Conjoncture en Polynésie française au 3e trimestre 2010
Le redressement de l’Indicateur de climat des affaires (ICA) se poursuit, témoignant d’une amélioration du moral des chefs d’entreprises du secteur marchand, déjà perçue au deuxième trimestre. Avec une progression de 12,4 points entre les deux trimestres, l’ICA retrouve sa moyenne de longue période et affiche son meilleur niveau depuis le deuxième trimestre 20074.
L’activité est jugée en légère hausse sur le trimestre et l’évolution des effectifs et de la trésorerie sur cette période participe particulièrement à cette hausse. On note aussi une forte amélioration des intentions d’investissement à un an qui cessent de se replier.
La consommation des ménages, moteur traditionnel de la croissance polynésienne, montre quelques signes positifs.
Les chefs d’entreprises ne sont pas unanimes sur cette embellie : ceux du secteur primaire, des services et du tourisme se montrent plutôt optimistes, alors que les commerçants et les professionnels du secteur secondaire font part d’un courant d’affaires moins porteur.
Dans l’attente de la mise en place des réformes structurelles annoncées (CPS, finances publiques, loi électorale) et d’une véritable dynamique de relance, les responsables économiques locaux abordent le quatrième trimestre 2010 avec circonspection. Dès lors, considérer l’amélioration ressentie au troisième trimestre comme l’amorce d’une reprise durable paraît prématuré. L’examen à l’Assemblée de Polynésie française
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L’activité est jugée en légère hausse sur le trimestre et l’évolution des effectifs et de la trésorerie sur cette période participe particulièrement à cette hausse. On note aussi une forte amélioration des intentions d’investissement à un an qui cessent de se replier.
La consommation des ménages, moteur traditionnel de la croissance polynésienne, montre quelques signes positifs.
Les chefs d’entreprises ne sont pas unanimes sur cette embellie : ceux du secteur primaire, des services et du tourisme se montrent plutôt optimistes, alors que les commerçants et les professionnels du secteur secondaire font part d’un courant d’affaires moins porteur.
Dans l’attente de la mise en place des réformes structurelles annoncées (CPS, finances publiques, loi électorale) et d’une véritable dynamique de relance, les responsables économiques locaux abordent le quatrième trimestre 2010 avec circonspection. Dès lors, considérer l’amélioration ressentie au troisième trimestre comme l’amorce d’une reprise durable paraît prématuré. L’examen à l’Assemblée de Polynésie française
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