Jean-Philippe Broyart, avocat de l'association Enfance et partage, espère que le procès permettra de "déterminer si l'Etat a joué son rôle de protecteur,".
Douai, France | AFP | lundi 05/10/2020 - Le procès du beau-père et de la mère de la petite Mélinda, morte ébouillantée à 19 mois en 2016 après des mois de mauvais traitements, s'est ouvert lundi devant les assises du Nord, à Douai.
Accusé de lui avoir sciemment versé de l'eau brûlante sur le corps, le compagnon de la mère de la fillette, Jason Odin, 21 ans au moment des faits, est jugé pour "torture ou acte de barbarie ayant entraîné la mort" et encourt la réclusion à perpétuité.
Coups, bains glacés, seau d'excréments de chiens versé sur l'enfant: le jeune homme est également soupçonné d'avoir maltraité Mélinda pendant des mois, après sa rencontre avec Ana Maria Barbosa De Sousa.
Cette femme, âgée 31 ans à l'époque, est jugée pour ne pas avoir empêché les agissements de son compagnon et avoir privé son enfant de soins, lors de cette nuit fatale comme les mois précédents.
L'homme qui hébergeait le couple est poursuivi, lui, pour s'être abstenu de secourir l'enfant. Il avait été condamné par le passé pour viol sur sa nièce mineure.
Le 18 mai 2016, vers 14H30, Mélinda, 19 mois, décédait dans un pavillon de Neuf-Mesnil (Nord), brûlée à 80% et après une longue agonie. La veille au soir, un bain lui avait été infligé à l'eau presque bouillante.
A l'ouverture du procès, l'accusé, jeune homme frêle en chemise blanche, a plaidé non-coupable des actes de barbarie comme des violences habituelles sur la fillette mais coupable de ne pas lui avoir porté secours.
Au cours de l'instruction, il a changé plusieurs fois de version, évoquant tour à tour un accident, l'intervention de son hébergeur et la responsabilité de la mère
Partiellement dissimulée derrière ses cheveux tombant devant son visage, celle-ci a plaidé non-coupable.
Face aux accusés: le père de Mélinda, ses grands-parents paternels et maternels, et deux associations de protection de l'enfance qui s'interrogent sur "l'absence de réaction" des services sociaux.
Car la mère a déjà été condamnée pour maltraitance sur une autre enfant, sa fille Joulia, morte en 2013 des coups portés par son parrain. A la mort de Mélinda, elle était mise en examen dans ce dossier.
Elle avait conçu Mélinda avec le père de Joulia alors qu'ils étaient sous contrôle judiciaire et avaient l'interdiction de se voir. Leurs deux autres enfants étaient placés.
L'accusée encourt 30 ans de réclusion criminelle, leur hébergeur cinq ans d'emprisonnement. Le verdict est attendu lundi 12 octobre.
Accusé de lui avoir sciemment versé de l'eau brûlante sur le corps, le compagnon de la mère de la fillette, Jason Odin, 21 ans au moment des faits, est jugé pour "torture ou acte de barbarie ayant entraîné la mort" et encourt la réclusion à perpétuité.
Coups, bains glacés, seau d'excréments de chiens versé sur l'enfant: le jeune homme est également soupçonné d'avoir maltraité Mélinda pendant des mois, après sa rencontre avec Ana Maria Barbosa De Sousa.
Cette femme, âgée 31 ans à l'époque, est jugée pour ne pas avoir empêché les agissements de son compagnon et avoir privé son enfant de soins, lors de cette nuit fatale comme les mois précédents.
L'homme qui hébergeait le couple est poursuivi, lui, pour s'être abstenu de secourir l'enfant. Il avait été condamné par le passé pour viol sur sa nièce mineure.
Le 18 mai 2016, vers 14H30, Mélinda, 19 mois, décédait dans un pavillon de Neuf-Mesnil (Nord), brûlée à 80% et après une longue agonie. La veille au soir, un bain lui avait été infligé à l'eau presque bouillante.
A l'ouverture du procès, l'accusé, jeune homme frêle en chemise blanche, a plaidé non-coupable des actes de barbarie comme des violences habituelles sur la fillette mais coupable de ne pas lui avoir porté secours.
Au cours de l'instruction, il a changé plusieurs fois de version, évoquant tour à tour un accident, l'intervention de son hébergeur et la responsabilité de la mère
Partiellement dissimulée derrière ses cheveux tombant devant son visage, celle-ci a plaidé non-coupable.
Face aux accusés: le père de Mélinda, ses grands-parents paternels et maternels, et deux associations de protection de l'enfance qui s'interrogent sur "l'absence de réaction" des services sociaux.
Car la mère a déjà été condamnée pour maltraitance sur une autre enfant, sa fille Joulia, morte en 2013 des coups portés par son parrain. A la mort de Mélinda, elle était mise en examen dans ce dossier.
Elle avait conçu Mélinda avec le père de Joulia alors qu'ils étaient sous contrôle judiciaire et avaient l'interdiction de se voir. Leurs deux autres enfants étaient placés.
L'accusée encourt 30 ans de réclusion criminelle, leur hébergeur cinq ans d'emprisonnement. Le verdict est attendu lundi 12 octobre.