Bordeaux, France | AFP | vendredi 24/07/2020 - Le Covid-19 "gagne du terrain, en particulier chez les 15-44 ans" en Nouvelle-Aquitaine, au risque de contaminer ensuite les personnes plus fragiles, s'inquiète vendredi l'Agence régionale de santé (ARS).
L'ARS relève dans un communiqué "une évolution de la situation préoccupante, qui témoigne de la circulation active du virus" en Nouvelle-Aquitaine, une région très touristique, "avec un bond chez les 15-44 ans".
Le taux d’incidence (nombre de nouveaux cas pour 100.000 habitants) dans cette tranche d’âge "est passé de 1,1 début juin à 4,1 la semaine du 13-18 juillet (contre 2,6 chez les 75 ans et plus)", précise l'ARS.
Au total, la région cumule 13 clusters (foyer de contamination d'au moins trois personnes), dont huit sont liés à des fêtes familiales ou des "événements privés", comme des soirées, des mariages etc...
"On a un problème comportemental qui se traduit par une circulation du virus, avec le risque de contaminer ensuite des personnes très fragiles", explique à l'AFP Laurent Filleul, responsable de la cellule Santé Publique France pour la Nouvelle-Aquitaine.
En une semaine, les consultations de SOS Médecin pour suspicions de Covid ont augmenté de 4,2%, avec un même fort pourcentage des 15-44 ans.
"Pourtant, ces gens vont peu se faire dépister. Ils veulent vivre des vacances normales et ont peur d'être confinés" en quatorzaine s'ils sont positifs, relève Laurent Filleul.
Sur la Côte Basque par exemple, les médecins se sont entendus dire : "On est là pour faire la fête, on n'est pas là pour être confinés", rapporte le spécialiste.
Au total, en Nouvelle-Aquitaine, le taux d'incidence est monté cette semaine à 2,9, contre 2,4 la semaine précédente, fait-il valoir.
En chiffres bruts, le virus est encore peu présent dans la région, avec 60 personnes hospitalisées, "mais il se passe quelque chose et il faut sensibiliser" la population, insiste M. Filleul.
L'ARS met en garde dans son communiqué contre "le relâchement vis-à-vis du respect des mesures barrières, notamment lors de la participation à des soirées et des événements collectifs et festifs, plus propices à cette baisse de vigilance".
"Il faut innover, il faut aller expliquer, aller dans les endroits festifs", dit Laurent Filleul qui pense qu'il "est encore temps" pour stopper la propagation du virus.
Plus que les vacances ou la proximité sur le littoral atlantique, "on craint surtout la rentrée", quand tout le monde retournera au bureau, souligne-t-il.
En attendant, le département de la Gironde est classé depuis la mi-juillet en situation de "vulnérabilité modérée" face au virus.
L'ARS relève dans un communiqué "une évolution de la situation préoccupante, qui témoigne de la circulation active du virus" en Nouvelle-Aquitaine, une région très touristique, "avec un bond chez les 15-44 ans".
Le taux d’incidence (nombre de nouveaux cas pour 100.000 habitants) dans cette tranche d’âge "est passé de 1,1 début juin à 4,1 la semaine du 13-18 juillet (contre 2,6 chez les 75 ans et plus)", précise l'ARS.
Au total, la région cumule 13 clusters (foyer de contamination d'au moins trois personnes), dont huit sont liés à des fêtes familiales ou des "événements privés", comme des soirées, des mariages etc...
"On a un problème comportemental qui se traduit par une circulation du virus, avec le risque de contaminer ensuite des personnes très fragiles", explique à l'AFP Laurent Filleul, responsable de la cellule Santé Publique France pour la Nouvelle-Aquitaine.
En une semaine, les consultations de SOS Médecin pour suspicions de Covid ont augmenté de 4,2%, avec un même fort pourcentage des 15-44 ans.
"Pourtant, ces gens vont peu se faire dépister. Ils veulent vivre des vacances normales et ont peur d'être confinés" en quatorzaine s'ils sont positifs, relève Laurent Filleul.
Sur la Côte Basque par exemple, les médecins se sont entendus dire : "On est là pour faire la fête, on n'est pas là pour être confinés", rapporte le spécialiste.
Au total, en Nouvelle-Aquitaine, le taux d'incidence est monté cette semaine à 2,9, contre 2,4 la semaine précédente, fait-il valoir.
En chiffres bruts, le virus est encore peu présent dans la région, avec 60 personnes hospitalisées, "mais il se passe quelque chose et il faut sensibiliser" la population, insiste M. Filleul.
L'ARS met en garde dans son communiqué contre "le relâchement vis-à-vis du respect des mesures barrières, notamment lors de la participation à des soirées et des événements collectifs et festifs, plus propices à cette baisse de vigilance".
"Il faut innover, il faut aller expliquer, aller dans les endroits festifs", dit Laurent Filleul qui pense qu'il "est encore temps" pour stopper la propagation du virus.
Plus que les vacances ou la proximité sur le littoral atlantique, "on craint surtout la rentrée", quand tout le monde retournera au bureau, souligne-t-il.
En attendant, le département de la Gironde est classé depuis la mi-juillet en situation de "vulnérabilité modérée" face au virus.