Paris, France | AFP | lundi 03/06/2024 - Gabriel Attal s'est invité lundi dans l'auditorium de Radio France où débattaient plusieurs têtes de liste aux élections européennes dont celle du camp présidentiel Valérie Hayer, une intervention très critiquée par les oppositions qui dénoncent une attitude machiste.
"Bonjour, je suis désolé, je fais irruption sur la scène", s'est excusé en arrivant le Premier ministre, qui venait d'une interview sur franceinfo dans le même bâtiment.
"Je suis venu d’abord pour voir Valérie, on passe beaucoup de temps ensemble en ce moment", a-t-il ajouté en riant.
"On m’a dit qu’il y avait beaucoup de jeunes" et "c’était très important pour moi de venir vous dire un petit mot, de venir encourager Valérie", a-t-il complété alors que la liste de la majorité est largement distancée dans les sondages par celle de l'extrême droite.
Gabriel Attal a d'abord fait une allusion aux cérémonies du 80e anniversaire du Débarquement en Normandie: "ce qui nous a permis de vivre libre et en démocratie depuis tout ce temps, c’est l’Union européenne".
Puis il a fait valoir que pour "agir efficacement pour le climat et pour la planète, ça ne peut passer que par l’Europe".
Une journaliste l'interrompt: "il ne reste plus beaucoup de temps à Valérie Hayer du coup". "Ben voila, c’était un petit message très court. Mais vous savez, on porte des messages en commun", enchaîne Gabriel Attal avec un geste de soutien à l'épaule de la candidate Renaissance.
"Vous êtes inquiets monsieur Attal? C'est pour ça que vous ne la lâchez pas (Valérie Hayer) ?", lui demande la journaliste.
"Je suis inquiet pour l’Europe", lui répond le Premier ministre. "Il y a un risque que (l'extrême droite) dispose au niveau européen d’un groupe capable de bloquer le Parlement européen", prévient-il.
"Chez nous c'est les candidats qui font campagne", a réagi juste après François-Xavier Bellamy, tête de liste des Républicains.
"On a vu le nouveau joker +j'appelle un ami+ qui semble être de plus en plus utilisé par la candidate de la majorité", a-t-il cinglé. "Des gens manifestement autour d'elle ont l'impression qu'ils font mieux campagne qu'elle (...) Il y a un côté un peu macho dans cette affaire".
La candidate de la France insoumise Manon Aubry a associé cette intervention au "mansplaining", terme qui définit une explication donnée par un homme à une femme sur un ton paternaliste ou condescendant.
"Est-ce trop demander que d'arrêter d'invisibiliser les femmes dans cette élection ?", a demandé sur X la patronne des Ecologistes Marine Tondelier.
"Bonjour, je suis désolé, je fais irruption sur la scène", s'est excusé en arrivant le Premier ministre, qui venait d'une interview sur franceinfo dans le même bâtiment.
"Je suis venu d’abord pour voir Valérie, on passe beaucoup de temps ensemble en ce moment", a-t-il ajouté en riant.
"On m’a dit qu’il y avait beaucoup de jeunes" et "c’était très important pour moi de venir vous dire un petit mot, de venir encourager Valérie", a-t-il complété alors que la liste de la majorité est largement distancée dans les sondages par celle de l'extrême droite.
Gabriel Attal a d'abord fait une allusion aux cérémonies du 80e anniversaire du Débarquement en Normandie: "ce qui nous a permis de vivre libre et en démocratie depuis tout ce temps, c’est l’Union européenne".
Puis il a fait valoir que pour "agir efficacement pour le climat et pour la planète, ça ne peut passer que par l’Europe".
Une journaliste l'interrompt: "il ne reste plus beaucoup de temps à Valérie Hayer du coup". "Ben voila, c’était un petit message très court. Mais vous savez, on porte des messages en commun", enchaîne Gabriel Attal avec un geste de soutien à l'épaule de la candidate Renaissance.
"Vous êtes inquiets monsieur Attal? C'est pour ça que vous ne la lâchez pas (Valérie Hayer) ?", lui demande la journaliste.
"Je suis inquiet pour l’Europe", lui répond le Premier ministre. "Il y a un risque que (l'extrême droite) dispose au niveau européen d’un groupe capable de bloquer le Parlement européen", prévient-il.
"Chez nous c'est les candidats qui font campagne", a réagi juste après François-Xavier Bellamy, tête de liste des Républicains.
"On a vu le nouveau joker +j'appelle un ami+ qui semble être de plus en plus utilisé par la candidate de la majorité", a-t-il cinglé. "Des gens manifestement autour d'elle ont l'impression qu'ils font mieux campagne qu'elle (...) Il y a un côté un peu macho dans cette affaire".
La candidate de la France insoumise Manon Aubry a associé cette intervention au "mansplaining", terme qui définit une explication donnée par un homme à une femme sur un ton paternaliste ou condescendant.
"Est-ce trop demander que d'arrêter d'invisibiliser les femmes dans cette élection ?", a demandé sur X la patronne des Ecologistes Marine Tondelier.