Edouard Fritch.
PAPEETE, mercredi 5 décembre 2012. Le parti orange tenait une conférence de presse ce mercredi matin dans ses locaux, pour mettre en avant le travail réalisé par ses parlementaires à l’Assemblée nationale, aussi a-t-il fallu presser de questions Edouard Fritch pour aborder des sujets plus immédiats, comme le budget 2013 du Pays. Si la délibération portant l’approbation du budget 2013 est bien à l’ordre du jour de la séance plénière du jeudi 6 décembre à l’assemblée territoriale, il se pourrait néanmoins que le débat et le vote sur ce budget n’aient lieu que la semaine prochaine, tant cette 8e séance s’annonce pléthorique avec pas moins de 17 points prévus. «Nous n’avons pas moins de 8 lois fiscales à examiner, ainsi que les lois de Pays sur la politique énergétique reportées de la semaine dernière. Je pense que –au mieux- l’examen du budget se fera à partir de lundi ou mardi prochain» prophétise Edouard Fritch qui connaît bien le rythme de l’assemblée, après 26 ans de pratique au sein de l’hémicycle.
Mais même s’il affirme que le Tahoeraa ne fera pas de conférence de presse sur le budget, car «il s’exprimera en séance», il lance un pavé conséquent, en annonçant que son groupe politique fera en sorte que «ce budget n’apparaisse pas au Journal Officiel ; on va obtenir un recours pour son insincérité en allant au bout de la procédure via les autorités de l’Etat : le Haut-commissariat et la Chambre territoriale des comptes». Edouard Fritch se fait alors plus précis sur les chiffres, et sur l’aveu même fait par le gouvernement Temaru dans son rapport préparatoire au budget, qui annonce qu’il y a une impasse de 6 milliards de Fcfp pour l’équilibrer. Il pointe du doigt les 2,5 milliards de Fcfp de recettes attendues par le biais de cession d’actifs ou les 3 milliards espérés de dividendes de l’OPT «alors que le déficit de l’établissement sera de plus de un milliard en 2012». Le Tahoeraa estime néanmoins que ce budget 2013 sera approuvé par l’assemblée : l’UPLD avec l’apport des voix des îliens (et de quelques abstentionnistes isolés) pouvant bénéficier, encore, d’une courte majorité.
Mais même s’il affirme que le Tahoeraa ne fera pas de conférence de presse sur le budget, car «il s’exprimera en séance», il lance un pavé conséquent, en annonçant que son groupe politique fera en sorte que «ce budget n’apparaisse pas au Journal Officiel ; on va obtenir un recours pour son insincérité en allant au bout de la procédure via les autorités de l’Etat : le Haut-commissariat et la Chambre territoriale des comptes». Edouard Fritch se fait alors plus précis sur les chiffres, et sur l’aveu même fait par le gouvernement Temaru dans son rapport préparatoire au budget, qui annonce qu’il y a une impasse de 6 milliards de Fcfp pour l’équilibrer. Il pointe du doigt les 2,5 milliards de Fcfp de recettes attendues par le biais de cession d’actifs ou les 3 milliards espérés de dividendes de l’OPT «alors que le déficit de l’établissement sera de plus de un milliard en 2012». Le Tahoeraa estime néanmoins que ce budget 2013 sera approuvé par l’assemblée : l’UPLD avec l’apport des voix des îliens (et de quelques abstentionnistes isolés) pouvant bénéficier, encore, d’une courte majorité.
