Quatrième à l’Ironman de Taupo en Nouvelle Zélande, Benjamin compte bien refaire une performance XXL pour les championnats du monde.
Tahiti, le 28 août 2025 - C’est une grande première pour le triathlon polynésien. Benjamin Zorgnotti va participer aux championnats du monde Ironman à Nice, le 14 septembre. Spécialiste des formats courts depuis plusieurs années, Benjamin a pris un virage à 180 degrés pour se lancer dans la longue distance. Encore avide de performance, notre ’aito est entré dans le cercle très fermé des triathlètes mondiaux capables d’affronter des distances surhumaines. Après une préparation intense, il se dit prêt à concourir sur ce qui se fait de mieux dans le monde. À quelques jours du départ, Benjamin revient sur les mois qui ont suivi sa qualification historique et sur l’expérience extraordinaire qu’il s’apprête à vivre.
Depuis le 1er mars, tout va vite. Très vite. Après sa qualification aux championnats du monde Ironman, Benjamin Zorgnotti se prépare à aller défier les meilleurs triathlètes du monde à Nice, le 14 septembre prochain. Une préparation minutieuse, faite de souffrance et d’apprentissage : “Forcément, ça a été dur. Mais j’ai eu du temps cette fois-ci pour bien me préparer. Avant la Nouvelle-Zélande, ça a été plus compliqué car je repartais de zéro, donc j’étais un peu plus dans le doute.”
En effet, Benjamin a changé de cap dans sa carrière. En grand compétiteur qu’il est, il avait besoin de se trouver de nouveaux challenges : “Je me suis posé beaucoup de questions sur la suite. J’ai fait beaucoup de formats courts et j’avais besoin de me relancer. Entre les blessures et les doutes, j’ai même failli arrêter ma carrière”, avoue-t-il. Mais une discussion a changé son avenir : “J’ai beaucoup échangé avec Valentin Deschamps, qui est devenu mon coach. J’avais besoin d’un discours plus porté sur l’humain et Valentin m’a compris. On se connaît depuis longtemps et il m’a aidé à redonner du sens à mon sport.”
L’Ironman, l’inaccessible
Un sport qu’il pratique depuis tout petit. Une passion devenue son métier, chevillée au corps, qui va lui permettre de repartir de l’avant. Et c’est l’aventure Ironman que le duo a décidé d’aller chercher.
Les épreuves de Ironman, c’est le Graal pour un triathlète. Très exigeantes, dures physiquement et mentalement, ils ne sont pas nombreux à pouvoir participer à ce genre d’événements. Mais notre ’aito se sent bien sur ces longues distances : “Je pense que j’ai toujours eu cette fibre de la longue distance. Après, sur les circuits courts, j’ai beaucoup travaillé ma vitesse et maintenant ça m’aide beaucoup.”
Tout ce travail accompli durant ces années, et malgré le changement de format, a permis à notre Benjamin Zorgnotti, dès son premier Ironman, de se qualifier pour les championnats du monde. Quatrième à l’issue des 3,8 km de natation, 180 km de vélo, 42,195 km de course et 7 h 53 d’effort, Benjamin a connu une après-course compliquée : “Ça a vraiment été difficile après la Nouvelle-Zélande car c’était mon premier sur ces distances. Physiquement et nerveusement, j’avais puisé dans mes réserves et j’ai eu du mal à enchaîner. Je suis parti faire l’Oceanside 70.3 de Los Angeles en avril, et finalement ça ne s’est pas trop mal passé : j’ai fini quatorzième. J’étais assez content vu ma forme et surtout le niveau qui était relevé.”
Après l’expérience californienne, il est parti en France pour participer à plusieurs compétitions : “J’ai fait trois half où j’ai eu quelques pépins mécaniques et physiologiques qui m’ont gêné dans les résultats. Mais c’était bien que je les fasse car j’avais du nouveau matériel et j’ai pu le tester avant les grandes échéances. J’ai fait aussi un Grand Prix avec le club de La Rochelle qui m’a accueilli quand je participais aux formats courts. C’était vraiment l’occasion d’aider le club et surtout de participer avec les jeunes pour les aider et les guider vers la performance.”
Une dernière étape pour finir la préparation
Bien dans ses baskets et dans sa peau, le champion est toujours resté proche de ses racines : “Je me suis toujours entraîné à Tahiti. Je ne faisais des déplacements en métropole que pour les compétitions. J’ai toujours eu de bonnes sensations sur l’île pour mes préparations”, dit-il.
Avec l’envie d’arriver dans les meilleures conditions le 14 septembre à Nice, le duo Zorgnotti/Deschamps s’est lancé un ultime défi : participer à l’Ironman 70.3 en Autriche, à Zell am See. Avec 113 km au total (1,9 km de natation, 90 km de vélo et 21,1 km de course), ce triathlon s’annonçait parfait pour terminer sa préparation : “Mon coach m’a proposé de participer à cette épreuve. Même si ce n’est pas sans risque car elle se déroule en montagne et il est vrai qu’il peut y avoir des chutes, mais je trouvais ça très cohérent d’y aller car, depuis les États-Unis, je n’avais plus goûté à ce genre de parcours. Il me restera 15 jours pour bien récupérer. Je devrais arriver le jour J avec tous les atouts pour donner mon maximum.”
Une motivation qui ne fait aucun doute, tant notre ’aito a une envie féroce de ramener une performance digne de son talent et de sa résilience au pays.
Depuis le 1er mars, tout va vite. Très vite. Après sa qualification aux championnats du monde Ironman, Benjamin Zorgnotti se prépare à aller défier les meilleurs triathlètes du monde à Nice, le 14 septembre prochain. Une préparation minutieuse, faite de souffrance et d’apprentissage : “Forcément, ça a été dur. Mais j’ai eu du temps cette fois-ci pour bien me préparer. Avant la Nouvelle-Zélande, ça a été plus compliqué car je repartais de zéro, donc j’étais un peu plus dans le doute.”
En effet, Benjamin a changé de cap dans sa carrière. En grand compétiteur qu’il est, il avait besoin de se trouver de nouveaux challenges : “Je me suis posé beaucoup de questions sur la suite. J’ai fait beaucoup de formats courts et j’avais besoin de me relancer. Entre les blessures et les doutes, j’ai même failli arrêter ma carrière”, avoue-t-il. Mais une discussion a changé son avenir : “J’ai beaucoup échangé avec Valentin Deschamps, qui est devenu mon coach. J’avais besoin d’un discours plus porté sur l’humain et Valentin m’a compris. On se connaît depuis longtemps et il m’a aidé à redonner du sens à mon sport.”
L’Ironman, l’inaccessible
Un sport qu’il pratique depuis tout petit. Une passion devenue son métier, chevillée au corps, qui va lui permettre de repartir de l’avant. Et c’est l’aventure Ironman que le duo a décidé d’aller chercher.
Les épreuves de Ironman, c’est le Graal pour un triathlète. Très exigeantes, dures physiquement et mentalement, ils ne sont pas nombreux à pouvoir participer à ce genre d’événements. Mais notre ’aito se sent bien sur ces longues distances : “Je pense que j’ai toujours eu cette fibre de la longue distance. Après, sur les circuits courts, j’ai beaucoup travaillé ma vitesse et maintenant ça m’aide beaucoup.”
Tout ce travail accompli durant ces années, et malgré le changement de format, a permis à notre Benjamin Zorgnotti, dès son premier Ironman, de se qualifier pour les championnats du monde. Quatrième à l’issue des 3,8 km de natation, 180 km de vélo, 42,195 km de course et 7 h 53 d’effort, Benjamin a connu une après-course compliquée : “Ça a vraiment été difficile après la Nouvelle-Zélande car c’était mon premier sur ces distances. Physiquement et nerveusement, j’avais puisé dans mes réserves et j’ai eu du mal à enchaîner. Je suis parti faire l’Oceanside 70.3 de Los Angeles en avril, et finalement ça ne s’est pas trop mal passé : j’ai fini quatorzième. J’étais assez content vu ma forme et surtout le niveau qui était relevé.”
Après l’expérience californienne, il est parti en France pour participer à plusieurs compétitions : “J’ai fait trois half où j’ai eu quelques pépins mécaniques et physiologiques qui m’ont gêné dans les résultats. Mais c’était bien que je les fasse car j’avais du nouveau matériel et j’ai pu le tester avant les grandes échéances. J’ai fait aussi un Grand Prix avec le club de La Rochelle qui m’a accueilli quand je participais aux formats courts. C’était vraiment l’occasion d’aider le club et surtout de participer avec les jeunes pour les aider et les guider vers la performance.”
Une dernière étape pour finir la préparation
Bien dans ses baskets et dans sa peau, le champion est toujours resté proche de ses racines : “Je me suis toujours entraîné à Tahiti. Je ne faisais des déplacements en métropole que pour les compétitions. J’ai toujours eu de bonnes sensations sur l’île pour mes préparations”, dit-il.
Avec l’envie d’arriver dans les meilleures conditions le 14 septembre à Nice, le duo Zorgnotti/Deschamps s’est lancé un ultime défi : participer à l’Ironman 70.3 en Autriche, à Zell am See. Avec 113 km au total (1,9 km de natation, 90 km de vélo et 21,1 km de course), ce triathlon s’annonçait parfait pour terminer sa préparation : “Mon coach m’a proposé de participer à cette épreuve. Même si ce n’est pas sans risque car elle se déroule en montagne et il est vrai qu’il peut y avoir des chutes, mais je trouvais ça très cohérent d’y aller car, depuis les États-Unis, je n’avais plus goûté à ce genre de parcours. Il me restera 15 jours pour bien récupérer. Je devrais arriver le jour J avec tous les atouts pour donner mon maximum.”
Une motivation qui ne fait aucun doute, tant notre ’aito a une envie féroce de ramener une performance digne de son talent et de sa résilience au pays.






































