PAPEETE, vendredi 28 juin 2013. Lors des questions orales au gouvernement en ouverture de la séance plénière de l’assemblée territoriale de ce vendredi, le leader d’A Ti’a Porinetia, Teva Rohfritsch a tenté d’en savoir plus sur le pacte de relance annoncé depuis quelques semaines mais dont les détails ne sont pas encore connus puisqu’ils doivent être discutés avec l’Etat, à Paris, prochainement. Sa question adressée au vice-président Nuihau Laurey était néanmoins teintée d’ironie à l’adresse de la nouvelle majorité. «Votre campagne électorale a été fondée sur le bilan des années glorieuses d’avant 2004, et la promesse d’une reprise économique et la création de milliers d’emplois : «votez pour nous et tout redeviendra comme avant ». Le chiffre de 15000 emplois avait même été avancé par certains de vos généraux en campagne dans les quartiers défavorisés. Nous avons bien pris note de votre annonce d’un hypothétique pacte de croissance en relation avec l’Etat, la suppression unilatérale du plan Bolliet et vos mesures en faveur de la restructuration d’une partie de la dette et la chasse aux emprunts toxiques. Mais quelles mesures concrètes d’urgence allez-vous prendre pour donner du travail aux Polynésiens ? Le temps de la campagne est fini et nous avons bien compris le sens de votre communication de ces derniers jours qui consiste à dépeindre un tableau encore plus noir que celui que vous imaginiez, un peu comme si vous souhaitiez indiquer à vos électeurs que les promesses allaient devoir attendre un peu… Rassurez-nous et rassurez les Polynésiens, monsieur le vice-président, vous n’allez sérieusement pas répondre à notre population que rien se passera avant trois ans ?»
Depuis la tribune gouvernementale le vice-président Nuihau Laurey a tout d’abord répondu à l’ironie sous jascente dans la question de Teva Rohfritchs par l’ironie. «Le temps de la campagne est fini, dites-vous ! Oui c’est vrai, c’est la raison pour laquelle le gouvernement agit depuis plus d’un mois maintenant, à la plus grande satisfaction des acteurs économiques, à la plus grande satisfaction des Polynésiens qui sentent enfin une volonté d’agir ! Mais vous-même, savez vous que la campagne est finie (…) Je suis étonné que vous n'ayez pas encore parlé de vos 35 000 voix, qui sont en réalité celles de vos camarades maires sur les épaules desquels vous vous êtes installés fièrement (…) Je pense que le maire de Punaauia réfléchira à deux fois avant d'envisager une future alliance avec vous. Il s'est d'ailleurs empressé de présenter sa candidature à la mairie de Punaauia, chat échaudé craignant l'eau froide».
Reprenant ensuite le programme gouvernemental en cours, Nuihau Laurey a rappelé ce qui avait été effectué depuis un mois et demi, à savoir la mise en place de l’aide aux familles, le relèvement des minima sociaux et le Contrat d’accès à l’emploi en cours d’élaboration. En ce qui concerne la réforme fiscale qui sera finalisée lors d’un Conseil des ministres extraordinaire qui se tiendra ce samedi, Nuihau Laurey a répété qu’elle se traduirait par «une baisse d’impôt sur les entreprises, par une fiscalité préférentielle sur les très petites entreprises». Il annonce également la création d’un Fonds de garantie de la dette «alimenté par les dividendes des établissements publics en capacité de les verser et des produits de cession d'actifs qui seront réalisés». Quant à la lutte contre la pauvreté, elle passera par un fonds de lutte «alimenté par une contribution exceptionnelle de solidarité prélevée temporairement sur les grandes entreprises».
Depuis la tribune gouvernementale le vice-président Nuihau Laurey a tout d’abord répondu à l’ironie sous jascente dans la question de Teva Rohfritchs par l’ironie. «Le temps de la campagne est fini, dites-vous ! Oui c’est vrai, c’est la raison pour laquelle le gouvernement agit depuis plus d’un mois maintenant, à la plus grande satisfaction des acteurs économiques, à la plus grande satisfaction des Polynésiens qui sentent enfin une volonté d’agir ! Mais vous-même, savez vous que la campagne est finie (…) Je suis étonné que vous n'ayez pas encore parlé de vos 35 000 voix, qui sont en réalité celles de vos camarades maires sur les épaules desquels vous vous êtes installés fièrement (…) Je pense que le maire de Punaauia réfléchira à deux fois avant d'envisager une future alliance avec vous. Il s'est d'ailleurs empressé de présenter sa candidature à la mairie de Punaauia, chat échaudé craignant l'eau froide».
Reprenant ensuite le programme gouvernemental en cours, Nuihau Laurey a rappelé ce qui avait été effectué depuis un mois et demi, à savoir la mise en place de l’aide aux familles, le relèvement des minima sociaux et le Contrat d’accès à l’emploi en cours d’élaboration. En ce qui concerne la réforme fiscale qui sera finalisée lors d’un Conseil des ministres extraordinaire qui se tiendra ce samedi, Nuihau Laurey a répété qu’elle se traduirait par «une baisse d’impôt sur les entreprises, par une fiscalité préférentielle sur les très petites entreprises». Il annonce également la création d’un Fonds de garantie de la dette «alimenté par les dividendes des établissements publics en capacité de les verser et des produits de cession d'actifs qui seront réalisés». Quant à la lutte contre la pauvreté, elle passera par un fonds de lutte «alimenté par une contribution exceptionnelle de solidarité prélevée temporairement sur les grandes entreprises».
