Le Centre d’hygiène et de salubrité publique (CHSP) dévoilait son rapport annuel, sur la qualité des eaux destinées à la consommation humaine, jeudi 8 mars.
Globalement, en Polynésie française, les eaux de consommation de sept communes ont été mesurées 100% potables lors des diverses analyses qualitatives effectuées en 2011, en bout de réseau hydraulique : Papeete, Bora Bora, Arue, Huahine, Faa’a, Rikitea ; et à Moorea sur le réseau Temae. Aussi, 32% de la population peut se féliciter d’avoir une eau de robinet irréprochable. Pour les autres, c’est selon.
Globalement, en Polynésie française, les eaux de consommation de sept communes ont été mesurées 100% potables lors des diverses analyses qualitatives effectuées en 2011, en bout de réseau hydraulique : Papeete, Bora Bora, Arue, Huahine, Faa’a, Rikitea ; et à Moorea sur le réseau Temae. Aussi, 32% de la population peut se féliciter d’avoir une eau de robinet irréprochable. Pour les autres, c’est selon.
Le classement 2010 et 2011
Mais dans l’ensemble, les analyses montrent une amélioration sensible en comparaison avec le même bilan sur 2010, où seules les communes de Bora Bora et Papeete étaient irréprochables. En 2000, peu après que les autorités sanitaires aient décidé de se pencher systématiquement sur la qualité des eaux de consommation, seule Papeete servait une eau potable sa population.
Le rapport 2011, sur la qualité des eaux destinées à la consommation humaine, est établie sur la base des analyses effectuées par le CHSP et à partir des mesures d’autocontrôles effectuées par les communes et les organismes (Syndicat intercommunal Te Oropaa, SPEA). Il détaille la potabilité des eaux en fonction des critères physico-chimiques et bactériologiques fixés par l’arrêté n°1639 CM.
Sur 30 communes, 142 points de contrôle sur les réseaux publics de distribution ont fait l’objet de 1.490 analyses sur 2011. La nature de l’eau de 93% de la population polynésienne a ainsi été vérifiée.
Ce bilan met également en relief les mauvais élèves qui prodiguent à leur population une eau non traitée et non analysée (Teva i Uta ; Hitia’a o te ra) ou une eau traitée mais non potable (Paea ; Taiarapu ouest et est ; Hao).
Neuf fontaines publiques ont également été testées. Et globalement, il est peu recommandé d’aller s’y abreuver ; même lorsque l’eau semble issue de la roche. Seule celle de Temae est potable.
Sur 30 communes, 142 points de contrôle sur les réseaux publics de distribution ont fait l’objet de 1.490 analyses sur 2011. La nature de l’eau de 93% de la population polynésienne a ainsi été vérifiée.
Ce bilan met également en relief les mauvais élèves qui prodiguent à leur population une eau non traitée et non analysée (Teva i Uta ; Hitia’a o te ra) ou une eau traitée mais non potable (Paea ; Taiarapu ouest et est ; Hao).
Neuf fontaines publiques ont également été testées. Et globalement, il est peu recommandé d’aller s’y abreuver ; même lorsque l’eau semble issue de la roche. Seule celle de Temae est potable.
