Tahiti le 4 juin 2025 – Patricia Bennel publie un nouveau recueil de poèmes et Isidore Hiro un conte qui se déroule à Moorea. Tous deux seront en dédicace ce samedi de 9 heures à 12 heures (au lieu de 17 heures) à la librairie Odyssée de Papeete.
Ils ont tous deux un attachement fort pour la culture et l’environnement. L’ancienne professeure agrégée Patricia Bennel et son compagnon, Isidore Hiro, viennent chacun de sortir un livre et seront tous deux en dédicace ce samedi à la librairie Odyssée de Papeete.
“L’ombre et la lumière du monde” est un recueil de poèmes écrit par Patricia Bennel qui a décidé de rendre hommage aux femmes qui “saignent” que ce soit “tous les mois”, pour “accoucher”, “mais aussi sous les coups”.
Isidore Hiro, lui, est l’auteur d’un conte centré sur une jeune fille de famille royale qui se fait agressée et qui est finalement sauvée par un mystérieux jeune homme. Un récit qui se déroule à Moorea et qui donne l’opportunité à cet amoureux de la culture traditionnelle de rappeler les noms anciens des districts de l’île sœur.
Ils ont tous deux un attachement fort pour la culture et l’environnement. L’ancienne professeure agrégée Patricia Bennel et son compagnon, Isidore Hiro, viennent chacun de sortir un livre et seront tous deux en dédicace ce samedi à la librairie Odyssée de Papeete.
“L’ombre et la lumière du monde” est un recueil de poèmes écrit par Patricia Bennel qui a décidé de rendre hommage aux femmes qui “saignent” que ce soit “tous les mois”, pour “accoucher”, “mais aussi sous les coups”.
Isidore Hiro, lui, est l’auteur d’un conte centré sur une jeune fille de famille royale qui se fait agressée et qui est finalement sauvée par un mystérieux jeune homme. Un récit qui se déroule à Moorea et qui donne l’opportunité à cet amoureux de la culture traditionnelle de rappeler les noms anciens des districts de l’île sœur.
“On a ce rapport avec la nature qui est extrêmement positif et humanisant”
Le recueil de poèmes de Patricia Bennel est divisé en trois parties : la première est une ode aux “Femmes en lutte Résistance”, et particulièrement “aux Afghanes et Iraniennes”. Elle y dénonce le “recul des droits des femmes”. La deuxième partie, intitulée “L’ombre à la lumière” est liée notamment “à tout ce qui est laid dans le monde : les guerres, la planète détruite par le manque de respect […]. L’indifférence […] où on n’aime plus personne, ni rien”. Et la “lumière”, “la beauté” du Fenua, “l’amour et l’amitié”. La troisième partie de ce livre est consacrée à douze auteurs qui “ont accompagné ma vie” comme Henri Hiro, Victor Hugo ou encore Guillaume Apollinaire. Une manière pour l’ancienne professeur de Lettres de “leur rendre hommage”. Ces poèmes sont pour Patricia Bennel un moyen de “se situer dans ce monde où il est de plus en plus difficile de vivre”.
L’auteure explique qu’elle a écrit ce recueil car elle a été “bouleversée par tout ce qui a pu se passer depuis deux ou trois ans”, comme le martyr que vivent les femmes afghanes avec les Talibans ou encore la mort de Mahsa Amini “suite aux brutalités” commises “dans un commissariat de police” tout simplement “pour un voile mal ajusté” : “Pour moi ces femmes, ce sont des sœurs.” Et il était important pour elle, au travers de ce recueil, de “transmettre et de lutter contre l’indifférence […]. Cela me révolte et je ne peux plus me taire”.
Patricia Bennel est très sensible à la protection de l’environnement. Elle regrette d’ailleurs les destructions qui ont lieu à Moorea où “on a détruit pas mal de sites, on creuse dans la montagne”. Elle souligne qu’en cas de cyclone “cela peut être dramatique”. Elle ajoute qu’elle a “une véritable admiration pour les montagnes et les arbres. Et où que l’on soit (…) ce rapport avec la nature est extrêmement positif et humanisant”.
L’auteure explique qu’elle a écrit ce recueil car elle a été “bouleversée par tout ce qui a pu se passer depuis deux ou trois ans”, comme le martyr que vivent les femmes afghanes avec les Talibans ou encore la mort de Mahsa Amini “suite aux brutalités” commises “dans un commissariat de police” tout simplement “pour un voile mal ajusté” : “Pour moi ces femmes, ce sont des sœurs.” Et il était important pour elle, au travers de ce recueil, de “transmettre et de lutter contre l’indifférence […]. Cela me révolte et je ne peux plus me taire”.
Patricia Bennel est très sensible à la protection de l’environnement. Elle regrette d’ailleurs les destructions qui ont lieu à Moorea où “on a détruit pas mal de sites, on creuse dans la montagne”. Elle souligne qu’en cas de cyclone “cela peut être dramatique”. Elle ajoute qu’elle a “une véritable admiration pour les montagnes et les arbres. Et où que l’on soit (…) ce rapport avec la nature est extrêmement positif et humanisant”.
Toponymie des districts de l’île sœur
“Te Tamahine huiarii ra o Heivarauraiterai, pii-noa-hia o ‘Uupa, La princesse Heivarauraiterai appelée ‘Uupa” c’est la toute nouvelle œuvre de Isidore Hiro. C’est l’histoire de Heivarauraiterai, une princesse de Teaharoa de Moorea qui se rend dans la vallée de Opunohu accompagnée de trois personnes proches d’elle. “Ils se font agresser et un jeune homme de la vallée, du nom de Hotu, vient à leur secours et fait fuir les agresseurs”. La jeune fille étant bien blessée, Hotu la transporte jusqu’au domicile le plus proche. “Il frappe à la porte et s’en va. Il ne voulait pas qu’on le voit car il avait peur qu’on l’accuse d’être l’agresseur”, raconte l’écrivain. Lors de cette agression la jeune fille ayant perdu ses habits, Hotu l’a vêtue avec son tiputa. À son réveil, ne sachant pas où elle se trouvait et ce qui s’était passé, ses hôtes lui racontent qu’un jeune homme, qu’ils ne connaissent pas, l’a déposée et s’en est allé.
Personne n’avait reconnu la princesse, ni Hotu ni les hôtes chez qui elle avait été déposée. Plusieurs semaines plus tard, Heivarauraiterai se rend au marché de Papetoai. “Le tiputa avec lequel Hotu l’avait recouverte était parfumé et elle reconnut cette odeur au marché et la suivit jusqu’à un stand tenu par un jeune homme qui portait le même tiputa avec lequel on l’avait recouverte le jour de l’agression”. La jeune fille en conclut que c’était ce jeune homme qui lui avait sauvé la vie. Mais Hotu, de son côté, ne savait toujours pas que c’était une princesse. Mais cette réalité lui apparaitra bientôt.
Au travers de ce conte, l’auteur met en exergue les anciens noms des districts de l’île soeur tout comme Teaharoa, avec ses sept divisions et qui s’étend de Tema’e jusqu’à Urufara. “Et c’est cela qui est bien, car j’explique où se situe tel ou tel district et quel est son nom.”
Personne n’avait reconnu la princesse, ni Hotu ni les hôtes chez qui elle avait été déposée. Plusieurs semaines plus tard, Heivarauraiterai se rend au marché de Papetoai. “Le tiputa avec lequel Hotu l’avait recouverte était parfumé et elle reconnut cette odeur au marché et la suivit jusqu’à un stand tenu par un jeune homme qui portait le même tiputa avec lequel on l’avait recouverte le jour de l’agression”. La jeune fille en conclut que c’était ce jeune homme qui lui avait sauvé la vie. Mais Hotu, de son côté, ne savait toujours pas que c’était une princesse. Mais cette réalité lui apparaitra bientôt.
Au travers de ce conte, l’auteur met en exergue les anciens noms des districts de l’île soeur tout comme Teaharoa, avec ses sept divisions et qui s’étend de Tema’e jusqu’à Urufara. “Et c’est cela qui est bien, car j’explique où se situe tel ou tel district et quel est son nom.”