Vincent Dropsy (à gauche) et Hervé Kohler (à droite) se réjouissent de l'ouverture de ces nouvelles formations.
PUNAAUIA, le 17 août 2016 - Lundi 22 août, l'université de Polynésie française accueillera ses nouveaux étudiants pour l'année 2016/2017. En outre des filières proposées depuis des années, l'UPF se dote de deux nouvelles formations, uniques en Polynésie française.
Après des mois de discussion et d'enquête, le projet a pris forme. Pour l'année scolaire 2016/2017, l'université de Polynésie française va accueillir deux nouveaux diplômes universitaires technologiques (DUT). "L'année dernière, nous avons eu beaucoup de discussions avec le corps enseignant, avec le Pays et les professionnels du fenua. Le directeur de la formation continue au sein de l'université, Jean-Claude Lecuelle, a fait une enquête auprès des employeurs du territoire. Le but de l'opération était de cerner les besoins du marché du travail et d'ouvrir, en conséquence, une formation adaptée à l'université", explique Vincent Dropsy, vice-président de la commission des études et de la vie étudiante.
L'enquête révèle que le fenua manque de personnel dans les secteurs du service. Commerciaux polyglottes, comptables ou encore gestionnaires polyvalents, tels sont les besoins des chefs d'entreprises. L'équipe éducative de l'université se tourne vers son partenaire de toujours : l'université de Bordeaux, ville du sud ouest de la France. Dans son offre de formation, l'IUT de la ville propose deux DUT : l'un s'appelle Gestion administrative et commerciale des organisations (DUT GACO) et l'autre, Techniques de commercialisation (DUT TC). Assistant de direction, assistant contrôle de gestion, assistant communication interne ou externe, chargé de clientèle, chargé de communication d'entreprise ou encore courtier en assurance sont autant de métiers visés par ces DUT. "Ce sont nos deux formations phares de cette année, reprend le vice-président. Elles sont en parfaite adéquation avec le marché du travail ici." L'IUT de Bordeaux accepte donc de délocaliser ses formations en Polynésie française, chose déjà faite dans le passé avec d'autres diplômes.
Après des mois de discussion et d'enquête, le projet a pris forme. Pour l'année scolaire 2016/2017, l'université de Polynésie française va accueillir deux nouveaux diplômes universitaires technologiques (DUT). "L'année dernière, nous avons eu beaucoup de discussions avec le corps enseignant, avec le Pays et les professionnels du fenua. Le directeur de la formation continue au sein de l'université, Jean-Claude Lecuelle, a fait une enquête auprès des employeurs du territoire. Le but de l'opération était de cerner les besoins du marché du travail et d'ouvrir, en conséquence, une formation adaptée à l'université", explique Vincent Dropsy, vice-président de la commission des études et de la vie étudiante.
L'enquête révèle que le fenua manque de personnel dans les secteurs du service. Commerciaux polyglottes, comptables ou encore gestionnaires polyvalents, tels sont les besoins des chefs d'entreprises. L'équipe éducative de l'université se tourne vers son partenaire de toujours : l'université de Bordeaux, ville du sud ouest de la France. Dans son offre de formation, l'IUT de la ville propose deux DUT : l'un s'appelle Gestion administrative et commerciale des organisations (DUT GACO) et l'autre, Techniques de commercialisation (DUT TC). Assistant de direction, assistant contrôle de gestion, assistant communication interne ou externe, chargé de clientèle, chargé de communication d'entreprise ou encore courtier en assurance sont autant de métiers visés par ces DUT. "Ce sont nos deux formations phares de cette année, reprend le vice-président. Elles sont en parfaite adéquation avec le marché du travail ici." L'IUT de Bordeaux accepte donc de délocaliser ses formations en Polynésie française, chose déjà faite dans le passé avec d'autres diplômes.
VERS UNE LICENCE PROFESSIONNELLE?
La mise en place de ces diplômes s'est faite en quelques mois. L'enseignement sera assuré par des professeurs de l'université de Polynésie française en étroite collaboration avec leurs homologues bordelais. "Ce sont les premiers DUT en Polynésie française!", se réjouit Vincent Dropsy.
Une cinquantaine de bacheliers, venus en grande majorité de filières technologiques, sont inscrits dans ce cursus universitaire. A la fin de ces deux années d'étude, les diplômés seront opérationnels pour le monde du travail. Ceux qui le souhaitent pourront continuer leurs études vers une licence professionnelle. "Nous allons étudier la question d'ouvrir une licence professionnelle qui pourrait répondre à la demande des étudiants pour qu'ils puissent continuer leurs études ici. Mais c'est délicat, il faut trouver la bonne licence qui intéresse le maximum d'étudiants et d'employeurs…"
La durée de vie de ces DUT ne sera, pour le moment, qu'éphémère. Une seule promotion verra le jour dans chaque DUT afin de ne pas saturer le marché du travail et de ne pas former des jeunes à une réalité qui ne serait plus celle du fenua.
Une cinquantaine de bacheliers, venus en grande majorité de filières technologiques, sont inscrits dans ce cursus universitaire. A la fin de ces deux années d'étude, les diplômés seront opérationnels pour le monde du travail. Ceux qui le souhaitent pourront continuer leurs études vers une licence professionnelle. "Nous allons étudier la question d'ouvrir une licence professionnelle qui pourrait répondre à la demande des étudiants pour qu'ils puissent continuer leurs études ici. Mais c'est délicat, il faut trouver la bonne licence qui intéresse le maximum d'étudiants et d'employeurs…"
La durée de vie de ces DUT ne sera, pour le moment, qu'éphémère. Une seule promotion verra le jour dans chaque DUT afin de ne pas saturer le marché du travail et de ne pas former des jeunes à une réalité qui ne serait plus celle du fenua.
Le master comptabilité, contrôle audit (MCCA) de retour à l'université
De 2009 à 2011, des professionnels de la comptabilité et des étudiants venant de licence ont intégré le master comptabilité, contrôle, audit (MCCA) de l'université de Polynésie française, en partenariat avec l'IAE de Bordeaux. En fin d'études, 15 personnes ont été parfaitement intégrées au marché du travail. "Nous ne voulions pas saturer le marché du travail. C'est pour cette raison que cette formation n'a pas été reconduite", rapporte Hervé Kohler, enseignant à l'UPF.
Mais cinq ans plus tard, les choses ont changé. Le besoin d'experts comptables locaux se fait à nouveau sentir. L'UPF accueillera dès la rentrée une nouvelle promotion pour ce master, qui s'effectue en formation continue. 12 salariés et 20 étudiants se sont inscrits pour le moment. "Les cours commencent à 16h30 et finissent vers 20 heures. C'est une formation continue avec un emploi du temps aménagé de manière à ce que les salariés puissent suivre ce master, tout en gardant leur emploi."
Les frais d'inscription ont de 150 000 francs pour les étudiants et 420 000 francs pour les salariés.
Mais cinq ans plus tard, les choses ont changé. Le besoin d'experts comptables locaux se fait à nouveau sentir. L'UPF accueillera dès la rentrée une nouvelle promotion pour ce master, qui s'effectue en formation continue. 12 salariés et 20 étudiants se sont inscrits pour le moment. "Les cours commencent à 16h30 et finissent vers 20 heures. C'est une formation continue avec un emploi du temps aménagé de manière à ce que les salariés puissent suivre ce master, tout en gardant leur emploi."
Les frais d'inscription ont de 150 000 francs pour les étudiants et 420 000 francs pour les salariés.
