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Du nu masculin et féminin de toute beauté…


Ouvert à toutes les formes d'art, Lucien Pesquié est passionné par la culture polynésienne.
Ouvert à toutes les formes d'art, Lucien Pesquié est passionné par la culture polynésienne.
PAPEETE, le 6 juin 2016 - Du 6 au 11 juin, "Rua Mata - Regards croisés" est la première exposition qui regroupera uniquement du nu masculin et féminin. Les deux photographes Verner Degray et Lucien Pesquié nous offrent deux visions artistiques de toute beauté.


Pour la première fois en Polynésie, l'exposition "Rua Mata" regroupera le nu artistique masculin et féminin au travers du regard de deux photographes professionnels, qui résident depuis longue date au fenua. Environ 80 œuvres d'un esthétisme abouti seront ainsi dévoilées à la salle Muriavai.

Inspiré par le travail de David Hamilton, Ruven Afanador, François Rousseau ou encore Jean-Baptiste Mondino et Olivier Ciappa, Verner Degray a été élu meilleur photographe 2015 par "Advocate magazine". Reconnu dans le milieu, il expose également à Las Vegas et Los Angeles, où il prépare d’autres projets. Du 6 au 11 juin, il présentera des photos en noir et blanc. Il explique : "Ma démarche artistique consiste à suivre mon feeling et je choisis des sujets qui me motivent. J'ai par ailleurs des modèles stars, à l'instar de Luc, par exemple. J'aime la beauté des corps mais c'est avant tout la recherche esthétique qui me guide dans mon travail."

Verner Degray a été élu meilleur photographe 2015 par "Advocate magazine".
Verner Degray a été élu meilleur photographe 2015 par "Advocate magazine".

Lucien Pesquié est, quant à lui, l'un des plus anciens photographes de la place. "Passionné par la culture polynésienne, cela fait une trentaine d'années que je suis notamment le Heiva et le Hura Tapairu. Outre la danse, j'affectionne toutes les formes d'art du fenua. Je suis également en train de préparer un livre sur le tatouage", confie l'artiste, qui a été en outre été chargé de production pour "Thalassa" et a collaboré avec Bleu Lagon Productions. Et de poursuivre : "J'aime les subtilités et les émotions dégagées par le corps des vahine. Mes œuvres sont en sépia et toutes inédites. Elles feront d'ailleurs l'objet d'un prochain livre."

Un hommage de toute beauté à la sensualité, à ne pas manquer !

Infos pratiques

Du 6 au 11 juin
Vernissage mardi 7 juin, à 18 heures
Salle Muriavai (Maison de la culture)


Rédigé par Dominique Schmitt le Lundi 6 Juin 2016 à 14:56 | Lu 5142 fois