreux emplois exigeant peu ou pas de qualification. Au-delà du fait qu’ils soient déjà fortement impactés par une réduction de leurs volumes d’affaires, s’ajoutent les retards inacceptables de la commande publique 2011 et pour certains les incidents de paiement de l’IME mais également à une diminution annoncée du DARSE de l’ordre de 30%. Chute d’activité et surcharge de la masse salariale : il est à craindre que cette situation pèse à nouveau sur l’emploi salarié.
Et que dire du budget 2011 de la Protection Sociale Généralisée que les professionnels de santé, les représentants des salariés et les représentants des entreprises, dans leur très grande majorité, ont réussi à mettre à l’équilibre mais que quelques représentants, qui en leur temps, ont soutenu les mesures proposées, écartent aujourd’hui.
Comment dans ces conditions donner confiance aux quelques investisseurs qui pourraient encore s’intéresser à l’économie polynésienne en l’absence de perspectives de développement et de stabilité.
Lorsque la machine économique se sera arrêtée, il sera encore plus difficile de remonter la pente.
Force est de constater que notre pays marche à deux vitesses et que les jeux de pouvoir vont dans le sens contraire des intérêts de ses habitants.
Luc TAPETA-SERVONNAT
Président
