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Contestation dans le secondaire : la grève est levée


Contestation dans le secondaire : la grève est levée
Le piquet de grève a été levé vers 11 h 30 devant le Haut Commissariat. Officiellement, le mouvement sera clos à minuit vendredi 9 mars. Après une entrevue jugée très encourageante avec Stéphane Jarlégand, directeur de cabinet au haussariat, l'intersyndicale des enseignants a pris l'initiative d'arrêter le mouvement, déterminée à négocier avec le vice recteur dès son retour de métropole. "M. Jarlégand nous a beaucoup écouté et s'est engagé à transmettre notre point de vue au Haut Commissaire dès son arrivée à Paris.", explique Nicolas Broséus, de l'intersyndicale.
La menace avait été mise à exécution : les taux de participation déclarés sont : 76% des CPE ; 62% des surveillants ; 43% des enseignants ; 30% des adjoints administratifs ; 56% des agents Techniques (ATEC).
vendredi 9 mars, 0 heure, le monde de l’enseignement public secondaire a été appelé à une grève illimitée, après une semaine de tentatives infructueuses de sortie de crise où aucune véritable négociation n’aura pu avoir lieu, les interlocuteurs ayant joué au chat et à la souris. Pour courroné le tout, Jean-Claude Cirioni, le vice recteur, s'est envolés pour la métropole tôt vendredi matin.Il ne sera pas de retour avant la semaine prochaine.
En toile de fond du mouvement de contestation : la suppression annoncée pour la rentrée 2012 de 80 postes d’enseignants et de 7 postes de CPE (Conseiller principal d’éducation). Les partenaires sociaux refusent ces aménagements jusqu’au premier poste. La négociation ne sera pas aisée. Mais du côté enseignant on espère qu'elle pourra enfin débuter la semaine prochaine.



Contestation dans le secondaire : la grève est levée
Vendredi, 8 heures, un attroupement d’un peu plus d’une  centaine de personnes s'est rassemblé devant le Haut Commissariat, à Papeete. Etaient là des représentants de l’enseignement technique, de l’enseignement général, des CPE, des surveillants, des personnels ATEC. L’intersyndicale comptant dans ses rangs notamment FO, A Tia I Mua, l’UNSA et le SNES a demandé audience. Vers 8 h 30 Stéphane Jarlégand, directeur de Cabinet du haussariat, a reçu les partenaires sociaux, au pied levé, toute affaire cessante. Et, pendant que sur le parvis, les manifestants fesaient étalage de leurs drapeaux et de leur personne, dans la bonne humeur, le haut fonctionnaire introduisait la réunion improvisée en ces termes : « J’ai accepté de vous recevoir pour vous écouter ; vous savez cependant que je ne peux rien vous promettre ». Toujours pourra-t-il recueillir les doléances et les transmettre. C'est ce qu'il s'est engagé à faire.



Rédigé par Jean-Pierre Viatge le Vendredi 9 Mars 2012 à 11:06 | Lu 1945 fois