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Deux films pour célébrer le miracle de l'eau à Bora Bora


Édouard (connu pour Rai et Mana) se charge de mettre de la bonne humeur dans ce documentaire pédagogique.
Édouard (connu pour Rai et Mana) se charge de mettre de la bonne humeur dans ce documentaire pédagogique.
PAPEETE, le 18 février 2016 - Pour la Saint-Valentin et pour célébrer la relation de très longue durée entre Bora Bora et la Polynésienne des eaux, deux films ont été produits par la commune et l'entreprise. Ils célèbrent les efforts de l'île pour fournir de l'eau potable et retraiter ses eaux usées et ses déchets.

Le premier est un clip grand public nommé "Bora Bora a du cœur". Diffusé dans les avions d'Air Tahiti et les hôtels de la Perle du Pacifique, il présente la journée de cinq personnages, de la petite fille à la mama en passant par le couple de touristes ou le technicien de la Polynésienne des eaux. Les belles images, ode à la nature, à l'infrastructure hydraulique de l'île et au traitement des déchets, sont accompagnées d'une belle chanson écrite par un jeune artiste de l'île, Vehia Montaron.

L'autre production est un documentaire de 24 minutes nommé "Le cycle du cœur", plutôt destiné aux enfants, qui explique de manière pédagogique comment se passe en pratique la gestion de l'eau à Bora Bora, dont les osmoseurs qui permettent de désaliniser l'eau du lagon. Avec Edouard Malakai (Rai de Rai et Mana) dans le rôle d'un héro pas comme les autres, il va servir de support pédagogique dans les écoles. Il n'est malheureusement pas encore disponible en ligne.

Les deux productions sont nées de la collaboration entre la commune de Bora Bora et la Polynésienne des Eaux. Ils ont été réalisés par Céline Hervé-Bazin et Vincent Toulier, bien connus dans le petit monde de la production audiovisuelle polynésienne.


Yves Édouard Malakai, acteur
"Le tournage était super sympa, avec une bonne équipe. J'ai découvert Céline, je connaissais déjà Tim, le réalisateur, Vincent Toulier de son vrai nom, et l'ambiance avec toute l'équipe de la Polynésienne des Eaux était géniale. C'est mon deuxième documentaire, et passer un message plus dans la pédagogie et la sensibilisation au développement durable, dans l'environnement, j'adore.

Gaston Tong Sang, maire de Bora Bora
"Nous avons créé cette vidéo pour valoriser le travail de toute cette chaine d'équipes qui a travaillé pour amener Bora Bora à ce niveau d'équipements en matière de service public. Je pense que nous pouvons le partager pour porter un message d'espoir à d'autres communes, sensibiliser le grand public et les enfants à la gestion de cette ressource. L'eau, pour beaucoup, existe naturellement, mais pour une grande partie des îles et même du monde, le problème de l'eau reste crucial. Nous avons présenté le film en Chine à l'occasion d'une conférence internationale sur le tourisme dans les îles, et ils étaient surpris et impressionnés qu'une petite île comme Bora Bora ait pu mettre en place des solutions aux problèmes d'eau potable, d'assainissement et de gestion des déchets. Ce n'est pas du rêve, c'est un exemple de quelque chose qui marche, et nous voulons partager notre expérience.

J'applaudis des deux mains notre réalisatrice, Céline, qui a pu mettre du cœur dans cet ouvrage. On voit que l'eau apporte un élément supplémentaire à la culture, à la tradition, à l'environnement et à l'esprit d'équipe. Et à la veille de la Saint Valentin, nous célébrons le couple que nous formons avec la Polynésienne des Eaux depuis 26 ans. On s'entend bien, on anticipe et c'est un groupe puissant, bien équipés, et nous avons même reçu ensemble des prix d'innovation. On aimerait bien présenter le film au siège du groupe, parce que là-bas certains ne savent pas qu'ils ont réalisé toutes ces innovations dans une petite île du Pacifique."

Céline Hervé-Bazin, réalisatrice
"Il y a eu des défis très technique pour faire ces films. On a tous sous-estimé le travail qu'il y avait derrière. On a pas mal d'anecdotes… Par exemple un jour, notre acteur avait eu un accident avant une scène, alors qu'il y avait un magnifique coucher de soleil. Il était un peu perturbé pour la scène, on n'a rien pu garder. On a perdu les bombes de peintures alors qu'Enos était dans l'avion pour faire une grande fresque. Quand on a bouclé le montage, il y a eu une panne d'électricité et on a fini à 5h du matin… Les anecdotes habituelles d'un tournage ! Et il y avait le défi du contenu, et je pense qu'on a trouvé un bon équilibre entre les messages touristes, environnementaux et techniques. Ce n'était pas évident, mais je pense qu'on a réussi à créer un message qui parle à tous."

Rédigé par Jacques Franc de Ferrière le Jeudi 18 Février 2016 à 15:20 | Lu 1591 fois