Pierre Frébault a présenté aux partenaires sociaux, la nouvelle grille du Dispositif d’aide à la revalorisation du Smig et de l’emploi, le D.A.R.S.E, mardi matin 3 avril, au cours de la réunion de concertation globale tripartite, dans la salle dite du Conseil de gouvernement, à la présidence, Papeete. Une réunion qu’ont boudée les représentants de salariés, à l’exception des syndicats A Tia I Mua et CSIP.
Une forte baisse de l’aide est envisagée dans la plupart des secteurs d’activité. Le secteur de l’hôtellerie est épargné avec une baisse envisagée de 14% de l’aide. « La nouvelle grille baisse à minima de 50% », a constaté Christophe Plee, Président de la CGPME, la Confédération générale des petites et moyennes entreprises, « on a essayé de garder une petite amélioration pour le tourisme ; mais sinon tout est en baisse à plus de 50% : les entreprises auront moins d’argent pour soutenir l’emploi de bas niveau. Et aujourd’hui ça va être dur pour certaines entreprises ; mais en même temps il n’y a plus d’argent dans les caisses ».
Le ministre de l’Economie, Pierre Frébault, expose la raison de cette revalorisation de la grille de D.A.R.S.E : « compte tenu de la situation budgétaire et du fait que je ne souhaitais pas une rupture brutale dès janvier 2012, j’avais demandé aux partenaires de me présenter des orientations, compte tenu de l’enveloppe présentée. Nous sommes au mois d’avril et je dois prendre mes responsabilités, et donc appeler à l’effort tous les secteurs d’activité. J’ai donc présenté la nouvelle grille. (…) Le budget du Pays avait globalement déjà intégré une baisse pour l’année 2012. Mais il faut se rappeler le pourquoi de cette baisse : à l’heure actuelle le Smig frôle les 150.000 Fcfp. La loi est très claire : lorsque le Smig aura atteint les 150.000 Fcfp, le D.A.R.S.E disparaît. On est pratiquement au terme de la situation prévue par la loi. J’ai souhaité maintenir un accompagnement fort pour le secteur hôtelier où énormément de salariés sont bénéficiaires du D.A.R.S.E . Les autres secteurs d’activité se retrouvent, en fonction des budgets restants en atténuation de l’aide publique du D.A.R.S.E. Je crois que tous les partenaires présents ont pris acte de cela. »
Concernant la Caisse de chômage, qui avait été au cœur des discussions lors de la dernière concertation globale tripartite en février dernier, son principe n’a pas été évoqué lors de la réunion de ce mardi, en l’absence des syndicats de salariés. Mais au sujet de ce dispositif d’aide aux salariés licenciés économiques, Christophe Plee annonce cependant : « Pour nous ce n’est pas la priorité aujourd’hui. La priorité c’est l’emploi : permettre aux entreprises de créer de l’emploi. Et pour l’instant on en est à des années lumière ».
Une forte baisse de l’aide est envisagée dans la plupart des secteurs d’activité. Le secteur de l’hôtellerie est épargné avec une baisse envisagée de 14% de l’aide. « La nouvelle grille baisse à minima de 50% », a constaté Christophe Plee, Président de la CGPME, la Confédération générale des petites et moyennes entreprises, « on a essayé de garder une petite amélioration pour le tourisme ; mais sinon tout est en baisse à plus de 50% : les entreprises auront moins d’argent pour soutenir l’emploi de bas niveau. Et aujourd’hui ça va être dur pour certaines entreprises ; mais en même temps il n’y a plus d’argent dans les caisses ».
Le ministre de l’Economie, Pierre Frébault, expose la raison de cette revalorisation de la grille de D.A.R.S.E : « compte tenu de la situation budgétaire et du fait que je ne souhaitais pas une rupture brutale dès janvier 2012, j’avais demandé aux partenaires de me présenter des orientations, compte tenu de l’enveloppe présentée. Nous sommes au mois d’avril et je dois prendre mes responsabilités, et donc appeler à l’effort tous les secteurs d’activité. J’ai donc présenté la nouvelle grille. (…) Le budget du Pays avait globalement déjà intégré une baisse pour l’année 2012. Mais il faut se rappeler le pourquoi de cette baisse : à l’heure actuelle le Smig frôle les 150.000 Fcfp. La loi est très claire : lorsque le Smig aura atteint les 150.000 Fcfp, le D.A.R.S.E disparaît. On est pratiquement au terme de la situation prévue par la loi. J’ai souhaité maintenir un accompagnement fort pour le secteur hôtelier où énormément de salariés sont bénéficiaires du D.A.R.S.E . Les autres secteurs d’activité se retrouvent, en fonction des budgets restants en atténuation de l’aide publique du D.A.R.S.E. Je crois que tous les partenaires présents ont pris acte de cela. »
Concernant la Caisse de chômage, qui avait été au cœur des discussions lors de la dernière concertation globale tripartite en février dernier, son principe n’a pas été évoqué lors de la réunion de ce mardi, en l’absence des syndicats de salariés. Mais au sujet de ce dispositif d’aide aux salariés licenciés économiques, Christophe Plee annonce cependant : « Pour nous ce n’est pas la priorité aujourd’hui. La priorité c’est l’emploi : permettre aux entreprises de créer de l’emploi. Et pour l’instant on en est à des années lumière ».
