Marcel Tuihani à la tribune de l'assemblée de la Polynésie ce jeudi matin.
PAPEETE, le 14 avril 2016. La session administrative s'est ouverte ce jeudi à l'assemblée de Polynésie en présence du gouvernement Fritch et du Haut commissaire. Comme toujours cette ouverture de session est l'occasion d'entendre les discours du président de l'assemblée territoriale et du président du Pays.
Dans son intervention, ce jeudi matin, le président de l'assemblée de Polynésie, Marcel Tuihani a présenté aux élus et particulièrement au gouvernement, un nouveau concept, celui de la "politique solidaire". Revenant sur sa proposition faite le 6 avril dernier -via un amendement- de partager certaines des commissions législatives à la proportionnelle et selon la représentativité des groupes politiques présents dans l'hémicycle, Marcel Tuihani a déclaré : "Je vous propose le concept de politique solidaire avec un partage des responsabilités ; cette idée pourrait aller plus loin et dépasser les portes de l'assemblée pour franchir celles du gouvernement et aller jusqu'à un gouvernement d'union, mais c'est une autre idée, certains diront une utopie".
"J’ai retenu solidaire, j’ai retenu politique : le mariage, je ne vois pas ce que ça peut donner", a ironisé Edouard Fritch en fin de matinée. "Il faudrait que l’on en parle ensemble. Je ne sais pas ce qu’il a souhaité nous faire passer comme message. Je me souviens juste que tout le monde était uni pour me mettre où je suis, puis dès que j’ai été élu président il n’y avait plus personne pour me suivre. Ce pays a besoin de toutes ses forces vives, c’est sûr. Il faut que nous soyons unis pour travailler ensemble. On verra bien comment les choses vont évoluer".
Dans son discours, le président de l'assemblée territoriale a beaucoup insisté aussi sur l'importance de l'institution qu'il préside. "Comme le président de la Polynésie française est élu pour toute la durée du mandat, le président de l'assemblée bénéficie maintenant de cette même stabilité qui contraste avec le nomadisme politique qui caractérise toujours notre vie politique . Je me suis employé à être une élément de stabilité, pour être le président de l'institution, le président de tous".
Au-delà, Marcel Tuihani a indiqué encore que "l'urgence est aux réformes" en citant notamment celle de la protection sociale généralisée (PSG).
Pour lire le discours de Marcel Tuihani, en entier, CLIQUER ICI
Dans son intervention, ce jeudi matin, le président de l'assemblée de Polynésie, Marcel Tuihani a présenté aux élus et particulièrement au gouvernement, un nouveau concept, celui de la "politique solidaire". Revenant sur sa proposition faite le 6 avril dernier -via un amendement- de partager certaines des commissions législatives à la proportionnelle et selon la représentativité des groupes politiques présents dans l'hémicycle, Marcel Tuihani a déclaré : "Je vous propose le concept de politique solidaire avec un partage des responsabilités ; cette idée pourrait aller plus loin et dépasser les portes de l'assemblée pour franchir celles du gouvernement et aller jusqu'à un gouvernement d'union, mais c'est une autre idée, certains diront une utopie".
"J’ai retenu solidaire, j’ai retenu politique : le mariage, je ne vois pas ce que ça peut donner", a ironisé Edouard Fritch en fin de matinée. "Il faudrait que l’on en parle ensemble. Je ne sais pas ce qu’il a souhaité nous faire passer comme message. Je me souviens juste que tout le monde était uni pour me mettre où je suis, puis dès que j’ai été élu président il n’y avait plus personne pour me suivre. Ce pays a besoin de toutes ses forces vives, c’est sûr. Il faut que nous soyons unis pour travailler ensemble. On verra bien comment les choses vont évoluer".
Dans son discours, le président de l'assemblée territoriale a beaucoup insisté aussi sur l'importance de l'institution qu'il préside. "Comme le président de la Polynésie française est élu pour toute la durée du mandat, le président de l'assemblée bénéficie maintenant de cette même stabilité qui contraste avec le nomadisme politique qui caractérise toujours notre vie politique . Je me suis employé à être une élément de stabilité, pour être le président de l'institution, le président de tous".
Au-delà, Marcel Tuihani a indiqué encore que "l'urgence est aux réformes" en citant notamment celle de la protection sociale généralisée (PSG).
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