Paris, France | AFP | lundi 17/01/2022 - Plusieurs syndicats ont lancé un nouvel appel à la grève jeudi dans les écoles, collèges et lycées après le mouvement d'ampleur de jeudi dernier, pour demander "des réponses fortes" face au "chaos" engendré par la crise sanitaire, et des investissements massifs dans l'éducation.
Les syndicats FSU, CGT Educ'action, FO et SUD Education, ainsi que la FCPE, première organisation de parents d'élèves, et les mouvements lycéens FIDL, MNL et La Voix lycéenne ont appelé à "poursuivre la mobilisation", en s'engageant "dans une nouvelle journée d'action le 20 janvier, y compris par la grève", dans un communiqué.
Cette mobilisation "doit déboucher sur une grève massive le 27 janvier dans le cadre de l'appel interprofessionnel" pour les salaires et l'emploi, ont-ils ajouté.
Pour ces organisations, "le chaos engendré par la gestion de la crise sanitaire mérite des réponses fortes, au-delà des engagements pris par le Premier ministre et le ministre de l'Education nationale" le 13 janvier.
Les enseignants et autres personnels de l'Education nationale, exaspérés par la valse des protocoles sanitaires liés au Covid-19, ont mené jeudi une grève d'ampleur, à l'issue de laquelle le gouvernement leur a promis 5 millions de masques FFP2 et des remplaçants, avec notamment le recrutement de "3.300 contractuels de plus" et le recours aux listes complémentaires (candidats qui ont passé le concours et n'ont pas été recrutés, mais étaient bien classés).
Le gouvernement a aussi annoncé que les évaluations de "mi-CP" seraient "reportées à un délai qui reste à définir", et qu'un éventuel report des épreuves de spécialités du bac, prévues en mars, serait étudié.
Estimant que ces annonces "ne sont pas suffisantes", les syndicats appellent à "immédiatement reporter les épreuves de spécialités", à "annuler les évaluations de mi-CP", à "créer tous les postes nécessaires pour assurer les remplacements, au-delà du recours aux listes complémentaires" et à "doter les écoles et établissements en matériel de protection en nombre suffisant, bien au-delà des volumes annoncés".
Ils estiment que l'école a aussi "un besoin urgent d'investissement". Ils demandent "un collectif budgétaire pour permettre des recrutements massifs et réduire les effectifs dans les classes", et appellent à "augmenter les salaires des personnels".
Sud Education avait déjà appelé dès vendredi à la grève le 20 janvier, tandis que le SNUipp-FSU, premier syndicat du primaire, avait indiqué qu'il y aurait "des formes de mobilisation différentes" dans les semaines à venir.
L'appel à la mobilisation pour jeudi est cependant moins large que pour le 13 janvier, les syndicats enseignants SE-Unsa, Snalc et Sgen-CFDT n'ayant cette fois-ci pas rejoint le mouvement.
D'autres modes d'action sont aussi préconisés pour jeudi, le SNUipp-FSU ayant notamment proposé aux personnels "de se mobiliser partout devant leurs écoles lors de la pause méridienne en affichant +Mon école craque+ et en diffusant les images de ce happening sur les réseaux sociaux".
Les syndicats FSU, CGT Educ'action, FO et SUD Education, ainsi que la FCPE, première organisation de parents d'élèves, et les mouvements lycéens FIDL, MNL et La Voix lycéenne ont appelé à "poursuivre la mobilisation", en s'engageant "dans une nouvelle journée d'action le 20 janvier, y compris par la grève", dans un communiqué.
Cette mobilisation "doit déboucher sur une grève massive le 27 janvier dans le cadre de l'appel interprofessionnel" pour les salaires et l'emploi, ont-ils ajouté.
Pour ces organisations, "le chaos engendré par la gestion de la crise sanitaire mérite des réponses fortes, au-delà des engagements pris par le Premier ministre et le ministre de l'Education nationale" le 13 janvier.
Les enseignants et autres personnels de l'Education nationale, exaspérés par la valse des protocoles sanitaires liés au Covid-19, ont mené jeudi une grève d'ampleur, à l'issue de laquelle le gouvernement leur a promis 5 millions de masques FFP2 et des remplaçants, avec notamment le recrutement de "3.300 contractuels de plus" et le recours aux listes complémentaires (candidats qui ont passé le concours et n'ont pas été recrutés, mais étaient bien classés).
Le gouvernement a aussi annoncé que les évaluations de "mi-CP" seraient "reportées à un délai qui reste à définir", et qu'un éventuel report des épreuves de spécialités du bac, prévues en mars, serait étudié.
Estimant que ces annonces "ne sont pas suffisantes", les syndicats appellent à "immédiatement reporter les épreuves de spécialités", à "annuler les évaluations de mi-CP", à "créer tous les postes nécessaires pour assurer les remplacements, au-delà du recours aux listes complémentaires" et à "doter les écoles et établissements en matériel de protection en nombre suffisant, bien au-delà des volumes annoncés".
Ils estiment que l'école a aussi "un besoin urgent d'investissement". Ils demandent "un collectif budgétaire pour permettre des recrutements massifs et réduire les effectifs dans les classes", et appellent à "augmenter les salaires des personnels".
Sud Education avait déjà appelé dès vendredi à la grève le 20 janvier, tandis que le SNUipp-FSU, premier syndicat du primaire, avait indiqué qu'il y aurait "des formes de mobilisation différentes" dans les semaines à venir.
L'appel à la mobilisation pour jeudi est cependant moins large que pour le 13 janvier, les syndicats enseignants SE-Unsa, Snalc et Sgen-CFDT n'ayant cette fois-ci pas rejoint le mouvement.
D'autres modes d'action sont aussi préconisés pour jeudi, le SNUipp-FSU ayant notamment proposé aux personnels "de se mobiliser partout devant leurs écoles lors de la pause méridienne en affichant +Mon école craque+ et en diffusant les images de ce happening sur les réseaux sociaux".