Paris, France | AFP | mercredi 08/07/2020 - Le Premier ministre Jean Castex a indiqué mercredi souhaiter mettre en place un Haut-Commissariat au Plan, pour "rééclairer l'action publique d'une vision de long terme", et n'a pas exclu que François Bayrou, chef du Modem et allié d'Emmanuel Macron, soit nommé à sa tête.
Il a précisé sur BFMTV et RMC que les secrétaires d'Etat seraient nommés "la semaine prochaine".
Se revendiquant "gaulliste social", Jean Castex a dit "souhaiter" la création d'un Haut-Commissariat au Plan, et penser, "au-delà des personnes, qu'il faut rééclairer l'action publique d'une vision de long terme", même si "le mot plan a un peu aujourd'hui disparu du vocabulaire".
"Il faut recréer des outils de prospective", a-t-il défendu, en assurant que sa "seule préoccupation, c'est l'action face à la crise qui arrive".
Interrogé pour savoir si François Bayrou pourrait prendre la tête de ce Haut-Commissariat, comme l'a rapporté la presse, le Premier ministre a dit ne pas savoir, "nous verrons bien".
Serait-ce un bon choix ? "Pourquoi pas", a-t-il ajouté.
Ce Haut-Commissariat marquerait le retour sur le devant de la scène d'une institution héritée du Général de Gaulle.
Créé en 1946, le Commissariat général au Plan avait alors pour mission de moderniser la France, sur la base de plans quinquennaux (abandonnés au début des années 1990), en associant fonctionnaires, ingénieurs, universitaires et partenaires sociaux.
Le Commissariat au Plan est devenu le Centre d’analyse stratégique en 2006, recentré sur une fonction d'expertise, puis le Commissariat général à la stratégie et à la prospective (France Stratégie) en 2013.
Cette perspective laisse toutefois sceptique le patron des Républicains Christian Jacob.
"Si le Premier ministre, au-delà de ses collaborateurs qu'on lui impose, si en plus ce n'est pas lui qui définit la ligne mais qu'on le flanque d'un Commissariat au plan qui va définir le plan d'action, le moins qu'on puisse dire c'est que son rôle va devenir de plus en plus restreint", a-t-il estimé sur LCI.
Quant à une possible nomination de M. Bayrou, l'idée est "peut-être de vouloir (lui) faire plaisir", a avancé M. Jacob: "c'était compliqué, compte tenu des affaires judiciaires, de le faire entrer au gouvernement, il fallait trouver quelque chose, c'est peut-être ça", a estimé le président de LR.
Ministre de la Justice au début du quinquennat Macron, François Bayrou avait dû quitter le gouvernement sur fond d'affaire des assistants parlementaires européens du MoDem. Il a depuis été mis en examen pour "complicité de détournement de fonds publics".
Il a précisé sur BFMTV et RMC que les secrétaires d'Etat seraient nommés "la semaine prochaine".
Se revendiquant "gaulliste social", Jean Castex a dit "souhaiter" la création d'un Haut-Commissariat au Plan, et penser, "au-delà des personnes, qu'il faut rééclairer l'action publique d'une vision de long terme", même si "le mot plan a un peu aujourd'hui disparu du vocabulaire".
"Il faut recréer des outils de prospective", a-t-il défendu, en assurant que sa "seule préoccupation, c'est l'action face à la crise qui arrive".
Interrogé pour savoir si François Bayrou pourrait prendre la tête de ce Haut-Commissariat, comme l'a rapporté la presse, le Premier ministre a dit ne pas savoir, "nous verrons bien".
Serait-ce un bon choix ? "Pourquoi pas", a-t-il ajouté.
Ce Haut-Commissariat marquerait le retour sur le devant de la scène d'une institution héritée du Général de Gaulle.
Créé en 1946, le Commissariat général au Plan avait alors pour mission de moderniser la France, sur la base de plans quinquennaux (abandonnés au début des années 1990), en associant fonctionnaires, ingénieurs, universitaires et partenaires sociaux.
Le Commissariat au Plan est devenu le Centre d’analyse stratégique en 2006, recentré sur une fonction d'expertise, puis le Commissariat général à la stratégie et à la prospective (France Stratégie) en 2013.
Cette perspective laisse toutefois sceptique le patron des Républicains Christian Jacob.
"Si le Premier ministre, au-delà de ses collaborateurs qu'on lui impose, si en plus ce n'est pas lui qui définit la ligne mais qu'on le flanque d'un Commissariat au plan qui va définir le plan d'action, le moins qu'on puisse dire c'est que son rôle va devenir de plus en plus restreint", a-t-il estimé sur LCI.
Quant à une possible nomination de M. Bayrou, l'idée est "peut-être de vouloir (lui) faire plaisir", a avancé M. Jacob: "c'était compliqué, compte tenu des affaires judiciaires, de le faire entrer au gouvernement, il fallait trouver quelque chose, c'est peut-être ça", a estimé le président de LR.
Ministre de la Justice au début du quinquennat Macron, François Bayrou avait dû quitter le gouvernement sur fond d'affaire des assistants parlementaires européens du MoDem. Il a depuis été mis en examen pour "complicité de détournement de fonds publics".