Cérémonie de signature de la première convention pour l’établissement de l’Institut Confucius à l’UPF, le 15 janvier 2013 à Pékin
Qu’est ce qu’un institut Confucius?
Au vu de la complexité de la culture et de la langue chinoises, en particulier pour les Occidentaux, celles-ci sont jusqu’ici largement restées hors de portée du plus grand nombre et réservées à une élite.
C’est sur ce constat et la volonté d’y remédier que sont apparus les Instituts Confucius, à partir de 2004, qui sont des établissements culturels publics à but non lucratif.
Leur but est donc de :
- dispenser des cours de chinois,
- soutenir les activités d'enseignement locales,
- délivrer les diplômes de langue HSK (hànyǔ shuǐpíng kǎoshì), c'est- à-dire les tests de langue en mandarin, aussi connu sous le nom de « TOEFL chinois »
-participer à la diffusion de la culture chinoise.
A l’instar des Alliances françaises, les Instituts Confucius visent donc à diffuser et rendre accessible une culture aux étrangers, pour permettre le développement d’une culture globale multipolaire.
FOCUS – Historique
Le siège des Instituts Confucius est à Pékin, placé sous la responsabilité du Hanban (Bureau national pour l’enseignement du chinois langue étrangère). Après l'établissement d'un institut pilote à Tachkent en Ouzbékistan en juin 2004, le premier institut Confucius ouvre ses portes le 21 novembre 2004 à Séoul en Corée du Sud. En Europe, le premier institut à voir le jour est celui de Stockholm, en Suède, en 2005. Depuis, de nombreux autres instituts ont ouvert.
Fin 2012, il y avait 400 instituts dans 108 pays. En France, le premier Institut Confucius a été inauguré en octobre 2005 à l'université de Poitiers; 14 autres ont ensuite été ouverts, à Paris (Paris VII, Nanterre), La Rochelle, Rennes, Brest, Arras, Lyon, Strasbourg, Clermont-Ferrand, Grenoble, Toulouse, Aix-Marseille, La Réunion, Nancy.
L’institut Confucius de l’UPF est le 16e de France.
L’Institut Confucius à l’UPF
L’UPF entretient depuis 2008 un programme d’échange universitaire avec l’institut de la diplomatie de Chine.
Le 15 janvier 2013, le président Eric Conte et Mme Xu Lin, directrice générale du Hanban – le siège des Instituts Confucius à Pékin - ont signé un accord pour établir sur le campus d'Outumaoro un centre d'enseignement de la langue chinoise. Assistait à la cérémonie officielle M. Zhao Jinjun, ancien ambassadeur de Chine en France et président de l'Institut de la diplomatie de Chine.
Conformément aux statuts généraux des Instituts Confucius, des cours intensifs de mandarin à différents niveaux seront assurés sur le campus par des enseignants permanents rattachés à l'Institut de la diplomatie, bilingues en chinois et en français, éventuellement assistés en tant que répétiteurs par des étudiants avancés de l'établissement partenaire. L'administration Hanban mettra à leur disposition et pour les besoins des apprenants 3000 ouvrages, ainsi que d'autres supports didactiques.
Il est prévu des formations diplômantes (préparation à la certification HSK) et également l'ouverture des enseignements de langue et de culture au grand public, y compris pour un usage professionnel.
Intégrés dans le milieu universitaire, les Instituts Confucius se doivent également de promouvoir les échanges culturels avec le pays d'accueil en organisant des événements (conférences, expositions thématiques, colloques, animations festives et artistiques, etc...). C'est un second volet non négligeable de leur mission.
L'Institut Confucius de l'UPF a donc pour vocation d'être une plate-forme d'excellence et de jeter des passerelles entre les cultures polynésienne, française et chinoise, ce qui constituera un atout indispensable au XXIe siècle pour les jeunes du fenua.
Au vu de la complexité de la culture et de la langue chinoises, en particulier pour les Occidentaux, celles-ci sont jusqu’ici largement restées hors de portée du plus grand nombre et réservées à une élite.
C’est sur ce constat et la volonté d’y remédier que sont apparus les Instituts Confucius, à partir de 2004, qui sont des établissements culturels publics à but non lucratif.
Leur but est donc de :
- dispenser des cours de chinois,
- soutenir les activités d'enseignement locales,
- délivrer les diplômes de langue HSK (hànyǔ shuǐpíng kǎoshì), c'est- à-dire les tests de langue en mandarin, aussi connu sous le nom de « TOEFL chinois »
-participer à la diffusion de la culture chinoise.
A l’instar des Alliances françaises, les Instituts Confucius visent donc à diffuser et rendre accessible une culture aux étrangers, pour permettre le développement d’une culture globale multipolaire.
FOCUS – Historique
Le siège des Instituts Confucius est à Pékin, placé sous la responsabilité du Hanban (Bureau national pour l’enseignement du chinois langue étrangère). Après l'établissement d'un institut pilote à Tachkent en Ouzbékistan en juin 2004, le premier institut Confucius ouvre ses portes le 21 novembre 2004 à Séoul en Corée du Sud. En Europe, le premier institut à voir le jour est celui de Stockholm, en Suède, en 2005. Depuis, de nombreux autres instituts ont ouvert.
Fin 2012, il y avait 400 instituts dans 108 pays. En France, le premier Institut Confucius a été inauguré en octobre 2005 à l'université de Poitiers; 14 autres ont ensuite été ouverts, à Paris (Paris VII, Nanterre), La Rochelle, Rennes, Brest, Arras, Lyon, Strasbourg, Clermont-Ferrand, Grenoble, Toulouse, Aix-Marseille, La Réunion, Nancy.
L’institut Confucius de l’UPF est le 16e de France.
L’Institut Confucius à l’UPF
L’UPF entretient depuis 2008 un programme d’échange universitaire avec l’institut de la diplomatie de Chine.
Le 15 janvier 2013, le président Eric Conte et Mme Xu Lin, directrice générale du Hanban – le siège des Instituts Confucius à Pékin - ont signé un accord pour établir sur le campus d'Outumaoro un centre d'enseignement de la langue chinoise. Assistait à la cérémonie officielle M. Zhao Jinjun, ancien ambassadeur de Chine en France et président de l'Institut de la diplomatie de Chine.
Conformément aux statuts généraux des Instituts Confucius, des cours intensifs de mandarin à différents niveaux seront assurés sur le campus par des enseignants permanents rattachés à l'Institut de la diplomatie, bilingues en chinois et en français, éventuellement assistés en tant que répétiteurs par des étudiants avancés de l'établissement partenaire. L'administration Hanban mettra à leur disposition et pour les besoins des apprenants 3000 ouvrages, ainsi que d'autres supports didactiques.
Il est prévu des formations diplômantes (préparation à la certification HSK) et également l'ouverture des enseignements de langue et de culture au grand public, y compris pour un usage professionnel.
Intégrés dans le milieu universitaire, les Instituts Confucius se doivent également de promouvoir les échanges culturels avec le pays d'accueil en organisant des événements (conférences, expositions thématiques, colloques, animations festives et artistiques, etc...). C'est un second volet non négligeable de leur mission.
L'Institut Confucius de l'UPF a donc pour vocation d'être une plate-forme d'excellence et de jeter des passerelles entre les cultures polynésienne, française et chinoise, ce qui constituera un atout indispensable au XXIe siècle pour les jeunes du fenua.
Les personnalités chinoises présentes
Mme Jing Wei
Directrice générale adjointe du Hanban, siège des Instituts Confucius
Mme Jing Wei
Directrice générale adjointe du Hanban, siège des Instituts Confucius
M. Zhao Jinjun
Zhao Jinjun est né en 1945 dans la province du Shandong. Il a effectué ses études au sein de l’université des langues étrangères de Pékin. Il a d’abord été en poste en Belgique avant de revenir à la direction des affaires européennes du ministère chinois des affaires étrangères en 1983. Les 20 années suivantes le virent alterner les postes entre le ministère des affaires étrangères en Chine et la France, où il fut ambassadeur. Il est actuellement président de l’institut de la diplomatie de Chine.
Zhao Jinjun est né en 1945 dans la province du Shandong. Il a effectué ses études au sein de l’université des langues étrangères de Pékin. Il a d’abord été en poste en Belgique avant de revenir à la direction des affaires européennes du ministère chinois des affaires étrangères en 1983. Les 20 années suivantes le virent alterner les postes entre le ministère des affaires étrangères en Chine et la France, où il fut ambassadeur. Il est actuellement président de l’institut de la diplomatie de Chine.
FOCUS – Vous avez dit Confucius?
Confucius, né le 28 septembre 551 av. J.-C. à Zou et mort le 11 mai 479 av. J.-C. à Qufu (province actuelle du Shandong), est le personnage historique ayant le plus marqué la civilisation chinoise. Il est généralement appelé Kǒng Fūzǐ par les Chinois, ce qui signifie « Maître Kong », et qui a été latinisé en Confucius par les Jésuites. Considéré comme le premier « éducateur » de la Chine, son enseignement a donné naissance au confucianisme, une doctrine politique et sociale adoptée dès la dynastie Han et qui ne fut officiellement bannie qu'au début du XXe siècle. Considéré comme un des plus grands penseurs de l’antiquité, sa philosophie tisse un réseau de valeurs dont le but est l’harmonie des relations humaines.
Confucius, né le 28 septembre 551 av. J.-C. à Zou et mort le 11 mai 479 av. J.-C. à Qufu (province actuelle du Shandong), est le personnage historique ayant le plus marqué la civilisation chinoise. Il est généralement appelé Kǒng Fūzǐ par les Chinois, ce qui signifie « Maître Kong », et qui a été latinisé en Confucius par les Jésuites. Considéré comme le premier « éducateur » de la Chine, son enseignement a donné naissance au confucianisme, une doctrine politique et sociale adoptée dès la dynastie Han et qui ne fut officiellement bannie qu'au début du XXe siècle. Considéré comme un des plus grands penseurs de l’antiquité, sa philosophie tisse un réseau de valeurs dont le but est l’harmonie des relations humaines.
