Tahiti, le 15 mai 2025 - Les équipes de la Maison de la culture, acteurs et partenaires du Heiva i Tahiti, étaient réunis ce jeudi matin sur le Paepae a Hiro à l’occasion d’une conférence de presse pour présenter les festivités à venir. En 2025, les prix passeront la barre des 10 millions de francs, le nombre de trophées passera de 37 à 54 et les soirées seront retransmises en live payant partout dans le monde.
C’est un “événement incontournable”, insiste Vaitua Tokoragi, directeur de la Maison de la culture. Chaque année, le Heiva i Tahiti rassemble dans les tribunes de To’ata entre 30 et 35 000 spectateurs, soit plus de 10% de la population polynésienne ! “Il est un engagement collectif, un temps de célébration qui réunit chaque année des artistes passionnés et investis”, ajoute Ronny Teriipaia, ministre de la Culture.
Cette célébration culturelle est “le fruit d’une longue histoire émaillée d’interdiction, mais aussi de renaissance et de valorisation”. L’histoire du Heiva i Tahiti démarre en effet en 1881 avec un tout premier concours de chant réunissant une trentaine de groupes. Le premier concours de danse suivra en 1892. Le terme Heiva apparaîtra en 1985, Heiva i Tahiti en 2000. “Mais il faut regarder maintenant le présent et le futur de ce rendez-vous.”
Reconnaître, valoriser et motiver
Plusieurs nouveautés ont été annoncées. D’abord, chaque groupe s’est vu offrir deux sessions de quatre heures de repérage à To’ata en amont du concours. Ce qui est une première. Par ailleurs, les cahiers des prix ‘ori tahiti et hīmene tumu ont été enrichis. L’organisation a tenu à mettre davantage en lumière les artistes et en particulier les musiciens qui “n’ont pas toujours eu la reconnaissance qu’ils méritent”.
C’est un “événement incontournable”, insiste Vaitua Tokoragi, directeur de la Maison de la culture. Chaque année, le Heiva i Tahiti rassemble dans les tribunes de To’ata entre 30 et 35 000 spectateurs, soit plus de 10% de la population polynésienne ! “Il est un engagement collectif, un temps de célébration qui réunit chaque année des artistes passionnés et investis”, ajoute Ronny Teriipaia, ministre de la Culture.
Cette célébration culturelle est “le fruit d’une longue histoire émaillée d’interdiction, mais aussi de renaissance et de valorisation”. L’histoire du Heiva i Tahiti démarre en effet en 1881 avec un tout premier concours de chant réunissant une trentaine de groupes. Le premier concours de danse suivra en 1892. Le terme Heiva apparaîtra en 1985, Heiva i Tahiti en 2000. “Mais il faut regarder maintenant le présent et le futur de ce rendez-vous.”
Reconnaître, valoriser et motiver
Plusieurs nouveautés ont été annoncées. D’abord, chaque groupe s’est vu offrir deux sessions de quatre heures de repérage à To’ata en amont du concours. Ce qui est une première. Par ailleurs, les cahiers des prix ‘ori tahiti et hīmene tumu ont été enrichis. L’organisation a tenu à mettre davantage en lumière les artistes et en particulier les musiciens qui “n’ont pas toujours eu la reconnaissance qu’ils méritent”.
Le prix du meilleur orchestre (pehe tumu) devient un podium. Le podium du meilleur orchestre d’accompagnement, baptisé Teupoo Temaina, revient. Deux prix ont été ajoutés pour le concours de hīmene. Le total des récompenses pour le concours de chants et de danses passe de 52 à 60 prix, la dotation financière totale passera de 9,5 à 10,9 millions de francs.
Jusqu’à présent pour les concours, seuls les grands prix étaient accompagnés d’un trophée. Soucieux de “reconnaître pleinement le mérite des lauréats”, les organisateurs ont décidé de remettre un trophée à chacun des gagnants. Le nombre de trophées passe de 37 à 54.
Plus de 3 000 artistes
Cette année, 23 groupes sont inscrits (11 de danse et 12 de chant), soit plus de 3 000 artistes. Ils entreront en scène le 3 juillet et se relaieront jusqu’au 12 juillet. La soirée de remise des prix est prévue le 16 juillet, la première soirée des podiums le 18 et la seconde le 19 juillet.
Le ministre a saisi l’occasion de la conférence de presse de jeudi pour rendre hommage à toutes celles et ceux qui “œuvrent avec amour, force et humilité pour faire rayonner l’éclat de nos arts dans notre pays et au-delà des océans : chefs de groupes, chorégraphes, auteurs, musiciens, artisans, sportifs et bénévoles”. Rappelons que le Heiva i Tahiti est plus qu’un concours de chant et de danse. Les festivités démarrent avec le gala du conservatoire à To’ata (voir encadré) et se terminent véritablement au Musée de Tahiti et des îles avec le Nu’uroa Fest impliquant de nombreux partenaires, associations, sportifs, artisans…
Jusqu’à présent pour les concours, seuls les grands prix étaient accompagnés d’un trophée. Soucieux de “reconnaître pleinement le mérite des lauréats”, les organisateurs ont décidé de remettre un trophée à chacun des gagnants. Le nombre de trophées passe de 37 à 54.
Plus de 3 000 artistes
Cette année, 23 groupes sont inscrits (11 de danse et 12 de chant), soit plus de 3 000 artistes. Ils entreront en scène le 3 juillet et se relaieront jusqu’au 12 juillet. La soirée de remise des prix est prévue le 16 juillet, la première soirée des podiums le 18 et la seconde le 19 juillet.
Le ministre a saisi l’occasion de la conférence de presse de jeudi pour rendre hommage à toutes celles et ceux qui “œuvrent avec amour, force et humilité pour faire rayonner l’éclat de nos arts dans notre pays et au-delà des océans : chefs de groupes, chorégraphes, auteurs, musiciens, artisans, sportifs et bénévoles”. Rappelons que le Heiva i Tahiti est plus qu’un concours de chant et de danse. Les festivités démarrent avec le gala du conservatoire à To’ata (voir encadré) et se terminent véritablement au Musée de Tahiti et des îles avec le Nu’uroa Fest impliquant de nombreux partenaires, associations, sportifs, artisans…
Chaque année, entre juin et juillet, le Heiva tū’aro mā’ohi rassemble plusieurs centaines d’athlètes venus de tous les archipels et du triangle polynésiens (Nouvelle-Zélande, îles Cook, Hawaii, Rapa Nui). C’est l’un des grands rendez-vous de la fédération ‘Amuitahira’a tū’aro mā’ohi. Au programme : grimper au cocotier, lever de pierre, lancer de javelot, décorticage de noix de coco, porteurs de fruits, lutte, régates de va’a tā’ie. Les courses de porteurs de fruits auront lieu cette année le 14 juillet avenue Pouvana a Oopa juste après le défilé ; les régates de va’a tā’ie se tiendront le 21 juin à la Pointe vénus et les autres épreuves auront lieu le 12 et 13 juillet au parc Vairai. Le Heiva va’a mata’eina’a est prévu du 4 au 14 juillet avec des départs à Punaauia, Mataiaea et au parc Aorai Tini Hau.
Enoch Laughlin, le président de la fédération des sports traditionnels, a tenu à souligner les efforts de chacun. “Nous demandons aux îles de faire des sélectives avant de venir, mais aussi de prendre en charge une partie des frais. Ce qu’ils font pour venir à Tahiti et participer au Heiva !” Rimatara par exemple enverra 28 athlètes. À ce propos, le ministre a annoncé la mise en place prochainement d’un Heiva tū’aro dans tous les établissements scolaires polynésiens.
“Partie intégrante et éternelle”
Le Heiva i Tahiti ne serait rien sans les artistes et artisans qui, en amont, conçoivent et réalisent les costumes. “L’artisanat est une partie intégrante et éternelle de cet événement”, a résumé Vaiana Giraud, cheffe du service de l’artisanat. Pour autant, et malgré cette évidente importance, “le secteur est face à de grands enjeux”, a-t-elle rappelé. Et notamment, du manque de matières premières comme la nacre ou encore le bois “dont on parle peu mais qui devient problématique pour les sculpteurs”, et de la transmission. “Il nous faut consolider tout un réseau économique, d’apprentissage et de formation.”
Comme chaque année un village du Heiva ouvrira ses portes aux dates du concours et permettra au public d’aller à la rencontre des artisans – ils seront près de 70 – et de leurs savoir-faire. “Cela donne le temps d’acheter des merveilles mais aussi de profiter des ateliers qui y seront proposés.”
Le Heiva i Tahiti ne serait rien sans les artistes et artisans qui, en amont, conçoivent et réalisent les costumes. “L’artisanat est une partie intégrante et éternelle de cet événement”, a résumé Vaiana Giraud, cheffe du service de l’artisanat. Pour autant, et malgré cette évidente importance, “le secteur est face à de grands enjeux”, a-t-elle rappelé. Et notamment, du manque de matières premières comme la nacre ou encore le bois “dont on parle peu mais qui devient problématique pour les sculpteurs”, et de la transmission. “Il nous faut consolider tout un réseau économique, d’apprentissage et de formation.”
Comme chaque année un village du Heiva ouvrira ses portes aux dates du concours et permettra au public d’aller à la rencontre des artisans – ils seront près de 70 – et de leurs savoir-faire. “Cela donne le temps d’acheter des merveilles mais aussi de profiter des ateliers qui y seront proposés.”
En attendant, le tahu’a Raymond Teriierooiterai Graffe se prépare pour le Umu Tī, la marche sur le feu. “Il faut en amont prévenir et préparer les dieux et déesse, lancer les appels.” Le rituel a déjà commencé. “Tu les appelles et puis un jour, tu sens leur présence.” La date de la marche a été fixée au 2 juillet, la veille du concours. “Je voulais innover cette année, d’habitude c’est une semaine avant.”
Pour connaître le programme, les horaires et tarifs des festivités du Heiva, rendez-vous en ligne : www.heiva.org
Pour connaître le programme, les horaires et tarifs des festivités du Heiva, rendez-vous en ligne : www.heiva.org