À l’occasion de la 11ᵉ édition du Back to School, l'évènement a été élargi cette année au volet Back to Sport. ©DM
TAHITI, le 23 août 2025 – Samedi 23 août, le centre-ville de Papeete s’est transformé en vaste terrain de découverte à l’occasion de la 11ᵉ édition du Back to School, élargi cette année au volet Back to Sport. Plus d’une centaine de stands, du Quartier du Commerce jusqu’au parc Bougainville, ont proposé aux familles animations, démonstrations et initiations sportives. Entre enthousiasme et réserves sur cette nouvelle organisation, exposants et visiteurs livrent leurs impressions.
« Je participe à l’événement depuis le début. C’est ma 11e édition. J’adhère au concept, que je trouve très intéressant. En revanche, je me sens un peu décalée. Nous ne sommes pas nombreux à proposer des activités extrascolaires autres que le sport, et on est assez à l’écart », regrette Anita de Tahiti English School, installée du côté de la cathédrale.
Son constat rejoint celui de plusieurs exposants et visiteurs : cette année, l’opération Back to School, qui rassemble chaque mois d’août familles et commerçants du centre-ville, a pris une nouvelle dimension avec l’ajout du volet Back to Sport. Résultat : des stands répartis de la Cathédrale Notre-Dame au parc Bougainville, en passant par le front de mer, le centre Vaima et le Quartier du Commerce.
« Je participe à l’événement depuis le début. C’est ma 11e édition. J’adhère au concept, que je trouve très intéressant. En revanche, je me sens un peu décalée. Nous ne sommes pas nombreux à proposer des activités extrascolaires autres que le sport, et on est assez à l’écart », regrette Anita de Tahiti English School, installée du côté de la cathédrale.
Son constat rejoint celui de plusieurs exposants et visiteurs : cette année, l’opération Back to School, qui rassemble chaque mois d’août familles et commerçants du centre-ville, a pris une nouvelle dimension avec l’ajout du volet Back to Sport. Résultat : des stands répartis de la Cathédrale Notre-Dame au parc Bougainville, en passant par le front de mer, le centre Vaima et le Quartier du Commerce.
Une offre sportive abondante
Les démonstrations sportives ont occupé une place centrale : escrime, aviron, athlétisme, natation, football… Le front de mer s’est transformé en vitrine du sport. Arnaud et Daniel, de la fédération d’escrime, y voient une belle opportunité : « Cet événement permet de rappeler aux gens qu’il y a de l’escrime à Tahiti, de susciter l’intérêt et d’attirer de nouveaux adhérents. Ce sera toujours positif car ça fait rayonner le sport, même si l’organisation autour de la cathédrale concentre davantage de monde, alors qu’ici nous sommes un peu dispersés. »
Même constat au stand du club de natation Imua Papeete. « C’est une très bonne initiative. On aime le concept. Mais je ne sais pas si les gens iront vraiment au-delà de la cathédrale, là où ils ont l’habitude de rester », souligne sa vice-présidente Tania Aitamai.
Pour Peter, de la fédération tahitienne de handball, le bilan reste encourageant : « C’est la première année, les gens ne connaissent pas encore. Mais d’ici deux ou trois ans, ils s’habitueront. Sinon, l’idée est top ! »
Les démonstrations sportives ont occupé une place centrale : escrime, aviron, athlétisme, natation, football… Le front de mer s’est transformé en vitrine du sport. Arnaud et Daniel, de la fédération d’escrime, y voient une belle opportunité : « Cet événement permet de rappeler aux gens qu’il y a de l’escrime à Tahiti, de susciter l’intérêt et d’attirer de nouveaux adhérents. Ce sera toujours positif car ça fait rayonner le sport, même si l’organisation autour de la cathédrale concentre davantage de monde, alors qu’ici nous sommes un peu dispersés. »
Même constat au stand du club de natation Imua Papeete. « C’est une très bonne initiative. On aime le concept. Mais je ne sais pas si les gens iront vraiment au-delà de la cathédrale, là où ils ont l’habitude de rester », souligne sa vice-présidente Tania Aitamai.
Pour Peter, de la fédération tahitienne de handball, le bilan reste encourageant : « C’est la première année, les gens ne connaissent pas encore. Mais d’ici deux ou trois ans, ils s’habitueront. Sinon, l’idée est top ! »
Des stands santé pour sensibiliser
En parallèle des sports, la Direction de la Santé a investi le front de mer avec des ateliers ludiques. L’objectif : expliquer et vulgariser certains concepts, comme la vaccination. « On fait un petit jeu avec des passes Village Santé. Plus vous avez de tampons, plus le goodies sera grand », explique une volontaire. Le concept a séduit les enfants, comme Kena, 9 ans, qui confie : « C’est drôle », après avoir découvert le fonctionnement de la vaccination à travers un jeu.
« Dans les précédents « Back to School », il y avait seulement deux ou trois clubs de sport. Cette année, il y a des démonstrations d’escrime, de ping-pong, ou de natation. Les stands santé abordent le suicide, le harcèlement ou les gestes qui sauvent. Sans oublier le tir à l’arc et l’athlétisme au parc Bougainville, ainsi que des activités originales comme les voyages en Australie », énumère Sébastien Bouzard, président de l’association Papeete Centre Ville.
En parallèle des sports, la Direction de la Santé a investi le front de mer avec des ateliers ludiques. L’objectif : expliquer et vulgariser certains concepts, comme la vaccination. « On fait un petit jeu avec des passes Village Santé. Plus vous avez de tampons, plus le goodies sera grand », explique une volontaire. Le concept a séduit les enfants, comme Kena, 9 ans, qui confie : « C’est drôle », après avoir découvert le fonctionnement de la vaccination à travers un jeu.
« Dans les précédents « Back to School », il y avait seulement deux ou trois clubs de sport. Cette année, il y a des démonstrations d’escrime, de ping-pong, ou de natation. Les stands santé abordent le suicide, le harcèlement ou les gestes qui sauvent. Sans oublier le tir à l’arc et l’athlétisme au parc Bougainville, ainsi que des activités originales comme les voyages en Australie », énumère Sébastien Bouzard, président de l’association Papeete Centre Ville.
Les familles entre découvertes et difficultés
Pour de nombreux parents, l’événement a été l’occasion de découvrir de nouvelles activités. « On est venus chercher des activités pour nos deux filles. Je ne savais pas, par exemple, qu’on avait du Krav Maga à Tahiti, alors que j’avais cherché récemment. Du coup, j’ai pu inscrire ma fille de 4 ans », raconte Mégane, maman de trois filles. Elle apprécie l’idée de balade en ville mais nuance : « C’est peut-être un peu trop étendu pour se déplacer avec une poussette. Je verrais bien l’organisation au parc Paofai, où les enfants pourraient jouer dans l’herbe. »
Clara, 14 ans, est venue avec sa mère pour trouver un club de boxe. Mais Caroline, sa maman, souligne : « On ne savait pas que c’était sur le front de mer. C’est un peu grand et on ne sait pas trop où se trouve quoi. J’ai dû demander des renseignements au centre de secours. Une meilleure signalétique aiderait. »
Sylvie, de son côté, est venue avec son fils de 13 ans et sa sœur en situation de handicap : « C’est étendu, mais ça permet de bien se déplacer. Il y a beaucoup de stands, et ils ne sont pas tous collés. Je suis garée plus loin, ma sœur vient de la Mission, mais on trouve l’organisation très bien, c’est joyeux. »
Pour de nombreux parents, l’événement a été l’occasion de découvrir de nouvelles activités. « On est venus chercher des activités pour nos deux filles. Je ne savais pas, par exemple, qu’on avait du Krav Maga à Tahiti, alors que j’avais cherché récemment. Du coup, j’ai pu inscrire ma fille de 4 ans », raconte Mégane, maman de trois filles. Elle apprécie l’idée de balade en ville mais nuance : « C’est peut-être un peu trop étendu pour se déplacer avec une poussette. Je verrais bien l’organisation au parc Paofai, où les enfants pourraient jouer dans l’herbe. »
Clara, 14 ans, est venue avec sa mère pour trouver un club de boxe. Mais Caroline, sa maman, souligne : « On ne savait pas que c’était sur le front de mer. C’est un peu grand et on ne sait pas trop où se trouve quoi. J’ai dû demander des renseignements au centre de secours. Une meilleure signalétique aiderait. »
Sylvie, de son côté, est venue avec son fils de 13 ans et sa sœur en situation de handicap : « C’est étendu, mais ça permet de bien se déplacer. Il y a beaucoup de stands, et ils ne sont pas tous collés. Je suis garée plus loin, ma sœur vient de la Mission, mais on trouve l’organisation très bien, c’est joyeux. »
But ? Redynamiser le centre-ville
Pour Sébastien Bouzard, la journée est un succès : « L’objectif était clair : redynamiser le commerce du centre-ville tout en ouvrant davantage au sport et à la jeunesse ». Si certains commerçants espèrent, en effet, un effet direct sur leur chiffre d’affaires, d’autres privilégient surtout l’animation. « Je pense que ça peut booster un peu le commerce. C’est une bonne chose qu’ils soient là, surtout en ce moment où les chiffres d’affaires baissent », note Tania, vendeuse chez Hinaeva Jewelry. Christopher, propriétaire de Tamatea, reste plus prudent : « On n’aura pas plus de ventes grâce à l’événement, mais ça fait vivre le quartier, ça anime la ville et ce sont des exposants qui ne sont pas nos concurrents directs. »
Pour Rémy Brillant, ancien directeur général des services de la Ville et aujourd’hui candidat aux municipales, la nouvelle formule a un mérite : « C’est un moyen supplémentaire pour les associations et les clubs de se faire connaître. J’aime bien le fait que les stands soient étalés sur le front de mer, car ça permet aux gens de se balader et de (re)découvrir la ville. »
Pour Sébastien Bouzard, la journée est un succès : « L’objectif était clair : redynamiser le commerce du centre-ville tout en ouvrant davantage au sport et à la jeunesse ». Si certains commerçants espèrent, en effet, un effet direct sur leur chiffre d’affaires, d’autres privilégient surtout l’animation. « Je pense que ça peut booster un peu le commerce. C’est une bonne chose qu’ils soient là, surtout en ce moment où les chiffres d’affaires baissent », note Tania, vendeuse chez Hinaeva Jewelry. Christopher, propriétaire de Tamatea, reste plus prudent : « On n’aura pas plus de ventes grâce à l’événement, mais ça fait vivre le quartier, ça anime la ville et ce sont des exposants qui ne sont pas nos concurrents directs. »
Pour Rémy Brillant, ancien directeur général des services de la Ville et aujourd’hui candidat aux municipales, la nouvelle formule a un mérite : « C’est un moyen supplémentaire pour les associations et les clubs de se faire connaître. J’aime bien le fait que les stands soient étalés sur le front de mer, car ça permet aux gens de se balader et de (re)découvrir la ville. »
Cédric Mercadal, le ministre de la Santé : « Le sport c'est une valeur fondamentale de notre pays »
Rencontré sur place, Cédric Mercadal, le ministre de la Santé salue « une très bonne organisation ». « Le sport c'est une valeur fondamentale de notre pays et il faut pouvoir la promouvoir. C'est la santé », insiste-t-il. À la question de savoir si promouvoir le sport aidera à désengorger les hôpitaux – alors que le Taaone fait face à un possible plan blanc – il rappelle : « La prévention est au cœur du message qu'il faut passer aujourd'hui. On a un taux d'obésité qui est important, on a des enfants qui ont des addictions aux écrans et autres. Il faut promouvoir le sport, il faut promouvoir l'activité physique, il faut promouvoir l'activité culturelle et il faut participer avec tous les acteurs de terrain à cette promotion de terrain. » Une manière claire de dire que prendre soin de soi avant d’avoir besoin de l’hôpital reste la meilleure prévention.
Rencontré sur place, Cédric Mercadal, le ministre de la Santé salue « une très bonne organisation ». « Le sport c'est une valeur fondamentale de notre pays et il faut pouvoir la promouvoir. C'est la santé », insiste-t-il. À la question de savoir si promouvoir le sport aidera à désengorger les hôpitaux – alors que le Taaone fait face à un possible plan blanc – il rappelle : « La prévention est au cœur du message qu'il faut passer aujourd'hui. On a un taux d'obésité qui est important, on a des enfants qui ont des addictions aux écrans et autres. Il faut promouvoir le sport, il faut promouvoir l'activité physique, il faut promouvoir l'activité culturelle et il faut participer avec tous les acteurs de terrain à cette promotion de terrain. » Une manière claire de dire que prendre soin de soi avant d’avoir besoin de l’hôpital reste la meilleure prévention.







































