PAPEETE, mercredi 20 mars 2013. Une nouvelle Loi du Pays réglementant les aides financières aux agriculteurs a été adoptée par les élus de l’Assemblée de Polynésie française la semaine dernière. Les aides seront mieux ciblées avec des bonus pour les jeunes agriculteurs, les coopératives agricoles ou l’agriculture biologique.
Faire mieux sans dépenser plus. Depuis deux ans le ministre de l’agriculture Kalani Teixeira met en avant au sein du gouvernement Temaru les enjeux et les avantages d’un développement du secteur primaire. Mais faute d’avoir plus d’argent dans les caisses du Pays pour soutenir le secteur primaire, les techniciens du ministère de l’agriculture se sont attelés à dépoussiérer la réglementation des aides financières accordées aux agriculteurs. Et il y avait de quoi faire.
La nouvelle loi sonne le glas des aides à 100% pour l’achat de petit matériel agricole qui ont représenté jusqu’à 58% des subventions versées entre 2000 et 2010, pour un montant total de 525 millions de Fcfp. La future réglementation issue de la nouvelle Loi du Pays devrait entrer en vigueur en avril prochain : elle rationnalise le versement de subventions. Moins de ventilation peut-être, mais les aides qui seront attribuées sur critères objectifs et devant une commission ad hoc pourront être plus importantes (jusqu’à 10 millions de Fcfp) pour des projets qui tiennent vraiment la route. «Le dispositif actuel n’était pas cohérent. Certains types d’aides étaient sous-utilisées, on a vu avec les agriculteurs ce dont ils ont besoin» précise Marc Fabresse, conseiller technique au ministère de l’agriculture.
Le soutien à l’agriculture passe aussi par des majorations des subventions accordées dans certaines situations. Les jeunes agriculteurs par exemple seront privilégiés, ainsi que ceux qui pratiquent l’agriculture biologique. Enfin, le regroupement d’agriculteurs au sein de coopératives est également fortement encouragé : un autre projet de Loi du Pays est même prévu spécialement sur le sujet et sera présenté ce jeudi à l’assemblée de Polynésie. La moyenne de superficie des exploitations agricoles locales (de 2 à 2,5 hectares) encourage ces regroupements afin que les subventions pour l’achat de matériel par exemple s’appliquent pour des exploitations plus vastes. En septembre prochain, la livraison du rapport sur le recensement général agricole devrait permettre d’y voir plus clair sur la situation du secteur primaire en Polynésie. Car pour l’instant un certain flou demeure entre les 400 agriculteurs professionnels officiellement inscrits et les 6 000 familles dont les revenus dépendent d’une exploitation agricole.
Faire mieux sans dépenser plus. Depuis deux ans le ministre de l’agriculture Kalani Teixeira met en avant au sein du gouvernement Temaru les enjeux et les avantages d’un développement du secteur primaire. Mais faute d’avoir plus d’argent dans les caisses du Pays pour soutenir le secteur primaire, les techniciens du ministère de l’agriculture se sont attelés à dépoussiérer la réglementation des aides financières accordées aux agriculteurs. Et il y avait de quoi faire.
La nouvelle loi sonne le glas des aides à 100% pour l’achat de petit matériel agricole qui ont représenté jusqu’à 58% des subventions versées entre 2000 et 2010, pour un montant total de 525 millions de Fcfp. La future réglementation issue de la nouvelle Loi du Pays devrait entrer en vigueur en avril prochain : elle rationnalise le versement de subventions. Moins de ventilation peut-être, mais les aides qui seront attribuées sur critères objectifs et devant une commission ad hoc pourront être plus importantes (jusqu’à 10 millions de Fcfp) pour des projets qui tiennent vraiment la route. «Le dispositif actuel n’était pas cohérent. Certains types d’aides étaient sous-utilisées, on a vu avec les agriculteurs ce dont ils ont besoin» précise Marc Fabresse, conseiller technique au ministère de l’agriculture.
Le soutien à l’agriculture passe aussi par des majorations des subventions accordées dans certaines situations. Les jeunes agriculteurs par exemple seront privilégiés, ainsi que ceux qui pratiquent l’agriculture biologique. Enfin, le regroupement d’agriculteurs au sein de coopératives est également fortement encouragé : un autre projet de Loi du Pays est même prévu spécialement sur le sujet et sera présenté ce jeudi à l’assemblée de Polynésie. La moyenne de superficie des exploitations agricoles locales (de 2 à 2,5 hectares) encourage ces regroupements afin que les subventions pour l’achat de matériel par exemple s’appliquent pour des exploitations plus vastes. En septembre prochain, la livraison du rapport sur le recensement général agricole devrait permettre d’y voir plus clair sur la situation du secteur primaire en Polynésie. Car pour l’instant un certain flou demeure entre les 400 agriculteurs professionnels officiellement inscrits et les 6 000 familles dont les revenus dépendent d’une exploitation agricole.
