New York, Etats-Unis | AFP | mardi 09/08/2021 - Des dizaines de petits États insulaires vulnérables aux effets du changement climatique ont appelé le monde à sauver leur avenir, après la publication lundi du rapport de l'ONU affirmant que l'accélération du réchauffement de la planète et la hausse du niveau des mers menacent leur existence.
Selon le rapport des experts de l'ONU sur le climat (Giec), le réchauffement climatique se produit beaucoup plus rapidement que prévu.
"Nous devons inverser la tendance", a déclaré Diann Black-Layne, négociatrice principale sur le climat pour l'Alliance des petits États insulaires (Aosis) et ambassadrice d'Antigue-et-Barbude, dans un communiqué publié lundi soir.
"Le fait est que si nous limitons le réchauffement à 1,5°C, nous risquons toujours une augmentation du niveau de la mer d'un demi-mètre. Mais si nous empêchons le réchauffement d'atteindre 2°C, nous pouvons éviter une élévation du niveau de la mer de trois mètres à long terme. C'est notre avenir même qui est en jeu", a-t-elle ajouté.
L'Aosis regroupe 39 États, dont Cuba, la Jamaïque, la Papouasie-Nouvelle-Guinée et les Maldives, le pays le plus bas du monde.
Ces pays insulaires soulignent que des mesures cruciales doivent être adoptées par les gouvernements du monde entier pour limiter le réchauffement à l'objectif de 1,5°C fixé par l'accord de Paris en 2015.
Le rapport du Giec indique que le monde est en passe d'atteindre ce cap vers 2030, soit dix ans plus tôt que prévu il y a trois ans.
Un tel réchauffement climatique aura des effets dévastateurs sur l'humanité, notamment des phénomènes météorologiques plus extrêmes tels que des incendies, des typhons, des sécheresses et des inondations.
Le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, a déclaré que les émissions de gaz à effet de serre dues aux énergies fossiles et à la déforestation étaient "en train d'étouffer notre planète", appelant les pays à "unir leurs forces" pour éviter la catastrophe.
De nombreux dirigeants mondiaux ont réagi au rapport en appelant à une action immédiate pour freiner l'augmentation de la température de la planète.
Mais le Premier ministre conservateur australien a rejeté mardi les appels de plus en plus nombreux à adopter des objectifs d'émissions plus ambitieux. La Chine de son côté a insisté sur le fait qu'elle mettait en œuvre ses engagements en matière de climat, sans toutefois annoncer aucune mesure nouvelle.
Selon le rapport des experts de l'ONU sur le climat (Giec), le réchauffement climatique se produit beaucoup plus rapidement que prévu.
"Nous devons inverser la tendance", a déclaré Diann Black-Layne, négociatrice principale sur le climat pour l'Alliance des petits États insulaires (Aosis) et ambassadrice d'Antigue-et-Barbude, dans un communiqué publié lundi soir.
"Le fait est que si nous limitons le réchauffement à 1,5°C, nous risquons toujours une augmentation du niveau de la mer d'un demi-mètre. Mais si nous empêchons le réchauffement d'atteindre 2°C, nous pouvons éviter une élévation du niveau de la mer de trois mètres à long terme. C'est notre avenir même qui est en jeu", a-t-elle ajouté.
L'Aosis regroupe 39 États, dont Cuba, la Jamaïque, la Papouasie-Nouvelle-Guinée et les Maldives, le pays le plus bas du monde.
Ces pays insulaires soulignent que des mesures cruciales doivent être adoptées par les gouvernements du monde entier pour limiter le réchauffement à l'objectif de 1,5°C fixé par l'accord de Paris en 2015.
Le rapport du Giec indique que le monde est en passe d'atteindre ce cap vers 2030, soit dix ans plus tôt que prévu il y a trois ans.
Un tel réchauffement climatique aura des effets dévastateurs sur l'humanité, notamment des phénomènes météorologiques plus extrêmes tels que des incendies, des typhons, des sécheresses et des inondations.
Le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, a déclaré que les émissions de gaz à effet de serre dues aux énergies fossiles et à la déforestation étaient "en train d'étouffer notre planète", appelant les pays à "unir leurs forces" pour éviter la catastrophe.
De nombreux dirigeants mondiaux ont réagi au rapport en appelant à une action immédiate pour freiner l'augmentation de la température de la planète.
Mais le Premier ministre conservateur australien a rejeté mardi les appels de plus en plus nombreux à adopter des objectifs d'émissions plus ambitieux. La Chine de son côté a insisté sur le fait qu'elle mettait en œuvre ses engagements en matière de climat, sans toutefois annoncer aucune mesure nouvelle.