Tahiti, le 19 juin 2025 - Du 29 juin au 9 juillet 2025 se dérouleront les Mini-Jeux du Pacifique à Koror, en République des Palaos. Situé en Micronésie, ce pays composé de seize États accueillera pour la deuxième fois cette compétition, organisée tous les quatre ans. Véritable rendez-vous sportif océanien, cet événement mettra en lumière les futures étoiles des Jeux du Pacifique de Tahiti en 2027. Les Mini-Jeux rassembleront 24 pays et plus de 1 200 athlètes, qui participeront à quatorze disciplines. Notre délégation est prête à ramener des médailles et à préparer ses sportifs pour l’échéance majeure qui se profile dans deux ans au Fenua.
Le compte à rebours est lancé. Les différentes délégations sont sur le départ. Dans dix jours sera donné le coup d’envoi des 12es Mini-Jeux du Pacifique. Organisée tous les quatre ans, cette compétition s’agrandit à chaque édition. Lors des derniers Mini-Jeux de Saipan en 2022, le nombre de sports était de neuf. Il y en aura quatorze aux Palaos. Même si Tahiti ne sera représenté que dans douze disciplines, c’est une organisation de grande envergure qui est demandée au Comité olympique de Polynésie française (COPF).
Garant de la bonne marche administrative et sportive de la délégation tahitienne, le COPF s’est investi corps et âme pour que les athlètes soient dans les meilleures conditions pendant ces épreuves internationales.
“On a beaucoup de choses à faire en amont pour que les athlètes sélectionnés par les fédérations soient dans les meilleures conditions : le déplacement aux Palaos, qui n’a pas été simple car nous avons dû utiliser des vols commerciaux, les différentes démarches administratives comme les passeports à jour, les Esta, les visas... Nous organisons aussi toute la logistique sur place : hébergement, repas et rapatriement des athlètes venant de l’extérieur, comme la France, la Nouvelle-Calédonie ou l’Australie”, explique Éric Zorgnotti, directeur technique du COPF.
Pour le COPF, c’est un travail de fond qui va bien au-delà de la simple préparation. Le directeur technique poursuit : “Mon rôle est surtout d’accompagner les fédérations pour préparer au mieux nos sportifs en termes de performance. Ces Jeux seront importants pour anticiper ceux de 2027 à Tahiti, même si toutes les fédérations ne pourront pas évaluer pleinement tous leurs athlètes.”
Un test pour nos athlètes
En effet, malgré l’élargissement du nombre de disciplines, un contexte particulier vient perturber la participation de tous les athlètes à fort potentiel. “Nous serons présents dans douze disciplines sur quatorze. Cette participation permettra à certaines fédérations de se préparer pour 2027. Mais le contexte est particulier, car nous sommes en pleine période d’examens pour certains de nos jeunes espoirs. Il y a aussi des contraintes imposées par le PGC (Pacific Games Council), comme l’âge des participants, qui varie selon les disciplines. Certains de nos représentants sont blessés ou engagés dans d’autres compétitions internationales. Les résultats ne seront donc pas tous représentatifs de ce qui pourrait se passer dans deux ans. C’est une analyse que je ferai au retour de la délégation”, poursuit Éric Zorgnotti.
Malgré ces obstacles, il insiste sur l’importance pour les fédérations de jouer le jeu autant que possible afin de bien représenter la Polynésie dans cette parenthèse océanienne. “Nous avons demandé l’envoi du maximum de nos meilleurs potentiels. Il est important d’avoir une bonne image dans cette compétition : cela permettra à certains d’emmagasiner de l’expérience et de la confiance. La fédération de lutte, par exemple, revient après plusieurs années d’absence. C’est l’occasion pour elle de se jauger et de bien se préparer pour 2027.”
Se préparer, mais aussi confirmer
Plusieurs disciplines ont brillé lors des précédents Mini-Jeux et comptent bien confirmer leur statut de leaders pour montrer la qualité de leur travail. C’est le cas du volley, qui alignera quatre équipes : deux en salle et deux en beach-volley. “On va faire une revue d’effectifs plus large car nos expatriés ne seront pas là. Nous avons pris beaucoup de jeunes pour leur faire découvrir le niveau international. Ce sera pour eux une belle expérience et cela leur permettra de voir s’ils ont envie de continuer à ce niveau. Nous y allons aussi pour performer : nous sommes champions en titre en beach féminin et voulons conserver notre médaille d’or. Ce sera un vrai défi pour les nouveaux, car rien n’est encore joué pour les sélections aux Jeux du Pacifique”, explique Anne Kare, la vice-présidente de la Fédération tahitienne de volley-ball.
Même son de cloche du côté du judo polynésien. Pour Franck Bellard, cadre technique qui emmènera sa sélection aux Palaos, cette première participation aux Mini-Jeux sera très bénéfique, compte tenu du niveau attendu : “C’est la première fois que nous participons, car le judo ne figurait pas auparavant au programme. On ne connaît pas encore très bien le niveau, mais on sait déjà que les Australiens seront présents dans six catégories. C’est un vrai défi, autant en individuel qu’en équipe. Nous avons une belle équipe que nous préparons depuis longtemps dans le cadre du projet des Jeux de 2027. Les Palaos exigent que la moitié des athlètes aient moins de 20 ans, mais cela n’a pas posé de problème : nous avons un bon mélange entre des anciens expérimentés et des jeunes prometteurs du CPP (centre de performance polynésien, NDLR). Nous espérons que les athlètes présents cette année seront candidats pour 2027. Même si certains combattants prometteurs n’ont pas pu faire le déplacement car trop jeunes, cela montre que nous avons un vivier d’espoirs.”
Avec 138 athlètes issus des fédérations d’athlétisme, de basket-ball, de beach-volley, d’haltérophilie, de lutte, de judo, de natation, de tennis de table, de triathlon, de tir à l’arc, de va’a et de volley-ball, les 58 médailles remportées lors des derniers Mini-Jeux de Saipan pourraient bien être dépassées.
Le compte à rebours est lancé. Les différentes délégations sont sur le départ. Dans dix jours sera donné le coup d’envoi des 12es Mini-Jeux du Pacifique. Organisée tous les quatre ans, cette compétition s’agrandit à chaque édition. Lors des derniers Mini-Jeux de Saipan en 2022, le nombre de sports était de neuf. Il y en aura quatorze aux Palaos. Même si Tahiti ne sera représenté que dans douze disciplines, c’est une organisation de grande envergure qui est demandée au Comité olympique de Polynésie française (COPF).
Garant de la bonne marche administrative et sportive de la délégation tahitienne, le COPF s’est investi corps et âme pour que les athlètes soient dans les meilleures conditions pendant ces épreuves internationales.
“On a beaucoup de choses à faire en amont pour que les athlètes sélectionnés par les fédérations soient dans les meilleures conditions : le déplacement aux Palaos, qui n’a pas été simple car nous avons dû utiliser des vols commerciaux, les différentes démarches administratives comme les passeports à jour, les Esta, les visas... Nous organisons aussi toute la logistique sur place : hébergement, repas et rapatriement des athlètes venant de l’extérieur, comme la France, la Nouvelle-Calédonie ou l’Australie”, explique Éric Zorgnotti, directeur technique du COPF.
Pour le COPF, c’est un travail de fond qui va bien au-delà de la simple préparation. Le directeur technique poursuit : “Mon rôle est surtout d’accompagner les fédérations pour préparer au mieux nos sportifs en termes de performance. Ces Jeux seront importants pour anticiper ceux de 2027 à Tahiti, même si toutes les fédérations ne pourront pas évaluer pleinement tous leurs athlètes.”
Un test pour nos athlètes
En effet, malgré l’élargissement du nombre de disciplines, un contexte particulier vient perturber la participation de tous les athlètes à fort potentiel. “Nous serons présents dans douze disciplines sur quatorze. Cette participation permettra à certaines fédérations de se préparer pour 2027. Mais le contexte est particulier, car nous sommes en pleine période d’examens pour certains de nos jeunes espoirs. Il y a aussi des contraintes imposées par le PGC (Pacific Games Council), comme l’âge des participants, qui varie selon les disciplines. Certains de nos représentants sont blessés ou engagés dans d’autres compétitions internationales. Les résultats ne seront donc pas tous représentatifs de ce qui pourrait se passer dans deux ans. C’est une analyse que je ferai au retour de la délégation”, poursuit Éric Zorgnotti.
Malgré ces obstacles, il insiste sur l’importance pour les fédérations de jouer le jeu autant que possible afin de bien représenter la Polynésie dans cette parenthèse océanienne. “Nous avons demandé l’envoi du maximum de nos meilleurs potentiels. Il est important d’avoir une bonne image dans cette compétition : cela permettra à certains d’emmagasiner de l’expérience et de la confiance. La fédération de lutte, par exemple, revient après plusieurs années d’absence. C’est l’occasion pour elle de se jauger et de bien se préparer pour 2027.”
Se préparer, mais aussi confirmer
Plusieurs disciplines ont brillé lors des précédents Mini-Jeux et comptent bien confirmer leur statut de leaders pour montrer la qualité de leur travail. C’est le cas du volley, qui alignera quatre équipes : deux en salle et deux en beach-volley. “On va faire une revue d’effectifs plus large car nos expatriés ne seront pas là. Nous avons pris beaucoup de jeunes pour leur faire découvrir le niveau international. Ce sera pour eux une belle expérience et cela leur permettra de voir s’ils ont envie de continuer à ce niveau. Nous y allons aussi pour performer : nous sommes champions en titre en beach féminin et voulons conserver notre médaille d’or. Ce sera un vrai défi pour les nouveaux, car rien n’est encore joué pour les sélections aux Jeux du Pacifique”, explique Anne Kare, la vice-présidente de la Fédération tahitienne de volley-ball.
Même son de cloche du côté du judo polynésien. Pour Franck Bellard, cadre technique qui emmènera sa sélection aux Palaos, cette première participation aux Mini-Jeux sera très bénéfique, compte tenu du niveau attendu : “C’est la première fois que nous participons, car le judo ne figurait pas auparavant au programme. On ne connaît pas encore très bien le niveau, mais on sait déjà que les Australiens seront présents dans six catégories. C’est un vrai défi, autant en individuel qu’en équipe. Nous avons une belle équipe que nous préparons depuis longtemps dans le cadre du projet des Jeux de 2027. Les Palaos exigent que la moitié des athlètes aient moins de 20 ans, mais cela n’a pas posé de problème : nous avons un bon mélange entre des anciens expérimentés et des jeunes prometteurs du CPP (centre de performance polynésien, NDLR). Nous espérons que les athlètes présents cette année seront candidats pour 2027. Même si certains combattants prometteurs n’ont pas pu faire le déplacement car trop jeunes, cela montre que nous avons un vivier d’espoirs.”
Avec 138 athlètes issus des fédérations d’athlétisme, de basket-ball, de beach-volley, d’haltérophilie, de lutte, de judo, de natation, de tennis de table, de triathlon, de tir à l’arc, de va’a et de volley-ball, les 58 médailles remportées lors des derniers Mini-Jeux de Saipan pourraient bien être dépassées.