Le Syndicat des médecins libéraux de Polynésie française (SMLPF) a invité les praticiens de Polynésie, vendredi 17 février à 14 heures, à Papeete. La réunion s’est tenue dans la salle de délibération du Conseil économique social et culturelle (C.E.S.C), en présence d’une quarantaine de médecins. Il s’agissait de débattre du projet de convention médicale 2012 rédigé par le syndicat des médecins libéraux en réponse à la convention soumise par la CPS. Une mouture presque définitive du texte, présentée dans la matinée au ministre de la Santé, a été soumise à l’avis des praticiens. Le projet de convention modifié et définitif sera communiqué lundi 20 février à Charles Tetaria, au Ministère.
« Les administrateurs de la Caisse de prévoyance sociale (C.P.S) ont mis deux ans pour nous pondre une convention collective que l’on a tous refusé et qui a servi de base à une convention individuelle que nous avons également refusée », explique Pascal Szym, président du SMLPF. « Pour l’instant, les administrateurs de la C.P.S nous accusent de tout refuser, de ne jamais être d’accord et de ne rien proposer. On les a pris au mot : ils ont mis deux ans pour rédiger leur convention ; nous, on a mis deux semaines à rédiger la notre. Elle est faite. Elle est quasiment définitive. On l’a refaite en tenant compte des remarques de nombreux médecins et de membre du bureau hyper spécialisés et connaissant parfaitement le sujet. Aujourd’hui on présente ce projet de convention à tous les médecins qui veulent bien venir pour la fignoler un peu. (…) La grande différence entre notre convention et celle de la C.P.S est qu’elle prend en compte les grandes réformes de la Protection sociale généralisée (P.S.G), le panier de soins, le parcours de soins, tout ce qui était proposé mais avec une vision sensiblement différente en ce qu’elle est plus médicale et centrée sur le patient et non pas sur les lignes budgétaires, économiques. C’est plus une histoire de forme que de fonds. Sur la forme, nous avons souhaité remettre au centre le patient et le médecin, plutôt que des considérations économiques ne tenant pas compte des spécificités du patient. Nous on soigne des patients, pas des papiers. »
« Les administrateurs de la Caisse de prévoyance sociale (C.P.S) ont mis deux ans pour nous pondre une convention collective que l’on a tous refusé et qui a servi de base à une convention individuelle que nous avons également refusée », explique Pascal Szym, président du SMLPF. « Pour l’instant, les administrateurs de la C.P.S nous accusent de tout refuser, de ne jamais être d’accord et de ne rien proposer. On les a pris au mot : ils ont mis deux ans pour rédiger leur convention ; nous, on a mis deux semaines à rédiger la notre. Elle est faite. Elle est quasiment définitive. On l’a refaite en tenant compte des remarques de nombreux médecins et de membre du bureau hyper spécialisés et connaissant parfaitement le sujet. Aujourd’hui on présente ce projet de convention à tous les médecins qui veulent bien venir pour la fignoler un peu. (…) La grande différence entre notre convention et celle de la C.P.S est qu’elle prend en compte les grandes réformes de la Protection sociale généralisée (P.S.G), le panier de soins, le parcours de soins, tout ce qui était proposé mais avec une vision sensiblement différente en ce qu’elle est plus médicale et centrée sur le patient et non pas sur les lignes budgétaires, économiques. C’est plus une histoire de forme que de fonds. Sur la forme, nous avons souhaité remettre au centre le patient et le médecin, plutôt que des considérations économiques ne tenant pas compte des spécificités du patient. Nous on soigne des patients, pas des papiers. »
