PAPARA, mercredi 15 mai 2013. Des représentants syndicaux des enseignants et représentants des parents d’élèves du collège de Papara rencontreront ce jeudi à 11 heures le maire de la commune, Bruno Sandras après les actes de vandalisme dont a été victime l’établissement scolaire au cours de deux nuits dernières. Entre lundi et mardi une dizaine de salles de classes avait été dégradées provoquant le débrayage d’une majorité des enseignants ; de nouveaux actes de vandalisme dans 7 classes étaient découverts ce mercredi matin à l’ouverture de l’établissement.
Ce mercredi matin, les enseignants ont néanmoins repris le chemin des salles de classes qui avaient pu être nettoyées par les agents avant l’arrivée des élèves. La première heure de cours a été réservée à une discussion entre enseignants et élèves sur la situation du collège. «L’ambiance était tendue en raison des nouvelles dégradations commises dans les classes durant la nuit. Les élèves expriment leur incompréhension face à ces actes» explique un enseignant. Même si rien n’a permis, jusqu’ici d’identifier les auteurs de ces dégradations, nombreux sont ceux, au sein de l’établissement qui pensent qu’il s’agit probablement d’élèves ou d’anciens élèves du collège. Car les auteurs semblent bien connaître les lieux, notamment après le cambriolage d’un coffre-fort dans les locaux du CETAD la semaine dernière.
La rencontre avec le maire de la commune ce jeudi permettra peut-être d’obtenir un appui pour assurer plus de sécurité autour de ce collège régulièrement victime de cambriolages ou d’intrusions au cours des derniers mois. Le débrayage des enseignants mardi a été l’expression d’un ras-le-bol généralisé, «un coup de gueule» pour espérer provoquer une réaction utile des autorités concernées. Mardi soir, lors d’une réunion à la DES (direction de l’enseignement secondaire) les enseignants du collège de Papara ont obtenu la compassion de l’encadrement de l’éducation du Pays, mais aucune solution concrète n'a été proposée, faute de moyens financiers à mettre en œuvre. Du tavana, les enseignants espèrent cependant une mobilisation des mutoi de la commune pour que soient organisées des rondes de policiers municipaux aux abords du collège afin de dissuader ces intrusions.
Le collège de Papara compte aujourd’hui 1200 élèves soit un tiers de plus que sa capacité réelle d’accueil. Plus de la moitié des élèves est issue de catégories sociales défavorisées. Jusqu’à il y a deux ans, les violences en interne dans l’établissement étaient nombreuses sous la forme de plusieurs bagarres à chaque intercours. Ce phénomène a aujourd’hui largement été diminué grâce à l’action du principal de l’établissement, qui recueille un large consensus favorable. Pourtant, le contrat de deux ans de ce chef d’établissement apprécié par son équipe pédagogique n’a pas été renouvelé et il quittera la Polynésie à la fin de l’année scolaire. Les incivilités semblent donc désormais s’être déplacées vers l’extérieur ou depuis l’extérieur, d’où le nécessaire travail à mener avec la municipalité.
Ce mercredi matin, les enseignants ont néanmoins repris le chemin des salles de classes qui avaient pu être nettoyées par les agents avant l’arrivée des élèves. La première heure de cours a été réservée à une discussion entre enseignants et élèves sur la situation du collège. «L’ambiance était tendue en raison des nouvelles dégradations commises dans les classes durant la nuit. Les élèves expriment leur incompréhension face à ces actes» explique un enseignant. Même si rien n’a permis, jusqu’ici d’identifier les auteurs de ces dégradations, nombreux sont ceux, au sein de l’établissement qui pensent qu’il s’agit probablement d’élèves ou d’anciens élèves du collège. Car les auteurs semblent bien connaître les lieux, notamment après le cambriolage d’un coffre-fort dans les locaux du CETAD la semaine dernière.
La rencontre avec le maire de la commune ce jeudi permettra peut-être d’obtenir un appui pour assurer plus de sécurité autour de ce collège régulièrement victime de cambriolages ou d’intrusions au cours des derniers mois. Le débrayage des enseignants mardi a été l’expression d’un ras-le-bol généralisé, «un coup de gueule» pour espérer provoquer une réaction utile des autorités concernées. Mardi soir, lors d’une réunion à la DES (direction de l’enseignement secondaire) les enseignants du collège de Papara ont obtenu la compassion de l’encadrement de l’éducation du Pays, mais aucune solution concrète n'a été proposée, faute de moyens financiers à mettre en œuvre. Du tavana, les enseignants espèrent cependant une mobilisation des mutoi de la commune pour que soient organisées des rondes de policiers municipaux aux abords du collège afin de dissuader ces intrusions.
Le collège de Papara compte aujourd’hui 1200 élèves soit un tiers de plus que sa capacité réelle d’accueil. Plus de la moitié des élèves est issue de catégories sociales défavorisées. Jusqu’à il y a deux ans, les violences en interne dans l’établissement étaient nombreuses sous la forme de plusieurs bagarres à chaque intercours. Ce phénomène a aujourd’hui largement été diminué grâce à l’action du principal de l’établissement, qui recueille un large consensus favorable. Pourtant, le contrat de deux ans de ce chef d’établissement apprécié par son équipe pédagogique n’a pas été renouvelé et il quittera la Polynésie à la fin de l’année scolaire. Les incivilités semblent donc désormais s’être déplacées vers l’extérieur ou depuis l’extérieur, d’où le nécessaire travail à mener avec la municipalité.
