PARIS, le 6 FEV 2013: A l’occasion de la parution de son livre « Empreintes du sacré » coécrit avec Olivier Germain-Thomas, le photographe français, Ferrante Ferranti a tenu mercredi soir, à la Délégation de la Polynésie française, une conférence autour du sacré en Polynésie et dans le monde.
« Je suis parti en Polynésie avec plein de préjugés et je me bats maintenant contre cela. Je pensais que Bora Bora était uniquement un paradis pour les touristes, mais j’ai été frappé d’abord par l’hospitalité des gens et surtout leur attachement aux éléments » raconte Ferrante Ferranti en évoquant son premier voyage au fenua, organisé en novembre 2010 par la Délégation, dans le cadre de la préparation d’un magazine réalisé par La Tribune.
« Les éléments sont forts en Polynésie, ils ne sont jamais sereins complètement et il y a tous ces cycles de la nature très impressionnants. J’ai vécu ce voyage comme un cadeau, un monde imaginaire révélé avec des croyances très anciennes, des horizons sans cesse éclairés » relate-t-il.
« Montrer la force de l’esprit »
A travers une projection de photographies réalisées durant ses nombreux voyages autour du monde, Ferrante Ferranti a transporté l’auditoire le long des routes du Grand Océan jusqu’aux rives de l’Afrique et de l’Asie.
Durant une heure trente, le public captivé a ainsi pu parcourir les lieux sacrés de Polynésie, mais aussi découvrir le shintoïsme japonais, l’hindouisme en Inde, le bouddhisme au Japon, la Chine des montagnes sacrées, le confucianisme, le taoïsme et l’Ethiopie, terre copte et musulmane.
« Dans tous les lieux que j’ai présentés j’ai voulu montré la force de l’esprit, faire ressentir les énergies de la pierre, de la nature. Toutes les civilisations anciennes sont très sensibles à la notion de l’esprit et ces croyances ont laissé des traces » explique Ferrante Ferranti.
Un photographe de réputation internationale
« En Polynésie, malgré l’évangélisation, je crois que l’esprit vit grâce à cette richesse des éléments, cette force, cette énergie, le fait que la nature est sans arrêt en mouvement » développe-t-il.
« L’esprit est ce qui est invisible et vous accompagne dans des moments inattendus.
Je crois qu’il ne faut pas en avoir peur. C’est un signe de richesse des civilisations qui ont encore quelque chose à nous dire » conclue-t-il.
Ferrante FERRANTI est un photographe de réputation internationale de par ses expositions et la trentaine d’ouvrages qu’il a publiés. Sa formation d’architecte l’a amené à découvrir des lieux d’élévation spirituelle pour lesquels il s’est pris de passion et qu’il entend partager lors d’expositions telles que « Dieu(x) : modes d’emploi », organisée jusqu’au 3 février au Petit Palais.
Cette passion le portera en Inde lors des prochaines semaines, puisque Ferrante Ferranti devait s’y rendre le lendemain de la conférence pour assister au Kumbh Mela, pèlerinage réunissant tous les trois ans durant deux mois, 70 millions d’hindous.
« Je suis parti en Polynésie avec plein de préjugés et je me bats maintenant contre cela. Je pensais que Bora Bora était uniquement un paradis pour les touristes, mais j’ai été frappé d’abord par l’hospitalité des gens et surtout leur attachement aux éléments » raconte Ferrante Ferranti en évoquant son premier voyage au fenua, organisé en novembre 2010 par la Délégation, dans le cadre de la préparation d’un magazine réalisé par La Tribune.
« Les éléments sont forts en Polynésie, ils ne sont jamais sereins complètement et il y a tous ces cycles de la nature très impressionnants. J’ai vécu ce voyage comme un cadeau, un monde imaginaire révélé avec des croyances très anciennes, des horizons sans cesse éclairés » relate-t-il.
« Montrer la force de l’esprit »
A travers une projection de photographies réalisées durant ses nombreux voyages autour du monde, Ferrante Ferranti a transporté l’auditoire le long des routes du Grand Océan jusqu’aux rives de l’Afrique et de l’Asie.
Durant une heure trente, le public captivé a ainsi pu parcourir les lieux sacrés de Polynésie, mais aussi découvrir le shintoïsme japonais, l’hindouisme en Inde, le bouddhisme au Japon, la Chine des montagnes sacrées, le confucianisme, le taoïsme et l’Ethiopie, terre copte et musulmane.
« Dans tous les lieux que j’ai présentés j’ai voulu montré la force de l’esprit, faire ressentir les énergies de la pierre, de la nature. Toutes les civilisations anciennes sont très sensibles à la notion de l’esprit et ces croyances ont laissé des traces » explique Ferrante Ferranti.
Un photographe de réputation internationale
« En Polynésie, malgré l’évangélisation, je crois que l’esprit vit grâce à cette richesse des éléments, cette force, cette énergie, le fait que la nature est sans arrêt en mouvement » développe-t-il.
« L’esprit est ce qui est invisible et vous accompagne dans des moments inattendus.
Je crois qu’il ne faut pas en avoir peur. C’est un signe de richesse des civilisations qui ont encore quelque chose à nous dire » conclue-t-il.
Ferrante FERRANTI est un photographe de réputation internationale de par ses expositions et la trentaine d’ouvrages qu’il a publiés. Sa formation d’architecte l’a amené à découvrir des lieux d’élévation spirituelle pour lesquels il s’est pris de passion et qu’il entend partager lors d’expositions telles que « Dieu(x) : modes d’emploi », organisée jusqu’au 3 février au Petit Palais.
Cette passion le portera en Inde lors des prochaines semaines, puisque Ferrante Ferranti devait s’y rendre le lendemain de la conférence pour assister au Kumbh Mela, pèlerinage réunissant tous les trois ans durant deux mois, 70 millions d’hindous.
