SYDNEY, 14 juin 2012 (AFP) - Le ministre australien de l'Economie et des Finances Wayne Swan a estimé jeudi que les dirigeants européens étaient "bien trop lents" à réagir face à la crise de la dette dans la zone euro et les a appelés à faire preuve de "courage politique".
"Selon un schéma hélas familier, les dirigeants politiques européens sont bien trop lents, et ont échoué à profiter des (derniers) mois de calme relatif", a déclaré le Trésorier du gouvernement travailliste, lors d'une conférence Euromoney à Sydney.
"On ne peut pas échapper au fait que l'Europe a devant elle un chemin long et douloureux, avec comme scénario le plus vraisemblable une succession de crise et de volatilité", a ajouté Wayne Swan.
"Dit simplement, ce qui est nécessaire, c'est du courage politique. Les dirigeants sont élus pour diriger, et c'est ce que doivent faire les politiques en Europe", a-t-il encore dit.
Les dirigeants américains ou chinois sont inquiets des conséquences de l'interminable crise de la dette en Europe sur la croissance mondiale, dont le ralentissement se confirme.
Les Européens, à commencer par l'Allemagne, seront certainement mis sous pression par leurs partenaires à l'occasion du sommet du G20 lundi et mardi à Los Cabos (sud-ouest du Maxique).
Les autres grandes puissances économiques que l'Europe accusent les Européens d'entretenir le marasme en laissant s'aggraver une crise démarrée en décembre 2009 à Athènes avant de gagner Dublin et Lisbonne.
Dernière victime de ce domino infernal, l'Espagne, où le gouvernement a accepté à contre-coeur une aide pouvant atteindre 100 milliards d'euros pour ses banques, qui n'a pourtant guère impressionné les marchés.
ajc/mp/dan/fmp/ros
"Selon un schéma hélas familier, les dirigeants politiques européens sont bien trop lents, et ont échoué à profiter des (derniers) mois de calme relatif", a déclaré le Trésorier du gouvernement travailliste, lors d'une conférence Euromoney à Sydney.
"On ne peut pas échapper au fait que l'Europe a devant elle un chemin long et douloureux, avec comme scénario le plus vraisemblable une succession de crise et de volatilité", a ajouté Wayne Swan.
"Dit simplement, ce qui est nécessaire, c'est du courage politique. Les dirigeants sont élus pour diriger, et c'est ce que doivent faire les politiques en Europe", a-t-il encore dit.
Les dirigeants américains ou chinois sont inquiets des conséquences de l'interminable crise de la dette en Europe sur la croissance mondiale, dont le ralentissement se confirme.
Les Européens, à commencer par l'Allemagne, seront certainement mis sous pression par leurs partenaires à l'occasion du sommet du G20 lundi et mardi à Los Cabos (sud-ouest du Maxique).
Les autres grandes puissances économiques que l'Europe accusent les Européens d'entretenir le marasme en laissant s'aggraver une crise démarrée en décembre 2009 à Athènes avant de gagner Dublin et Lisbonne.
Dernière victime de ce domino infernal, l'Espagne, où le gouvernement a accepté à contre-coeur une aide pouvant atteindre 100 milliards d'euros pour ses banques, qui n'a pourtant guère impressionné les marchés.
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