SUVA, dimanche 23 février 2014 (Flash d’Océanie) – La police fidjienne a annoncé en milieu de semaine la découverte d’un réseau organisé de trafic de jeunes mineures, à des fins d’exploitation sexuelle.
Selon les forces de l’ordre fidjiennes, et leur cellule de lutte contre le trafic d’être humains, certaines des adolescentes identifiées comme ayant été enrôlées dans des activités de prostitution sont âgées de 12 ans, les moins jeunes ayant 17 ans.
Les instigateurs de ce réseau, qui trouvent des débouchés auprès d’une clientèle internationale, cibleraient en particulier des adolescentes en situation d’échec scolaires ou de rejet de leurs communautés et de leurs familles.
Une grande partie des proxénètes informels se trouve dans le cercle rapproché de la famille, a affirmé la police fidjienne, qui entend désormais couper court à ces activités en contrôlant plus étroitement les mouvements d’adolescentes montant à bord de navire étrangers de passage dans les différents ports de l’archipel.
« Elles sont ‘vendues’ par des membres de leur famille, pour des sommes allant de 80 à 150 dollars (fidjiens, environ 40 à 80 dollars US) la passe, pour aller à des hommes généralement plus âgés, dans des hôtels de passe (…) Les filles ne reçoivent rien, tout l’argent va dans la poche de la famille, qui récupère tous les gains », a précisé le caporal inspecteur Nischal Dass au quotidien Fijji Times.
Ce trafic se développerait particulièrement sur l’île principale de Viti Levu, dans la capitale Suva, selon les enquêteurs.
pad
Selon les forces de l’ordre fidjiennes, et leur cellule de lutte contre le trafic d’être humains, certaines des adolescentes identifiées comme ayant été enrôlées dans des activités de prostitution sont âgées de 12 ans, les moins jeunes ayant 17 ans.
Les instigateurs de ce réseau, qui trouvent des débouchés auprès d’une clientèle internationale, cibleraient en particulier des adolescentes en situation d’échec scolaires ou de rejet de leurs communautés et de leurs familles.
Une grande partie des proxénètes informels se trouve dans le cercle rapproché de la famille, a affirmé la police fidjienne, qui entend désormais couper court à ces activités en contrôlant plus étroitement les mouvements d’adolescentes montant à bord de navire étrangers de passage dans les différents ports de l’archipel.
« Elles sont ‘vendues’ par des membres de leur famille, pour des sommes allant de 80 à 150 dollars (fidjiens, environ 40 à 80 dollars US) la passe, pour aller à des hommes généralement plus âgés, dans des hôtels de passe (…) Les filles ne reçoivent rien, tout l’argent va dans la poche de la famille, qui récupère tous les gains », a précisé le caporal inspecteur Nischal Dass au quotidien Fijji Times.
Ce trafic se développerait particulièrement sur l’île principale de Viti Levu, dans la capitale Suva, selon les enquêteurs.
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