(Photo d'archives)
PAPEETE, mardi 30 octobre 2012 - Le leader de la Confédération des syndicats indépendants de Polynésie (CSIP) a été placé en garde à vue, tôt ce mardi matin, par la section de recherches de la gendarmerie nationale. Cette garde à vue, sur commission rogatoire, est la suite d’une instruction judiciaire ouverte il y a plus d’un an pour des soupçons de corruption, opérée dans le cadre du mandat syndical de Cyril Le Gayic. Le leader syndical aurait pu utiliser sa position de force dans certains conflits sociaux, pour obtenir de l’argent, contre la promesse de la levée de préavis de grève. Il serait également soupçonné d’abus de confiance et même de détournement de fonds, depuis les comptes de la CSIP. Ces faits se seraient produits entre 2008 et 2012.
Il est très probable que la garde à vue de Cyril Le Gayic qui a démarré ce mardi matin, se poursuive encore demain mercredi, avant qu’il ne soit déferré devant le juge d’instruction, Jean-François Redonnet pour une éventuelle mise en examen. Cyril Le Gayic, âgé de 59 ans, est également membre du CESC : président du collège des salariés et 3e secrétaire du bureau. En avril 2009, il avait été condamné pour incitation à la haine raciale à trois mois de prison avec sursis. Une peine qui avait été confirmée, en appel, quelques mois plus tard.
En outre, Cyril Le Gayic est l’un des 42 prévenus appelés à comparaître dans le procès en appel de l’affaire dite des emplois fictifs, débuté ce lundi au Palais de justice de Papeete. Un dossier dans lequel il a été condamné, en octobre 2011, à trois mois de prison avec sursis et trois ans d'interdiction de l'exercice d'une fonction publique, pour recel de détournement de fonds publics.
Il est très probable que la garde à vue de Cyril Le Gayic qui a démarré ce mardi matin, se poursuive encore demain mercredi, avant qu’il ne soit déferré devant le juge d’instruction, Jean-François Redonnet pour une éventuelle mise en examen. Cyril Le Gayic, âgé de 59 ans, est également membre du CESC : président du collège des salariés et 3e secrétaire du bureau. En avril 2009, il avait été condamné pour incitation à la haine raciale à trois mois de prison avec sursis. Une peine qui avait été confirmée, en appel, quelques mois plus tard.
En outre, Cyril Le Gayic est l’un des 42 prévenus appelés à comparaître dans le procès en appel de l’affaire dite des emplois fictifs, débuté ce lundi au Palais de justice de Papeete. Un dossier dans lequel il a été condamné, en octobre 2011, à trois mois de prison avec sursis et trois ans d'interdiction de l'exercice d'une fonction publique, pour recel de détournement de fonds publics.
