Pointe-à-Pitre, France | AFP | samedi 22/01/2021 - Vingt-six personnes, travaillant notamment dans le secteur du fret aérien en Guadeloupe, ont été interpellées cette semaine dans le cadre d'une vaste enquête pour "trafic de stupéfiants, trafic d'armes et blanchiment", a annoncé vendredi le procureur de la Martinique lors d'une conférence de presse à Pointe-à-Pitre.
Parmi les suspects interpellés, âgés de 30 à 70 ans, figurent des salariés de "plusieurs sociétés œuvrant dans le domaine du fret aérien notamment, mais également dans l'avitaillement des aéronefs" ainsi qu'un gérant de boîte de nuit, a précisé Renaud Gaudeul, procureur de la République de Fort-de-France, où est basée la juridiction interrégionale spécialisée (JIRS).
Toutes les interpellations ont eu lieu en Guadeloupe, sauf une à Saint-Martin. Sur les 26 interpellés, 14, dont deux femmes, sont présentés au magistrat instructeur et certains ont déjà été mis en examen et écroués, a ajouté le procureur.
L'enquête, ouverte en 2019 sur renseignement, a permis au total la saisie de "240 kilos de cocaïne, plus d'une vingtaine d'armes, un millier de munitions de tous calibres, 9 véhicules dont certains de luxe, 5 deux-roues de forte cylindrée" ainsi que du "liquide pour plus de 30.000 euros, des bouteilles millésimées, par exemple de rhum et également divers produits de luxe", a détaillé M. Gaudeul.
Sur les 240 kg de cocaïne saisis, 216 l'avaient été en 2019 "dans une palette d'ignames" à Orly, a-t-il précisé.
Selon le procureur, les trafiquants mêlaient la cocaïne avec de la marchandise légale qu'ils faisaient embarquer "à l'insu des services douaniers à bord des aéronefs, et ensuite deuxième opération toute aussi délicate, celle de la réception de la marchandise sur la plate-forme aérienne d'Orly".
Les trafiquants utilisaient différents modes opératoires: "soit du fret aérien portant sur de très grosses quantités, soit des colis avec de plus petites quantités mais qui pouvaient être plus nombreux, soit des mules (...) qui embarquaient dans l'avion sans la moindre marchandise illégale mais réceptionnaient à bord de l'aéronef la cocaïne qui avait été placée par des complices à bord".
La région des Caraïbes, proche des trois principaux pays producteurs (le Pérou, la Colombie et la Bolivie), est une plaque tournante du trafic de cocaïne. La drogue transite le plus souvent par les îles antillaises pour atteindre ensuite les pays européens.
Parmi les suspects interpellés, âgés de 30 à 70 ans, figurent des salariés de "plusieurs sociétés œuvrant dans le domaine du fret aérien notamment, mais également dans l'avitaillement des aéronefs" ainsi qu'un gérant de boîte de nuit, a précisé Renaud Gaudeul, procureur de la République de Fort-de-France, où est basée la juridiction interrégionale spécialisée (JIRS).
Toutes les interpellations ont eu lieu en Guadeloupe, sauf une à Saint-Martin. Sur les 26 interpellés, 14, dont deux femmes, sont présentés au magistrat instructeur et certains ont déjà été mis en examen et écroués, a ajouté le procureur.
L'enquête, ouverte en 2019 sur renseignement, a permis au total la saisie de "240 kilos de cocaïne, plus d'une vingtaine d'armes, un millier de munitions de tous calibres, 9 véhicules dont certains de luxe, 5 deux-roues de forte cylindrée" ainsi que du "liquide pour plus de 30.000 euros, des bouteilles millésimées, par exemple de rhum et également divers produits de luxe", a détaillé M. Gaudeul.
Sur les 240 kg de cocaïne saisis, 216 l'avaient été en 2019 "dans une palette d'ignames" à Orly, a-t-il précisé.
Selon le procureur, les trafiquants mêlaient la cocaïne avec de la marchandise légale qu'ils faisaient embarquer "à l'insu des services douaniers à bord des aéronefs, et ensuite deuxième opération toute aussi délicate, celle de la réception de la marchandise sur la plate-forme aérienne d'Orly".
Les trafiquants utilisaient différents modes opératoires: "soit du fret aérien portant sur de très grosses quantités, soit des colis avec de plus petites quantités mais qui pouvaient être plus nombreux, soit des mules (...) qui embarquaient dans l'avion sans la moindre marchandise illégale mais réceptionnaient à bord de l'aéronef la cocaïne qui avait été placée par des complices à bord".
La région des Caraïbes, proche des trois principaux pays producteurs (le Pérou, la Colombie et la Bolivie), est une plaque tournante du trafic de cocaïne. La drogue transite le plus souvent par les îles antillaises pour atteindre ensuite les pays européens.