SYDNEY, 14 sept 2012 (AFP) - Nauru, une petite île isolée du Pacifique, a accueilli vendredi ses premiers demandeurs d'asile pour le compte de l'Australie, dans le cadre du nouveau dipositif controversé, mis en place par Canberra pour dissuader les migrants de gagner le pays par la mer.
Trente Sri-Lankais sont arrivés vendredi à Naru par avion, depuis l'île australienne de Christmas, dans l'Océan indien, où se trouve un centre de rétention pour les demandeurs d'asile, a indiqué le ministre de l'Immigration Chris Bowen.
Le transfert s'est déroulé "en douceur et sans incident", a ajouté le ministre.
Il s'agit des premiers demandeurs d'asile à être transférés sur Nauru depuis 2008, date à laquelle le gouvernement travailliste de Kevin Rudd au pouvoir avait mis fin à ce dispositif, pour des motifs humanitaires.
En août, le parlement a adopté un texte autorisant la reprise de ce dispositif, vers l'île Manus (Papouasie-Nouvelle Guinée) et Nauru.
Le gouvernement travailliste de la Premier ministre Julia Gillard, actuellement au pouvoir, a décidé de rétablir la rétention des demandeurs d'asile sur des territoires isolés, en raison d'un afflux des migrants arrivant par la mer et de plusieurs naufrages qui ont causé des dizaines de morts.
"Le message est très clair: si vous arrivez en Australie par bateau, vous pouvez être obligés de quitter l'Australie par avion et amenés dans un autre pays", a déclaré Chris Bowen.
La nouvelle législation est le fruit d'un compromis avec l'opposition parlementaire dirigée par le chef du Parti libéral, Tony Abbott, qui a accepté en échange un relèvement du quota d'entrées de réfugiés de 13.750 par an actuellement, à 20.000.
La loi, qui prévoit notamment une période de rétention illimitée, le temps de l'examen des dossiers de demande d'asile, a suscité des protestations dans les rangs du Parti travailliste.
Depuis le début de l'année, quelque 10.000 demandeurs d'asile, en provenance notamment d'Afghanistan, d'Irak, d'Iran et du Sri Lanka, ont débarqué sur les rivages australiens, à bord d'embarcations vétustes, après avoir payé des passeurs.
Beaucoup tentent le voyage au départ de l'Indonésie et prennent des risques très importants en embarquant sur des bateaux totalement inadaptés à la navigation en pleine mer.
mp/mfc/fmp/tj
Trente Sri-Lankais sont arrivés vendredi à Naru par avion, depuis l'île australienne de Christmas, dans l'Océan indien, où se trouve un centre de rétention pour les demandeurs d'asile, a indiqué le ministre de l'Immigration Chris Bowen.
Le transfert s'est déroulé "en douceur et sans incident", a ajouté le ministre.
Il s'agit des premiers demandeurs d'asile à être transférés sur Nauru depuis 2008, date à laquelle le gouvernement travailliste de Kevin Rudd au pouvoir avait mis fin à ce dispositif, pour des motifs humanitaires.
En août, le parlement a adopté un texte autorisant la reprise de ce dispositif, vers l'île Manus (Papouasie-Nouvelle Guinée) et Nauru.
Le gouvernement travailliste de la Premier ministre Julia Gillard, actuellement au pouvoir, a décidé de rétablir la rétention des demandeurs d'asile sur des territoires isolés, en raison d'un afflux des migrants arrivant par la mer et de plusieurs naufrages qui ont causé des dizaines de morts.
"Le message est très clair: si vous arrivez en Australie par bateau, vous pouvez être obligés de quitter l'Australie par avion et amenés dans un autre pays", a déclaré Chris Bowen.
La nouvelle législation est le fruit d'un compromis avec l'opposition parlementaire dirigée par le chef du Parti libéral, Tony Abbott, qui a accepté en échange un relèvement du quota d'entrées de réfugiés de 13.750 par an actuellement, à 20.000.
La loi, qui prévoit notamment une période de rétention illimitée, le temps de l'examen des dossiers de demande d'asile, a suscité des protestations dans les rangs du Parti travailliste.
Depuis le début de l'année, quelque 10.000 demandeurs d'asile, en provenance notamment d'Afghanistan, d'Irak, d'Iran et du Sri Lanka, ont débarqué sur les rivages australiens, à bord d'embarcations vétustes, après avoir payé des passeurs.
Beaucoup tentent le voyage au départ de l'Indonésie et prennent des risques très importants en embarquant sur des bateaux totalement inadaptés à la navigation en pleine mer.
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