22 pays ont répondu présent à l'appel de la Polynésie
ARUE, le 7 octobre 2015. La 2e édition des championnats du monde de ‘kayak Ocean Racing’ s’est déroulée à Tahiti le week end dernier. En terme de participation étrangère, la réussite est indéniable. De nombreux évènements sportifs tentent par divers moyens d’attirer la participation étrangère, malgré l’éloignement. Après l’arrivée de la course, de nombreux participants étrangers ont félicité Charles Villierme pour une organisation sans faille.
Quels ont été les ingrédients de cette réussite ? Un lobbying efficace auprès des instances dirigeantes de la fédération internationale ? La mise en avant de l’aspect culturel, environnemental ? Le prize money de 1,77 million fcp mis sur la table par la Brasserie, Vini et Mitsubishi ? Le choix de la discipline, pratiquée par 187 pays ? La fédération tahitienne de kayak ne comporte pourtant que 375 licenciés.
Un représentant d’une grosse fédération sportive locale drainant beaucoup de licenciés, ayant suivi de près l’organisation (ayant souhaité garder l’anonymat), a avoué prendre ‘une claque’ dans le sens positif du terme, face au succès de l’événement. La fédération de kayak a démontré que ‘c’est possible’. Cela pourrait bien donner des idées à d’autres organisations.
Lors de la 1e édition des championnats du monde d’Ocean Racing au Portugal, seulement 4 pays supplémentaires avaient participé, alors que le Portugal est proche de nombreux de pays membres de la FIC.
Quels ont été les ingrédients de cette réussite ? Un lobbying efficace auprès des instances dirigeantes de la fédération internationale ? La mise en avant de l’aspect culturel, environnemental ? Le prize money de 1,77 million fcp mis sur la table par la Brasserie, Vini et Mitsubishi ? Le choix de la discipline, pratiquée par 187 pays ? La fédération tahitienne de kayak ne comporte pourtant que 375 licenciés.
Un représentant d’une grosse fédération sportive locale drainant beaucoup de licenciés, ayant suivi de près l’organisation (ayant souhaité garder l’anonymat), a avoué prendre ‘une claque’ dans le sens positif du terme, face au succès de l’événement. La fédération de kayak a démontré que ‘c’est possible’. Cela pourrait bien donner des idées à d’autres organisations.
Lors de la 1e édition des championnats du monde d’Ocean Racing au Portugal, seulement 4 pays supplémentaires avaient participé, alors que le Portugal est proche de nombreux de pays membres de la FIC.
Charles Villierme avec la championne olympique Krisztinba Zur-Fazekas
Charles Villierme en interview exclusive :
Comment avez vous réussi à faire venir autant d‘étrangers ?
« Alors tout d’abord, je ne suis pas tout seul, il y a toute la fédération. C’est grâce aussi à certaines personnes du Pays qui ont cru au dossier, le ministre René Temeharo notamment, contrairement au ministre précédent qui n’y avait pas tellement cru. On peut dire que c’est Tahiti Nui qui a cru dans ce projet. »
« Sans les partenaires, sans le soutien de tous les rameurs qui ont voulu participer, on y serait pas arrivés. C’est un tout qui a fait ce succès en terme de participation. Quand la fédération internationale a vu que les acteurs de ce sport étaient pour le projet, ils se sont dit pourquoi ne pas nous donner la chance d’organiser un tel événement. C’est à partir de là que tout a commencé. »
Au départ, il s’agit donc de lobbying à l’étranger ?
« C’est un peu mes relations internationales, mon carnet d’adresse, qui a fait que c’était plus facile pour nous de concrétiser, grâce à mon côté proche de la fédération internationale de canoë kayak. Il ne faut pas oublier qu’il y a 187 pays alors je me suis dit ‘si on ne peut pas en avoir au moins 20 sur 187, c’est qu’on est nuls’. Pour une première édition, 26 pays il y a quelques jours puis finalement 22 pays avec 169 internationaux dont 139 rameurs, ce n’est pas mal. »
Ils n’ont pas été invités, ils ont payé leur séjour ?
« Tout la monde a payé son billet, son hébergement, sa nourriture, ses voitures de location etc… sauf les membres de la fédération internationale, le cahier des charges nous y oblige : c’est Air Tahiti Nui qui a nous a donné l’occasion de pouvoir les faire venir. »
On peut dire que c’est un des évènements de l’année en terme de participation étrangère ?
« Nous sommes un des sports à avoir attiré le plus de pays. Même les jeux du Pacifique n’ont attiré que 18 pays. Le football est à part, car les sélections sont différentes mais personne ne peut dire qu’il a attiré 22 pays. Sur le championnat féminin, il y a eu 50 000 visites sur le site internet en ’streaming’, on cherche actuellement combien de pays ont suivi la course sur internet. »
C’est une revanche personnelle quelque part, par rapport à la perte de ton poste de président de la fédération internationale de va’a ?
« Je ne peux pas dire que cela soit une bonne chose car aujourd’hui la FIV a perdu 10 ans de travail acharné pour sa reconnaissance au niveau olympique. Le va’a devait être proposé pour les jeux para-olympiques de Rio en 2016. Personne n’était présent à la réunion donc le va’a a été sorti au profit du kayak. Je suis prêt à aider le nouveau président de la fédération tahitienne s’il me le demande mais pas au niveau international, où alors c’est le Pays qui doit me le demander, on verra si le cas de figure se présente. »
Comment avez vous réussi à faire venir autant d‘étrangers ?
« Alors tout d’abord, je ne suis pas tout seul, il y a toute la fédération. C’est grâce aussi à certaines personnes du Pays qui ont cru au dossier, le ministre René Temeharo notamment, contrairement au ministre précédent qui n’y avait pas tellement cru. On peut dire que c’est Tahiti Nui qui a cru dans ce projet. »
« Sans les partenaires, sans le soutien de tous les rameurs qui ont voulu participer, on y serait pas arrivés. C’est un tout qui a fait ce succès en terme de participation. Quand la fédération internationale a vu que les acteurs de ce sport étaient pour le projet, ils se sont dit pourquoi ne pas nous donner la chance d’organiser un tel événement. C’est à partir de là que tout a commencé. »
Au départ, il s’agit donc de lobbying à l’étranger ?
« C’est un peu mes relations internationales, mon carnet d’adresse, qui a fait que c’était plus facile pour nous de concrétiser, grâce à mon côté proche de la fédération internationale de canoë kayak. Il ne faut pas oublier qu’il y a 187 pays alors je me suis dit ‘si on ne peut pas en avoir au moins 20 sur 187, c’est qu’on est nuls’. Pour une première édition, 26 pays il y a quelques jours puis finalement 22 pays avec 169 internationaux dont 139 rameurs, ce n’est pas mal. »
Ils n’ont pas été invités, ils ont payé leur séjour ?
« Tout la monde a payé son billet, son hébergement, sa nourriture, ses voitures de location etc… sauf les membres de la fédération internationale, le cahier des charges nous y oblige : c’est Air Tahiti Nui qui a nous a donné l’occasion de pouvoir les faire venir. »
On peut dire que c’est un des évènements de l’année en terme de participation étrangère ?
« Nous sommes un des sports à avoir attiré le plus de pays. Même les jeux du Pacifique n’ont attiré que 18 pays. Le football est à part, car les sélections sont différentes mais personne ne peut dire qu’il a attiré 22 pays. Sur le championnat féminin, il y a eu 50 000 visites sur le site internet en ’streaming’, on cherche actuellement combien de pays ont suivi la course sur internet. »
C’est une revanche personnelle quelque part, par rapport à la perte de ton poste de président de la fédération internationale de va’a ?
« Je ne peux pas dire que cela soit une bonne chose car aujourd’hui la FIV a perdu 10 ans de travail acharné pour sa reconnaissance au niveau olympique. Le va’a devait être proposé pour les jeux para-olympiques de Rio en 2016. Personne n’était présent à la réunion donc le va’a a été sorti au profit du kayak. Je suis prêt à aider le nouveau président de la fédération tahitienne s’il me le demande mais pas au niveau international, où alors c’est le Pays qui doit me le demander, on verra si le cas de figure se présente. »
La Billabong Pro Tahiti serait l'évènement sportif le plus attractif de l'année ?
Ci dessous, quelques chiffres approximatifs liés à quelques évènements qui essayent d’attirer la participation étrangère :
Billabong Pro Tahiti = 267 étrangers dont 64 athlètes, 183 encadrants et 20 accompagnateurs, avec gros impact médiatique.
Les championnats du monde de kayak Ocean Racing 179 étrangers donc 139 athlètes et 40 accompagnants, avec un bel impact médiatique.
Ironmana Bora Bora : Une quarantaine d’athlètes attendus cette année avec un gros effort de médiatisation internationale.
Open International de Golf : 40 compétiteurs étrangers environ lors de l’édition 2015, cet année diffusion internet en direct.
La Ronde Tahitienne = 18 athlètes participants, avec également avec un souci de médiatisation important.
Le 1e Triathlon International prévu le 25 octobre 2015 attend entre 10 et 15 participants étrangers.
Autres exemples d’évènements :
Te Aito (live web également), La Transtahitienne, Tahiti Pearl Regatta, Hawaiki Nui Va’a…
A noter l’implication importante d’Air Tahiti Nui dans ces évènements.
Billabong Pro Tahiti = 267 étrangers dont 64 athlètes, 183 encadrants et 20 accompagnateurs, avec gros impact médiatique.
Les championnats du monde de kayak Ocean Racing 179 étrangers donc 139 athlètes et 40 accompagnants, avec un bel impact médiatique.
Ironmana Bora Bora : Une quarantaine d’athlètes attendus cette année avec un gros effort de médiatisation internationale.
Open International de Golf : 40 compétiteurs étrangers environ lors de l’édition 2015, cet année diffusion internet en direct.
La Ronde Tahitienne = 18 athlètes participants, avec également avec un souci de médiatisation important.
Le 1e Triathlon International prévu le 25 octobre 2015 attend entre 10 et 15 participants étrangers.
Autres exemples d’évènements :
Te Aito (live web également), La Transtahitienne, Tahiti Pearl Regatta, Hawaiki Nui Va’a…
A noter l’implication importante d’Air Tahiti Nui dans ces évènements.
La fédération tahitienne de kayak comporte 375 licenciés, dont Hiromana Florès est le fer de lance
La fédération de kayak :
Charles Villierme : Président
Roland Barff : 1er vice président
Bernard Richmond : 2e vice président
Gordon Barff : 3e Vice président
Yves Duval : 4e vice président
Charles Frébault : Trésorier
Moehau Handerson Secrétaire
Angie Villierme : Secrétaire Adjoint
Kapono Frébault : Trésorier adjoint
Charles Villierme : Président
Roland Barff : 1er vice président
Bernard Richmond : 2e vice président
Gordon Barff : 3e Vice président
Yves Duval : 4e vice président
Charles Frébault : Trésorier
Moehau Handerson Secrétaire
Angie Villierme : Secrétaire Adjoint
Kapono Frébault : Trésorier adjoint