Qui, en Polynésie française, serait aujourd’hui capable de dire ce qu’est « Ruahatu » ? Pas grand monde, de l’aveu même du ministre de l’environnement Jacqui Bryant, qui assistait mardi matin à la réunion de ce groupe de travail créé en juillet 2010.
Ruahatu, qui est chargé de la mise en œuvre en Polynésie française des engagements du Grenelle de la mer, est l’un des trois comités qui composent le Conseil polynésien de la mer et du littoral. Avec le comité stratégique, qui définit les axes de la politique maritime de Polynésie française, et le comité opérationnel en mer, qui traite de dossiers maritimes d’intérêt pour la Polynésie, parmi lesquels la montée en puissance de la Fédération d’entraide Polynésienne de sauvetage en mer, Ruahatu faisait son bilan mardi en présence des représentants du pays et de l’Etat. Conclusion ? Peut mieux faire.
Composé de quatre sous-comités ( « mieux connaître la mer et le littoral » ; « protéger la biodiversité » ; « favoriser le développement des métiers de la mer et des transports maritimes » ; « valoriser les ressources marines »), Ruahatu aurait tout simplement échoué à associer la population à sa démarche. « Il y a des choses qui ont fonctionné, mais on reconnaît aussi que d’autres choses n’ont pas été faites. Il ne s’agit pas de s’auto-détruire, mais d’être rationnel et de chercher l’efficacité. Je suis persuadé que nos populations n’ont aucune idée de ce que nous sommes en train de faire, cela est resté au stade de la réflexion dans les services du Pays et de l’Etat. » affirme Jacqui Bryant, qui demande à « intégrer les Eglises dans l’organisation, car elles ont un poids énorme en Polynésie ».
Le Bilan de « Ruahatu » dressé par les services de l’Etat est nettement plus positif. « 60 actions sont inscrites dans le Plan d’actions Ruahatu, dont 12 sont d’ores et déjà réalisées. Une grande partie des actions est en bonne voie de réalisation » affirme le Haut-commissariat, dans un communiqué disponible ci-dessous.
Ruahatu, qui est chargé de la mise en œuvre en Polynésie française des engagements du Grenelle de la mer, est l’un des trois comités qui composent le Conseil polynésien de la mer et du littoral. Avec le comité stratégique, qui définit les axes de la politique maritime de Polynésie française, et le comité opérationnel en mer, qui traite de dossiers maritimes d’intérêt pour la Polynésie, parmi lesquels la montée en puissance de la Fédération d’entraide Polynésienne de sauvetage en mer, Ruahatu faisait son bilan mardi en présence des représentants du pays et de l’Etat. Conclusion ? Peut mieux faire.
Composé de quatre sous-comités ( « mieux connaître la mer et le littoral » ; « protéger la biodiversité » ; « favoriser le développement des métiers de la mer et des transports maritimes » ; « valoriser les ressources marines »), Ruahatu aurait tout simplement échoué à associer la population à sa démarche. « Il y a des choses qui ont fonctionné, mais on reconnaît aussi que d’autres choses n’ont pas été faites. Il ne s’agit pas de s’auto-détruire, mais d’être rationnel et de chercher l’efficacité. Je suis persuadé que nos populations n’ont aucune idée de ce que nous sommes en train de faire, cela est resté au stade de la réflexion dans les services du Pays et de l’Etat. » affirme Jacqui Bryant, qui demande à « intégrer les Eglises dans l’organisation, car elles ont un poids énorme en Polynésie ».
Le Bilan de « Ruahatu » dressé par les services de l’Etat est nettement plus positif. « 60 actions sont inscrites dans le Plan d’actions Ruahatu, dont 12 sont d’ores et déjà réalisées. Une grande partie des actions est en bonne voie de réalisation » affirme le Haut-commissariat, dans un communiqué disponible ci-dessous.
Avancement des travaux des sous-comité de "Ruahatu"
Sous comité 1 : Les 34 actions de recherche sont en majorité en bonne voie de réalisation. Deux actions ont été réalisées depuis le dernier CPML, à savoir une étude sur le platier de Moruroa, et une étude de courantologie à Hao. Une nouvelle action a été inscrite : la campagne océanographique « Pakaihi i te Moana » montée par l’Agence des Aires Marines protégées en partenariat avec les institutions du Pays, de l’Etat, des communes Marquisiennes, de la population Marquisienne et de 40 chercheurs internationaux.
Sous comité 2 : Les 14 actions ont pour objectif d’améliorer la gestion et protection des espaces littoraux et marins, et les espèces marines. Pour compléter les actions déjà en oeuvre, une des deux nouvelles actions inscrites propose l’élaboration d’un programme de sensibilisation à l’outil « aire marine gérées/protégées ». Il s’agit de réconcilier la population polynésienne avec ce mode de gestion, et de gommer les aprioris trompeurs attachés à cet outils.
Sous comité 3 : Parmi les actions planifiées, l’élaboration d’un schéma directeur de desserte interinsulaire (Rai moana) des transports maritimes est en cours. Cette opération est menée par le Ministère du développement des archipels. Il a pour objectif d’assurer une meilleure organisation de la desserte des archipels.
Le statut du marin pêcheur et ses arrêtés d’application ont été promulgués. Il est applicable de plein droit, nonobstant le contentieux en cours.
En matière de formation maritime, le Ministère des ressources marines relance la création de l’Institut de formation des métiers de la mer. Pour ce faire, la refonte de l’Institut de Formation Maritime, Pêche et Commerce est en cours au travers de la révision de son statut, de ses modes de fonctionnement, notamment, par la sollicitation auprès de l’Etat de la désignation d’un directeur pédagogique.
Sous-comité 4 : Lors du dernier comité Ruahatu, il a été décidé d’inclure la valorisation des ressources marines biologiques dans les actions à mener, tout en conservant les actions liées aux énergies renouvellables marines. Par conséquent, la nouvelle Direction des ressources marines (DRM) remplace désormais le Service de l’énergie et des mines à la co-présidence de ce sous comité. Celui-ci est donc co-présidé par la DRM et l’ADEME. Dans les prochains mois, il appartiendra à ce sous-comité à définir les actions à mener pour valoriser les ressources marines biologiques.
Le schéma directeur des Energies Renouvelables (EnR) a été officialisé en conseil des ministres et, sans remettre en cause les objectifs fixés par le Ruahatu de 3% d’EnR d’origine marines, il rappelle que l’hydroélectricité demeure la priorité en matière d’EnR afin d’atteindre l’objectif global fixé par le Pays de 50% d’EnR d’ici à 2020.
Sous comité 2 : Les 14 actions ont pour objectif d’améliorer la gestion et protection des espaces littoraux et marins, et les espèces marines. Pour compléter les actions déjà en oeuvre, une des deux nouvelles actions inscrites propose l’élaboration d’un programme de sensibilisation à l’outil « aire marine gérées/protégées ». Il s’agit de réconcilier la population polynésienne avec ce mode de gestion, et de gommer les aprioris trompeurs attachés à cet outils.
Sous comité 3 : Parmi les actions planifiées, l’élaboration d’un schéma directeur de desserte interinsulaire (Rai moana) des transports maritimes est en cours. Cette opération est menée par le Ministère du développement des archipels. Il a pour objectif d’assurer une meilleure organisation de la desserte des archipels.
Le statut du marin pêcheur et ses arrêtés d’application ont été promulgués. Il est applicable de plein droit, nonobstant le contentieux en cours.
En matière de formation maritime, le Ministère des ressources marines relance la création de l’Institut de formation des métiers de la mer. Pour ce faire, la refonte de l’Institut de Formation Maritime, Pêche et Commerce est en cours au travers de la révision de son statut, de ses modes de fonctionnement, notamment, par la sollicitation auprès de l’Etat de la désignation d’un directeur pédagogique.
Sous-comité 4 : Lors du dernier comité Ruahatu, il a été décidé d’inclure la valorisation des ressources marines biologiques dans les actions à mener, tout en conservant les actions liées aux énergies renouvellables marines. Par conséquent, la nouvelle Direction des ressources marines (DRM) remplace désormais le Service de l’énergie et des mines à la co-présidence de ce sous comité. Celui-ci est donc co-présidé par la DRM et l’ADEME. Dans les prochains mois, il appartiendra à ce sous-comité à définir les actions à mener pour valoriser les ressources marines biologiques.
Le schéma directeur des Energies Renouvelables (EnR) a été officialisé en conseil des ministres et, sans remettre en cause les objectifs fixés par le Ruahatu de 3% d’EnR d’origine marines, il rappelle que l’hydroélectricité demeure la priorité en matière d’EnR afin d’atteindre l’objectif global fixé par le Pays de 50% d’EnR d’ici à 2020.




































