Tahiti le 9 mai 2025.
Depuis le mois de mars ça trotte dans la tête du ministre de l’Économie, des Finances et du Budget, Warren Dexter : La mise en place d’une TVA à 1% sur les produits vendus dans les archipels autre que celui de la Société. Une mesure qui serait indolore pour les finances du Pays, qui rappelons-le, avec le soutien accru de la hausse des prix à la consommation, se portent très bien.
À l’occasion de la séance de l’assemblée de la Polynésie française de ce mardi, le ministre a donc confié à nos confrères de Radio 1 que cette mesure serait prochainement présentée afin d’être appliquée dès l’année 2026. Cette dernière ne toucherait évidemment pas les PPN ni les produits nocifs pour la santé comme l’alcool, le tabac ou encore les produits sucrés.
L’objectif du gouvernement est double. Faire baisser le coût de la vie, et faire un appel du pieds aux investisseurs. Un objectif a priori louable, mais juridiquement boiteux, malgré tout, puisqu’il ne règle pas le problème de la différence du coût de la vie dans les archipels éloignés du centre névralgique de la Polynésie, à savoir Tahiti.
En effet, la question se pose désormais de la justification de pouvoir faire appliquer une TVA différenciée sur des produits identiques au sein d’un même territoire. Au grand dam de certains élus indépendantistes qui brandissent un projet de constitution pondu sans concertation de la population, la Polynésie française n’est pas un état fédéral et il est donc compliqué, voire impossible, d’avoir une TVA différente sur les savates, les chemises ou les shampooings, que l’on soit résident de Faa’a ou de Rikitea.
Une erreur d’appréciation donc pour le gouvernement qui prend le problème en bout de chaîne et qui s’expose à un nouveau recours devant le Conseil d’État, ce qui, au passage, permettra d’alimenter la machine à détestation de la France et fournira une aubaine pour les indépendantistes à quelques mois des élections municipales.
Une TVA à 1% pour les archipels autres que celui de la Société est donc une fausse bonne idée, à moins de considérer que le Smic ne s’applique pas de la même façon à Papeete qu’à Hao, que les cotisations CPS sont aussi différentes à Arue qu’à Ua Pou et que le prix du billet d’avion n’est pas le même dans un sens que dans l’autre.
En revanche, un subventionnement massif du transport de ces produits vers les îles pourrait, sans rupture d’égalité devant la taxe, régler en partie le problème.
Depuis le mois de mars ça trotte dans la tête du ministre de l’Économie, des Finances et du Budget, Warren Dexter : La mise en place d’une TVA à 1% sur les produits vendus dans les archipels autre que celui de la Société. Une mesure qui serait indolore pour les finances du Pays, qui rappelons-le, avec le soutien accru de la hausse des prix à la consommation, se portent très bien.
À l’occasion de la séance de l’assemblée de la Polynésie française de ce mardi, le ministre a donc confié à nos confrères de Radio 1 que cette mesure serait prochainement présentée afin d’être appliquée dès l’année 2026. Cette dernière ne toucherait évidemment pas les PPN ni les produits nocifs pour la santé comme l’alcool, le tabac ou encore les produits sucrés.
L’objectif du gouvernement est double. Faire baisser le coût de la vie, et faire un appel du pieds aux investisseurs. Un objectif a priori louable, mais juridiquement boiteux, malgré tout, puisqu’il ne règle pas le problème de la différence du coût de la vie dans les archipels éloignés du centre névralgique de la Polynésie, à savoir Tahiti.
En effet, la question se pose désormais de la justification de pouvoir faire appliquer une TVA différenciée sur des produits identiques au sein d’un même territoire. Au grand dam de certains élus indépendantistes qui brandissent un projet de constitution pondu sans concertation de la population, la Polynésie française n’est pas un état fédéral et il est donc compliqué, voire impossible, d’avoir une TVA différente sur les savates, les chemises ou les shampooings, que l’on soit résident de Faa’a ou de Rikitea.
Une erreur d’appréciation donc pour le gouvernement qui prend le problème en bout de chaîne et qui s’expose à un nouveau recours devant le Conseil d’État, ce qui, au passage, permettra d’alimenter la machine à détestation de la France et fournira une aubaine pour les indépendantistes à quelques mois des élections municipales.
Une TVA à 1% pour les archipels autres que celui de la Société est donc une fausse bonne idée, à moins de considérer que le Smic ne s’applique pas de la même façon à Papeete qu’à Hao, que les cotisations CPS sont aussi différentes à Arue qu’à Ua Pou et que le prix du billet d’avion n’est pas le même dans un sens que dans l’autre.
En revanche, un subventionnement massif du transport de ces produits vers les îles pourrait, sans rupture d’égalité devant la taxe, régler en partie le problème.