Tahiti, le 4 octobre 2025 – À Tahiti et Moorea, plus de 217 contrôles ont été menés sur cinq week-ends de juin à octobre dans le cadre de la campagne des journées de sécurité des loisirs nautiques, soit une augmentation de plus de 60 % par rapport à 2024. Une soixantaine d’infractions ont été relevées. Cette opération ciblée mobilise plusieurs services de l’État dans une optique de prévention, en complément des contrôles quotidiens.
Samedi, à l’aube du dernier week-end de la campagne des journées de sécurité des loisirs nautiques sous l’égide du haut-commissariat, l’heure était au bilan pour la brigade nautique de la gendarmerie nationale, la gendarmerie maritime et la police aux frontières, dont les bateaux et jet-skis étaient postés dans la rade de Papeete avant d’aller à la rencontre des usagers de la mer, particuliers comme professionnels.
“Sans compter ce week-end, on est déjà à 217 contrôles, soit une augmentation de plus de 60 % par rapport à l’an dernier où nous étions à hauteur de 130 contrôles. Ils sont essentiellement effectués à Tahiti et Moorea dans une logique de prévention et de pédagogie pour permettre à chacun d’avoir les bons réflexes et d’assurer la sécurité en mer pour tous. Il y a environ une soixantaine d’infractions relevées, dont 40 devraient donner lieu à des sanctions”, résume Alban Merlin Aubert, chef du bureau de l’action de l’État en mer.
Samedi, à l’aube du dernier week-end de la campagne des journées de sécurité des loisirs nautiques sous l’égide du haut-commissariat, l’heure était au bilan pour la brigade nautique de la gendarmerie nationale, la gendarmerie maritime et la police aux frontières, dont les bateaux et jet-skis étaient postés dans la rade de Papeete avant d’aller à la rencontre des usagers de la mer, particuliers comme professionnels.
“Sans compter ce week-end, on est déjà à 217 contrôles, soit une augmentation de plus de 60 % par rapport à l’an dernier où nous étions à hauteur de 130 contrôles. Ils sont essentiellement effectués à Tahiti et Moorea dans une logique de prévention et de pédagogie pour permettre à chacun d’avoir les bons réflexes et d’assurer la sécurité en mer pour tous. Il y a environ une soixantaine d’infractions relevées, dont 40 devraient donner lieu à des sanctions”, résume Alban Merlin Aubert, chef du bureau de l’action de l’État en mer.
Matériel, vitesse, permis
Depuis juin, un week-end par mois est consacré à cette opération conjointe, en complément des contrôles quotidiens effectués tout au long de l’année. “L’objectif, c’est de relever les infractions qui peuvent être commises en termes de navigation et de matériel de sécurité, mais aussi de passer des discours pédagogiques puisque la mer est un espace public partagé avec différents usages à respecter. (...) Les questions de vitesse, de matériel de sécurité, de respect des autres usagers, tout ça est surveillé. Je rappelle qu’il y a un enjeu de protection des personnes, puisque 450 opérations de sauvetage ont été répertoriées en 2024”, rappelle Jean-Michel Delvert, secrétaire général du haut-commissariat.
Pour Alex Génicot, directeur du centre de coordination des opérations de recherche et de sauvetage aéronautiques et maritimes (JRCC), c’est l’occasion de mettre l’accent sur les précautions à prendre : “Ce focus lors de ces journées permet de sensibiliser les gens sur les risques encourus lorsqu’on prend la mer. On en profite pour expliquer que le matériel de sécurité est exigé parce qu’il est utile. On insiste aussi sur les moyens de communication : partir à la pêche ou en va’a sans téléphone ou radio, ça retarde et ça complique les interventions. Le plus tôt on est averti, le plus tôt on peut intervenir”.
Des contrôles toute l’année
Comme sur la route, les manquements identifiés concernent le matériel de sécurité, mais aussi la vitesse ou encore le permis. Parmi les personnes contrôlées ce samedi, Christophe, guide de plongée, était en règle avec son équipage. “C’est toujours bien d’avoir un rappel et de savoir qu’on ne laisse pas faire n’importe quoi. Globalement, je trouve que les comportements se sont améliorés ces dernières années”, confie-t-il. L’occasion de faire aussi le point sur la nécessité d’une vigilance accrue en pleine saison des baleines.
Les contrôles en mer se poursuivent toute l’année à Tahiti et dans les îles, en sachant qu’une large partie des activités de loisirs nautiques se concentre entre Arue et Punaauia. Des actions sont également menées en partenariat avec les services du Pays, dont la Direction de l’environnement (DIREN), la Direction polynésienne des affaires maritimes (DPAM) et la Direction de la Jeunesse et des Sports (DJS).
Christophe Da Silva, commandant de la brigade nautique de Papeete : “On est le post-it bleu de rappel”
“En général, les contrôles se passent bien, parce qu’on vient vers les usagers de la mer dans un esprit de dialogue et de prévention pour que tout le monde puisse évoluer sur le plan d’eau sereinement et en harmonie entre les différentes activités, du simple plaisancier aux activités nautiques, en passant par la pêche ou la voile par exemple, pour éviter les accidents et pouvoir coexister sans conflit. Il y a le volet matériel de sécurité : la plupart du temps, les gens sont aux normes, et s’il manque des choses, c’est souvent lié à un oubli de vérification d’une date, comme aujourd’hui pour un extincteur dépassé de quelques mois, donc ça permet de se mettre à jour. On est le post-it bleu de rappel qu’il y a du matériel à vérifier. On fait aussi beaucoup de remarques sur la taille des gilets pour les enfants, qui n’est pas toujours adaptée. Cette année, on n’a pas eu d’infraction grave, mais des comportements qui auraient pu y mener, notamment des vitesses excessives dans des zones passantes”.








































