PAPEETE, le 6 mai 2014 – L’Institut de la Statistique de la Polynésie Française (ISPF) a publié ce mardi son dernier point de conjoncture sur le commerce extérieur du Pays. Les chiffres pour le premier trimestre 2014 sont mitigés, avec une stabilité des importations (-0.5% en valeur) et une faible progression des exportations (+2%).
Les importations sont peut-être stables en valeur, mais augmentent de 5% en volume, traduisant une baisse des prix unitaires. Par contre, sur le seul mois de mars les importations explosent de 22,3%, tirés par les commandes des entreprises et les importations de produits pétroliers. Une source à l’ISPF confie que ces chiffres reflètent probablement des restockages et des bateaux retardés, qui perturbent les chiffres mensuels mais ne marquent pas la tendance. Malgré tout, sur le trimestre le volume d’importation de produits pétrolier reste en hausse de 13%, masqué par une baisse des prix importante.
Du côté des exportations, une progression de 1,9% sur le mois de mars ne suffit pas à compenser un mauvais premier trimestre, qui a vu nos ventes à l’étranger baisser de 5%. C’est en fait la bonne tenue des ventes de perles brutes, qui ont explosé de 15% sur le trimestre et même de 30% en mars, qui sauve les chiffres. Car tous les autres secteurs sont dans le rouge, à part l’huile de coprah. Sur le trimestre, les exportations de poissons et de nacres ont ainsi dévissé de 31% et 35% respectivement, alors que la vanille a dégringolé de 15%. Une inquiétante perte de diversité dans les exportations polynésiennes émerge donc à nouveau et la dépendance à la perle brute ne fait que s’accentuer.
Les importations sont peut-être stables en valeur, mais augmentent de 5% en volume, traduisant une baisse des prix unitaires. Par contre, sur le seul mois de mars les importations explosent de 22,3%, tirés par les commandes des entreprises et les importations de produits pétroliers. Une source à l’ISPF confie que ces chiffres reflètent probablement des restockages et des bateaux retardés, qui perturbent les chiffres mensuels mais ne marquent pas la tendance. Malgré tout, sur le trimestre le volume d’importation de produits pétrolier reste en hausse de 13%, masqué par une baisse des prix importante.
Du côté des exportations, une progression de 1,9% sur le mois de mars ne suffit pas à compenser un mauvais premier trimestre, qui a vu nos ventes à l’étranger baisser de 5%. C’est en fait la bonne tenue des ventes de perles brutes, qui ont explosé de 15% sur le trimestre et même de 30% en mars, qui sauve les chiffres. Car tous les autres secteurs sont dans le rouge, à part l’huile de coprah. Sur le trimestre, les exportations de poissons et de nacres ont ainsi dévissé de 31% et 35% respectivement, alors que la vanille a dégringolé de 15%. Une inquiétante perte de diversité dans les exportations polynésiennes émerge donc à nouveau et la dépendance à la perle brute ne fait que s’accentuer.
