La commission spéciale de décolonisation s'est réunie pour la troisième fois ce lundi. Crédit photo : JPV.
Tahiti, le 19 février 2024 - Pour la troisième fois ce lundi, la commission spéciale de décolonisation s'est réunie à l'assemblée de la Polynésie française. Cependant, une fois de plus, aucune information n'est ressortie de cette commission, dont les membres ont tous refusé de répondre aux questions de Tahiti Infos. En ajoutant le fait que les procès-verbaux de ces rencontres, habituellement publics pour tous les élus de l'assemblée, sont cloisonnés et uniquement destinés aux membres de la commission, le manque de transparence de ces échanges publics et le silence radio qui l'accompagne commencent à rendre perplexe...
Les voies de la commission spéciale de décolonisation sont décidément bien impénétrables. En effet, ce lundi, se réunissaient pour la troisième fois à Tarahoi les membres de cette commission. Une nouvelle rencontre entre élus bleu ciel, puisqu’encore une fois, aucun élu Ahip et Tapura n'a souhaité y siéger. Pour rappel, en novembre dernier, pour le premier rassemblement de cette commission, l'ancien président Édouard Fritch avait fustigé “un gaspillage de temps, d'énergie et d'argent engendré par les travaux de cette commission, créée par orgueil politique, et qui pourrait valablement être utilisé à des fins plus utiles au développement de notre pays et à l'amélioration des conditions de vie de notre population”. Nicole Sanquer avait, elle aussi, décliné l'invitation en déclarant “ne pas se sentir colonisée”. Rappelons également que cette commission a été instaurée sous l'impulsion du président de l'assemblée de la Polynésie française (APF), Antony Géros.
Ce lundi donc, alors que les élus devaient débuter la séance à 11 heures, Tahiti Infos a été prié d'aller voir ailleurs, car aucun des parlementaires n'a souhaité répondre à nos questions. “Ni avant, ni après la séance”, nous rapporte une employée de l'assemblée. Et si le patron de Tarahoi expliquait en octobre dernier que cette commission permettrait de saisir pleinement la question de la décolonisation, notamment au niveau des Nations unies, tout en abordant des sujets “transversaux” à cette thématique, comme l'éducation et la monnaie, force est de constater que depuis trois mois, et trois rassemblements, rien n'est ressorti de ces rencontres.
Par ailleurs, contrairement aux autres commissions législatives où les procès-verbaux sont publics pour tous les élus de l'APF, ici, les comptes-rendus ne sont destinés qu'aux seuls membres de la commission ayant une voix délibérative. Et en effet, sur le site web de l'assemblée de la Polynésie, impossible de retrouver la trace des travaux menés lors des différentes séances. Un manque de transparence du débat public et un silence radio qui laissent décidément bien perplexe...
Les voies de la commission spéciale de décolonisation sont décidément bien impénétrables. En effet, ce lundi, se réunissaient pour la troisième fois à Tarahoi les membres de cette commission. Une nouvelle rencontre entre élus bleu ciel, puisqu’encore une fois, aucun élu Ahip et Tapura n'a souhaité y siéger. Pour rappel, en novembre dernier, pour le premier rassemblement de cette commission, l'ancien président Édouard Fritch avait fustigé “un gaspillage de temps, d'énergie et d'argent engendré par les travaux de cette commission, créée par orgueil politique, et qui pourrait valablement être utilisé à des fins plus utiles au développement de notre pays et à l'amélioration des conditions de vie de notre population”. Nicole Sanquer avait, elle aussi, décliné l'invitation en déclarant “ne pas se sentir colonisée”. Rappelons également que cette commission a été instaurée sous l'impulsion du président de l'assemblée de la Polynésie française (APF), Antony Géros.
Ce lundi donc, alors que les élus devaient débuter la séance à 11 heures, Tahiti Infos a été prié d'aller voir ailleurs, car aucun des parlementaires n'a souhaité répondre à nos questions. “Ni avant, ni après la séance”, nous rapporte une employée de l'assemblée. Et si le patron de Tarahoi expliquait en octobre dernier que cette commission permettrait de saisir pleinement la question de la décolonisation, notamment au niveau des Nations unies, tout en abordant des sujets “transversaux” à cette thématique, comme l'éducation et la monnaie, force est de constater que depuis trois mois, et trois rassemblements, rien n'est ressorti de ces rencontres.
Par ailleurs, contrairement aux autres commissions législatives où les procès-verbaux sont publics pour tous les élus de l'APF, ici, les comptes-rendus ne sont destinés qu'aux seuls membres de la commission ayant une voix délibérative. Et en effet, sur le site web de l'assemblée de la Polynésie, impossible de retrouver la trace des travaux menés lors des différentes séances. Un manque de transparence du débat public et un silence radio qui laissent décidément bien perplexe...
Qui siège à la commission de décolonisation
Les seules informations disponibles sur la commission de décolonisation sont les membres qui la composent. Les noms sont affichés sur le site internet de l'APF. On retrouve donc le président de l'assemblée de la Polynésie, Antony Géros, qui dirige la commission, suivi de cinq députés Tavini : Heinui Le Caill, Oscar Temaru, Tevaipaea Hoiore, Marielle Kohumoetini et Maurea Maamaatuaiahutapu. Le président du Pays est, quant à lui, membre de droit et possède une voix consultative. Les autres groupes, le Tapura et Ahip, n'ont pas souhaité siéger à cette commission.